Jacques-Raymond de Richier de la Rochelongchamp

personnalité politique française

Jacques-Raymond de Richier de la Rochelongchamp est un militaire et homme politique français né le à Saint-Just-Luzac (Charente-Maritime) et mort le à Marennes (Charente-Maritime).

Jacques Raymond de Richier de La Rochelongchamp
Fonction
Député aux États généraux de 1789
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Biographie
Naissance
Décès
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MarennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Lieu de détention
Citadelle de Brouage (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature de Jacques-Raymond de Richier de la Rochelongchamp
Signature

Biographie

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Jacques-Raymond de Richier de la Rochelongchamp est le fils d'Isaac-Jacques Richier, seigneur de La Bouchardière et de Touchelonge, capitaine d'infanterie au régiment de Vexin et capitaine général de la capitainerie garde-côte de Soubise, riche négociant, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et d'Anne-Esther Martin de Bonsonge. Il épouse Charlotte Françoise Godet, descendante de Bonaventure Godet.

Il sert d'abord au régiment de Beaujolais, devenant capitaine et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il quitte alors le service actif et est nommé chef de division garde-côte à Marennes.

En 1788, il prend part aux États provinciaux de Saintonge et, dans la réunion qui se tient à l'hôtel de ville de Saintes, le , déclare « que le jour était venu où la Saintonge allait être rendue à la liberté, et où elle pourrait réclamer de la nation assemblée le droit de s'administrer elle-même, de voter ses impôts, de vivre de sa vie propre, et de n'être plus assujettie aux volontés d'un intendant »

Le , il est député de la noblesse aux États généraux par la sénéchaussée de Saintes. Il est des premiers à se réunir au tiers état, est membre du comité administratif, puis du comité féodal, demande la gratuité de la justice le , appuie l'abolition des titres de noblesse le et fait une proposition sur le rachat des droits féodaux.

Après la fuite du roi, il donne sa démission, le .

De retour à Marennes, il est violemment attaqué par Paul Augustin Lozeau, le futur conventionnel, et n'obtient qu'avec beaucoup de peine un certificat de civisme qui lui est du reste retiré le .

Arrêté alors et incarcéré à Brouage sous la Terreur, il ne recouvre sa liberté qu'après le 9 Thermidor, et ne réapparait plus sur la scène politique.

Sources

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