Jaco Van Dormael

réalisateur belge
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Jaco Van Dormael, né le à Ixelles, est un réalisateur et metteur en scène belge.

Jaco Van Dormael
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Jaco Van Dormael (novembre 2011)
Naissance (67 ans)
Ixelles, Belgique
Nationalité Belge
Profession Réalisateur
Films notables Toto le héros
Le Huitième Jour
Mr. Nobody

Biographie

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Après des études de cinéma (prise de vues et réalisation) à l'Institut national supérieur des arts du spectacle (INSAS) à Bruxelles et à l'école Louis-Lumière à Paris, Jaco Van Dormael devient metteur en scène de théâtre pour enfants, notamment dans des numéros de clown.

Au cours des années 1980, il réalise quelques courts-métrages documentaire (Sortie de secours) ou de fiction (È pericoloso sporgersi).

Il passe au long-métrage en 1990 avec Toto le héros, une comédie dramatique mettant en vedette Michel Bouquet dans le rôle d'un homme vieillissant et frustré qui s'imagine en héros de bande dessinée. Présenté au Festival de Cannes de 1991, le film y est récompensé par la Caméra d'or, prix destiné à un premier film. Toto le héros recevra par la suite le César du meilleur film étranger en plus de connaitre un réel succès critique et populaire.

Van Dormael est un des quarante cinéastes qui participe à l'oeuvre collective Lumière et compagnie, conçue pour le centenaire du cinéma et pour laquelle chaque réalisateur a pu tourner un court film en utilisant une caméra identique à celle des frères Lumière. Le court-métrage de Van Dormael met en vedette Pascal Duquenne, un acteur trisomique déjà présent dans Toto le héros.

Pascal Duquenne joue un rôle important dans le second long-métrage de Van Dormael, Le Huitième Jour, une nouvelle comédie dramatique décrivant l'amitié entre un banquier, incarné par Daniel Auteuil et un trisomique, joué par Duquenne. Le Huitième jour est présenté au Festival de Cannes de 1996, cette fois-ci en compétition officielle, ce qui permet à Daniel Auteuil et Pascal Duquenne de recevoir tous deux le prix du meilleur acteur. Tout comme son prédécesseur, Le Huitième jour connait un succès public appréciable, malgré des critiques divisées.

Pendant les années qui suivent, Van Dormael se consacre surtout à des mises-en-scène théâtrales, comme Est-ce qu'on ne pourrait pas s'aimer un peu?, une création collective incorporant des éléments de théâtre, de mime et de jeu clownesque.

Il faut attendre treize ans avant que Van Dormael fasse un retour au cinéma avec ce qui est son œuvre la plus ambitieuse, le film de science-fiction Mr. Nobody. Le film est doté d'un budget imposant. Une partie du tournage a lieu au Québec et pour la première fois, Van Dormael tourne en anglais. Jared Leto tient le rôle d'un homme sur le point de mourir dans un monde où l'immortalité est devenue possible. Mr. Nobody est présenté en première mondiale au festival de Venise.

Jaco Van Dormael explore dans ses films, teintés d'onirisme, la puissance de l'imaginaire et la part oubliée de l'enfance dans un quotidien morne et tragique.

Il vit en couple avec la chorégraphe Michèle Anne De Mey et a deux filles d'une première union avec Laurette Vankeerberghen, Alice et Juliette Van Dormael. Son frère, Pierre Van Dormael (1952-2008), était un compositeur et guitariste de jazz.

Jaco Van Dormael assure également des mises en scène de pièces de théâtre comme Est-ce qu'on ne pourrait pas s'aimer un peu ? (avec Éric De Staercke dans le rôle principal), Kiss&Cry et Cold Blood.

Il est le président d'honneur de l'ARRF, l'Association des réalisateurs et réalisatrices de films francophones. Il était le président d'honneur de la première cérémonie des Magritte du cinéma, qui s'est tenue en 2011 à Bruxelles.

Filmographie

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Comme réalisateur

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Longs métrages

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Courts métrages

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Publicités

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Comme scénariste

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Comme producteur

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Comme acteur

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Bande dessinée

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Distinctions

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Mise en scène

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Théâtre

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Mr Nobody, Paris, Éditions Stock, , 264 p. (ISBN 978-2-234-06319-8)
  • Philippe Reynaert, « Onze cinéastes belges pour les années 80 : Jaco Van Dormael  », Cinéma Quatre-Vingt-Cinq, n°319-320, Fédération Française des Ciné-Clubs (FFCC) Paris, juillet-, p.22, (ISSN 0045-6926).

Article connexe

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Liens externes

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