Jacques Cresta

homme politique français

Jacques Cresta
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 1re des Pyrénées-Orientales
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Daniel Mach
Successeur Romain Grau
Conseiller régional d'Occitanie

(5 ans, 5 mois et 23 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Carole Delga
Biographie
Nom de naissance Jacques Christian Cresta
Date de naissance
Lieu de naissance Alger (Algérie)
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Cabestany (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
DVG
PS
Diplômé de Université de Perpignan

Jacques Cresta, né le à Alger (Algérie)[1] et mort le à Cabestany[2], est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Biographie modifier

Jacques Cresta est né à Alger en 1955 d'un père employé de banque et d'une mère au foyer. Sa famille déménage en 1962 à Lyon, puis Compiègne et enfin Perpignan en 1965. Il est élève au lycée François-Arago, où il rencontre sa future épouse Josy, puis il étudie l'économie à l'université de Perpignan. Il travaille ensuite pour la Caisse d'allocations familiales[2].

Jacques Cresta entame sa carrière politique en adhérant au Parti socialiste (PS) en 1980, où il occupe rapidement diverses responsabilités. Son engagement, d'abord étudiant puis professionnel, se traduit en 1983 par la création de l'AVIP, une des premières associations d'aide aux victimes de la délinquance.

Il est élu, en 2002, premier secrétaire de la fédération catalane du Parti socialiste, fonction à laquelle il a été réélu à trois reprises.

Jacques Cresta est élu, l'année suivante, conseiller municipal de Cabestany où il est responsable du pôle « Circulation et Cadre de vie » à partir de 2006.

Après avoir été exclu du PS pour avoir soutenu Georges Frêche, avec 57 autres personnalités, il est finalement réélu conseiller régional.

Membre depuis 2010 du conseil régional de Languedoc-Roussillon dont il est le 15e vice-président, Jacques Cresta est élu député lors des législatives de 2012 dans la première circonscription des Pyrénées-Orientales. À l'Assemblée, il siège à la commission des affaires étrangères et des affaires européennes.

Candidat à la mairie de Perpignan en 2014, il ne recueille que 11,87 % des voix. Il ne participe pas au second tour afin de laisser sa chance au candidat UMP face au candidat FN[3]. Cette situation électorale fait que la gauche n'est depuis plus représentée au conseil municipal.

Il parraine Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017[4] et ne se représente pas aux élections législatives de [5].

Il est marié et père de deux filles[6].

Le , il meurt à Cabestany[7] des suites d'une longue maladie[8].

Mandats modifier

Mandats nationaux
Mandats locaux
  • 2003-2008 et 2010-2012 : conseiller municipal de Cabestany
  • 2004-2015 : conseiller régional de Languedoc-Roussillon
    • 2010-2015 : 15e vice-président, chargé des lycées et de l'éducation

Fonctions modifier

Fonctions passées[1]
  • -  : Membre de la commission des affaires étrangères ;
  • -  : Membre de la commission spéciale pour l'examen du projet de loi relatif à la simplification de la vie des entreprises ;
  • -  : Membre de la commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du Gouvernement et des services de l'État, entre le et le , dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du Gouvernement.
Fonctions présentes[1]
  • Membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation ;
  • Membre de la commission des affaires européennes ;
  • Président du groupe d'études Quartiers anciens dégradés ;
  • Membre des groupes d'études Langues régionales, Politique aéroportuaire, Surendettement, Tauromachie, Villes et banlieues et Zones et travailleurs frontaliers ;
  • Vice-président du groupe d'amitié Espagne.

Polémique modifier

Le , à l'occasion d'une question parlementaire[9], Jacques Cresta aurait joué le jeu de lobbies de l'immobilier, en attirant l'attention du Gouvernement sur ses intentions quant à un possible encadrement des ventes immobilières entre particuliers et en ligne. Sylviane Bulteau, socialiste également, a posé exactement la même question[10], une semaine auparavant[11],[12].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier