Ibrahim Ag Inawalen

militaire malien

Ibrahim Ag Inawalen, dit « Bana », né à Abeïbara et tué par l'armée française la nuit du 17 au au nord-est de Kidal, est un militaire et un chef djihadiste touareg malien.

Ibrahim Ag Inawalen
Surnom Bana
Naissance date inconnue
Abeïbara
Décès
Au nord-est de Kidal
Mort au combat
Origine Malien, Touareg ifoghas
Allégeance Drapeau du Mali Mali (?-2006)
Ansar Dine (2012-2015)
Grade Colonel (Mali)
Émir (Ansar Dine)
Commandement Numéro 2 d'Ansar Dine
Conflits Guerre du Mali
Faits d'armes Bataille d'Aguel'hoc
Bataille de l'Ametettaï

Biographie

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Ibrahim Ag Inawalen intègre l'armée malienne où il obtient le grade de colonel, il déserte cependant en 2006[1],[2].

Lorsque la guerre du Mali débute en 2012, il rejoint Ansar Dine et devient commandant de la région d'Aguel'hoc[3],[4]. En janvier, il prend part à la prise d'Aguel'hoc et pourrait avoir une responsabilité dans le massacre de la garnison malienne[2]. Il serait aussi responsable, dans cette ville, de la lapidation le , d'un couple qui avait conçu des enfants hors mariage[1].

Considéré comme un élément essentiel pour négocier la libération des otages, il est volontairement préservé par les Français lors de l'opération Serval[5]. En 2013, il prend cependant part à la violente bataille de Tigharghâr contre les forces françaises et tchadiennes[5]. Puis en 2013 et 2014, il sert d'intermédiaire avec le Nigérien Mohamed Akotey pour négocier la libération des quatre otages d'Arlit, puis celle de Serge Lazarevic[1],[6].

À la suite de la mort d'autres chefs djihadistes, il devient selon l'armée française, le numéro deux d'Ansar Dine vers 2014-2015[1].

Ibrahim Ag Inawalen est tué par l'armée française la nuit du 17 au dans une opération menée à l'extrême nord du Mali. Cette nuit-là il rencontre Abdelkrim al-Targui, un chef d'une katiba d'AQMI, dans une zone au nord-est de Kidal. Les deux chefs, chacun accompagné d'un garde, sont surpris par les militaires français et les quatre djihadistes sont tous tués dans l'affrontement[7],[8],[9],[10],[11].

Références

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Bibliographie

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