Jean-Baptiste Cadet de Beaupré
Jean-Baptiste Cadet de Beaupré, né le à Besançon, mort le à Lille, est un sculpteur français.
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Sculpteur |
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Professeur de sculpture à Valenciennes Professeur de sculpture à Lille |
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Nymphe et satyre Charles Caullet |
Sa vie
modifierJean-Baptiste, Antoine Cadet de Beaupré est né le , à Besançon, où son père était artiste dramatique[1]. Admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture de Paris, il est l’élève du sculpteur Claude Michel dit Clodion. En 1782, il expose au Salon de la Correspondance[2] une sculpture sur ardoise « Nymphe et Satyre ».
Le , il est nommé, sur concours, professeur de sculpture à l’Académie de Valenciennes[3],[4] qui venait tout juste d'être créée.
Plus tard, au début des années 1800, il devient professeur de sculpture aux écoles académiques de Lille. Il a fait une statue de Louis XVIII, dont il reste un modèle en plâtre au musée de Douai. La statue a été élevée au milieu de la cour de la Bourse mais a été enlevée en 1830.
Famille
modifierIl est marié à Catherine Deblen, et le père de :
- César-Maximilien-Aimé-Jean-Baptiste Cadet de Beaupré, né à Valenciennes, le , qui fut d'abord professeur à l'Académie de sa ville natale avant de se fixer à Mons, en Belgique.
- Stanislas-Joseph Cadet de Beaupré, né aussi à Valenciennes, le , il a eu pour parrain le graveur en médaille Jean-Pierre-Joseph Despujol. Il a commencé ses études de sculpture à Valenciennes et y a obtenu une médaille d'honneur du dessin en 1803 et de sculpteur en 1804. Mais il a rapidement abandonné sa carrière de sculpteur pour s'engager comme musicien dans le 44e régiment de ligne. Il est mort en Allemagne en 1806.
- Augustin-Phidias Cadet de Beaupré, né à Valenciennes le , mort à Lille en 1864, qui a remplacé son père comme professeur de sculpture à Lille[6]. Il a été le professeur de Carolus-Duran. Il a été marié le à Geneviève Lucie Delevoy[7] dont il a eu :
- Henriette Estelle Julie Cadet de Beaupré, née à Lille le , mariée le avec Bienaimé Désiré Jean-Baptiste Pourrez, filateur de coton, né à Lille en 1835[8].
Ses œuvres
modifier- « Nymphe et satyre » : sculpture en cire sur ardoise (d. 0,23 m) (Salon de 1782), au musée des beaux-arts de Valenciennes (voir);
- « La ville de Valenciennes protégeant les Arts » : bas-relief en plâtre exécuté en concours pour la place de professeur à l'Académie en 1785[9];
- « Lutteur –scène érotique » : sculpture en cire sur ardoise, au musée des beaux-arts de Valenciennes(voir);
- Voltaire : buste en terre-cuite au musée de Valenciennes (voir);
- Charles Caullet - peintre : buste en terre-cuite (h. 0,42 m) au musée de Douai[10];
- Catherine-Joséphine Duchesnois – tragédienne de la Comédie-Française: buste en terre-cuite au musée de Valenciennes (1808)(voir);
- Alexandre-Denis de Pujol de Mortry[11]: buste en terre-cuite au musée de Valenciennes (voir) ;
- Statue de Notre-Dame, dans la basilique Notre-Dame du Saint-Cordon de Valenciennes, serait de J-B Cadet de Beaupré (voir);
- Statue de Rosalie Durieux : terre-cuite (voir);
- Statue de Louis XVIII : statue érigée initialement dans la cour de la Bourse à Lille; elle est enlevée en 1830 ; le modèle en plâtre est au musée des beaux-arts de Douai;
- Madame Ponsart de Montfort : buste en terre-cuite (voir);
- Jean-Joseph Pruvost-Mustelier – marchand tapissier à Valenciennes : buste en terre-cuite au musée de Valenciennes (voir.
Élèves
modifierRéférences
modifier- Archives numérisées de registres de baptêmes de la ville de Besançon
- Après la fermeture de l’Académie de Saint-Luc, le Salon de la Correspondance est créé en 1779 rue de Tournon par Pahin de la Blancherie ; les artistes n’appartenant pas à l’Académie royale de peinture et de sculpture peuvent y exposer leurs œuvres contre une cotisation minime. Il ouvre en 1781
- Journal politique, ou Gazette des gazettes, Lutton, 1783,
- Adolphe Lefrancq, Catalogue illustré et annoté des œuvres exposées au Palais des beaux-arts de la ville de Valenciennes, Tome premier, p. 19, Imprimerie Hollande fils, Valenciennes, 1931 (lire en ligne)
- Archives numérisées de registres de décès de la ville de Lille
- Gaëtane Maës, Les salons de Lille de l'Ancien Régime à la Restauration: 1773-1820, p. 458, L'échelle de Jacob, 2004 (ISBN 978-2-913224-46-9)
- Référence à l'acte de mariage
- Société d'études de la province de Cambrai, Recueil no 14-16, p. 1414, Lille, 1924
- Catalogue du musée de peinture et de sculpture de la ville de Valenciennes 1860 (voir)
- « Charles Caullet (1741-1825) », notice no 000SC019481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Prévôt de Valenciennes, père naturel d'Abel de Pujol , peintre
Annexes
modifierBibliographie et sources
modifier- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, Tome 1, p. 149, Honoré Champion libraire-éditeur, Paris, 1910 (lire en ligne)
- Émile Bellier de La Chavignerie, Les Artistes français du XVIIIe siècle oubliés ou dédaignés, p. 39, Veuve Jules Renouard, Paris, 1865 (lire en ligne)
- A.-J. Potier, Livret historique des peintures, sculptures, dessins et estampes du musée de Valenciennes, p. 112-114, 177, imprimerie de A. Prignet, Valenciennes, 1841 (lire en ligne)
- Nouvelles archives de l'art français, tome XVI, 1900, p. 4 (lire en ligne)
- L'Académie de peinture et de sculpture à Valenciennes au XVIIIe siècle, p. 87, Édition de la Société des amis du Musée de Valenciennes, Valenciennes, 1986
Liens externes
modifier- Encyclopédie des sculpteurs français sur Wikiphidias
- Ressources relatives aux beaux-arts :