Jan Kubelík

(Redirigé depuis Jan Kubelik)

Jan Kubelík, né à Michle (aujourd’hui une partie de Prague) le et mort à Prague le , est un violoniste tchécoslovaque naturalisé hongrois en 1903[1].

Jan Kubelík
Description de cette image, également commentée ci-après
Jan Kubelik, peinture par Philip Alexius de László, 1903

Naissance
Michle (aujourd’hui une partie de Prague) Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
Décès (à 60 ans)
Prague, Drapeau du Protectorat de Bohême-Moravie Protectorat de Bohême-Moravie
Activité principale violoniste, compositeur
Formation Conservatoire de Prague
Maîtres Karel Weber, Karel Ondricek, Otakar Ševčík
Descendants Rafael Kubelík

Famille et formation

modifier

Jan Kubelík est le fils d'un jardinier passionné de musique qui lui donna ses premières leçons de violon. Il étudia ensuite avec Karel Weber et Karel Ondricek et fit ses débuts en public à l’âge de huit ans en jouant un concerto d’Henri Vieuxtemps. Élève d’Otakar Ševčík au conservatoire de Prague[2] de 1892 à 1898, il étudia aussi la composition.

Il épousa en 1903 une noble hongroise, la comtesse Marianne Csáky-Széll, nièce de Kálmán Széll, et s'installa dans son château en Silésie. Ils eurent huit enfants, dont le chef d’orchestre Rafael Kubelík.

Carrière

modifier

Il commence sa carrière de concertiste en 1898 à Vienne[2].

Sa première tournée américaine a lieu en 1902. Il commence cette même année une première série d'enregistrements pour la "Gramophone and Typerwriter Company". En 1904, Kubelik changea de maison d'enregistrement et signa un contrat avec la nouvelle société discographique "Italiana di Fonotipia" di Milano. Pour cette société, Kubelik commença à enregistrer dès le mois d', reprenant certains morceaux déjà gravés pour la " Typerwriter Company" et en ajouta d'autres, d'un répertoire plus virtuose.

Il a écrit six concertos, diverses pièces pour le violon et une Symphonie américaine (1937), et fonda son propre quatuor, auquel appartint notamment Paul Grümmer, plus tard violoncelliste du quatuor Busch.

Il possédait seize violons historiques, dont un Stradivarius de 1715, L’Empereur, et un Guarnerius del Gesù de 1735 que détient actuellement Kyung-Wha Chung. L’essentiel de cette collection fut dispersé en 1932.

Sur les autres projets Wikimedia :

Références

modifier
  1. Fiche BnF consultée le 13 juin 2024
  2. a et b Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-0401-0721-5), p. 593

Liens externes

modifier