Jean-Baptiste Feyzeau

compositeur français actif vers 1760
J. Feyzeau
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Jean-Baptiste Feyzeau (son prénom est longtemps resté inconnu), né le à Bordeaux et mort dans la même ville le [1], est un claveciniste, organiste et compositeur français du XVIIIe siècle.

page de titre
Page de titre des pièces de clavecin opus 1 de J.-B. Feyzeau (Paris, 1764)

Biographie modifier

L’orgue Dom Bedos de Celles (1748) de Saint-André à Bordeaux

On en sait très peu à son sujet sinon qu'il était, à Bordeaux, élève de Franz Beck auquel il dédia[2] son unique recueil de pièces de clavecin et qu'il a été organiste à la cathédrale Saint-André.

Les pièces comptables de l'Archevêché de Bordeaux pour le Chapitre Cathédrale Saint-André indiquent à la date du  : « ... un certificat de Feyzeau, organiste de la Cathédrale en faveur de Labruguière facteur d'orgue pour la réparation de l'orgue de chœur... »

Un avis de spectacle de 1782 nous apprend la représentation au Grand Théâtre de Bordeaux de la comédie en trois actes « Suzette ou les préjugés vaincus » avec des ariettes de « Feyzeau, organiste de la Cathédrale Saint André et élève de Mr Beck ».

Œuvres modifier

partition
Dernière page de la partition des pièces de clavecin de J.-B. Feyzeau.
  • Pièces de clavecin en sonates, op. 1 (1764)
  1. Sol majeur : Allegro moderato - Minuetto
  2. Fa majeur : Allegretto - Minuet / Trio en fa mineur
  3. mineur : Andante grazioso - Allegro
  4. Mi-bémol majeur : Allegro - Minuetto en do majeur
  5. Sol majeur : Allegretto - Minuetto
  6. Do majeur : Allegro assai - Andante grazioso en ut mineur - Presto assai

Éditions modifier

  • J. Feyzeau, Pièces de clavecin en sonates, Genève, Minkoff, 1982 (BNF 39590595)

Notes et références modifier

  1. Archives municipales de Bordeaux Section Centre, acte de décès no 1386 dressé le 05/03/1806, vue 113 / 168
  2. « Monsieur, La reconnaissance est faible si le cœur s'occupe moins à la sentir qu'à l'exprimer. Dans une âme sensible, elle se fait deviner. Heureux ! si les sons harmonieux de vos rares talents ont pu échauffer mon âme, et vous convaincre par ce faible essai, du désir ardent que j'ai de mériter votre suffrage. En vous priant d'agréer le juste hommage que je dois à celui qui me guidant dans la carrière la plus noble, m'inspire l'émulation la plus vive et les sentiments respectueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et très-obéissant serviteur, J. Feyzeau. »

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