Ejagham (langue)

	Ejagham
Pays	Cameroun, Nigeria
Nombre de locuteurs	120 000 (en 2000)
Classification par famille
	- langues nigéro-congolaises (famille hypothétique) - langues atlantico-congolaises - langues voltaïco-congolaises (hypothétique) - langues bénoué-congolaises - langues bantoïdes - langues bantoïdes méridionales - langues ekoïdes - ejagham; ; ; ; ; ; ; ;
Codes de langue
IETF	etu
ISO 639-3	etu
Glottolog	ejag1239
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L'ejagham (ou edjagam, ejagam, ejaham, ejwe, ekoi, etung, keaka, kwa, obang) est une langue bantoïde méridionale du groupe ekoïde parlée au Nigeria dans l'État de Cross River et au Cameroun, dans la Région du Sud-Ouest, le département du Manyu, l'arrondissement d'Eyumodjock, au sud de l'arrondissement de Mamfé, à l'ouest de la ville de Mamfé, par les populations Ejagham ou Ekoï^[2].

Le nombre de locuteurs a été estimé à 116 700, dont 67 300 au Nigeria et 49 400 au Cameroun (2000)^[2].

Écriture

Un alphabet ejagham a été développé par John R. Watters et Kathie Watters dans les années 1981.

Alphabet ejagham occidental^[3]
a	b	bh	ch	d	e	ə	f	g	gb	gh	i	j	k	kp	m	n	ny	ŋ	o	p	r	s	t	u	ʉ	w	y

↑ Ethnologue [etu].
↑ ^{a et b} (en) Fiche langue[etu]dans la base de données linguistique Ethnologue.
↑ Tadadjeu 1993, p. 73.

(en) Magdaline Bakume Nkongho, « Mechanisms of Lexical Expansion in Ejagham Language: A Descriptive Analysis », International Journal of Language and Linguistics, vol. 7, n^o 1,‎ mars 2020 (DOI 10.30845/ijll.v7n1p12, lire en ligne)
[Tadadjeu 1993a] Maurice Tadadjeu, « Cameroun », dans Rhonda L. Hartell, Alphabets des langues africaines, Dakar, Unesco et Société internationale de linguistique, 1993, p. 73
[Tadadjeu 1993b] (en) Maurice Tadadjeu, « Cameroun », dans Rhonda L. Hartell, Alphabets of Africa, Dakar, Unesco et SIL, 1993 (lire en ligne), p. 71
(en) John R. Watters, A phonology and morphology of Ejagham - with notes on dialect variation (thèse), University of California, Los Angeles, 1981, 549 p.
(etu) John R. Watters et Kathie Watters, Ejagham ebhiŋím na eséŋém [= Lire et écrire l’ejagham], Yaoundé, SIL, 1982