Jean-Claude Abrioux

politicien français

Jean-Claude Abrioux
Illustration.
Fonctions
Député français

(14 ans, 2 mois et 17 jours)
Élection 28 mars 1993
Réélection 1er juin 1997
16 juin 2002
Circonscription 10e de la Seine-Saint-Denis
Législature Xe, XIe et XIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1993-2002)
UMP (2002-2007)
Prédécesseur Jacques Delhy
Successeur Gérard Gaudron
Maire d'Aulnay-sous-Bois

(19 ans, 3 mois et 24 jours)
Réélection

Prédécesseur Pierre Thomas
Successeur Gérard Gaudron
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Aulnay-sous-Bois
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Aulnay-sous-Bois
Sépulture Aulnay-sous-Bois
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique RPR puis UMP
Conjoint Monique Abrioux née Pelaud († 2001)
Profession Chef de groupe SNCF
Résidence Aulnay-sous-Bois

Jean-Claude Abrioux, né le à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise, actuellement Seine-Saint-Denis) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Biographie modifier

Fils de dessinateur lithographe, Jean-Claude Abrioux n’a que 17 ans quand il entre à la SNCF en tant qu'élève d’exploitation à la gare d’Aubervilliers. La SNCF qu’il ne quittera plus jusqu’à sa retraite d’Inspecteur de première classe en 1983. Fidèle à sa profession, il le sera tout autant à sa ville.

Suivant les traces de son oncle Pierre Abrioux qui fut premier maire adjoint sans étiquette au début des années 1960, Jean-Claude Abrioux se présente pour la première fois aux élections municipales en 1965 qu'il perdra avec 48 % des voix face au candidat Louis Solbès. Mais c'est en 1982 que Jean-Claude Abrioux connaîtra ses premiers succès politiques avec son élection au conseil général de la Seine-Saint-Denis dans une France pourtant marquée par l'accession de François Mitterrand à la présidence de la République. Moins d'un an plus tard, il s'empare des clefs de la mairie d'Aulnay dans un contexte électoral particulièrement agité, remportant l'élection municipale partielle des 6 et 13 novembre 1983. Il sera réélu à trois reprises en 1989, 1995 et 2001.

Suppléant de Pierre Olmeta, candidat UDR-URP lors des élections législatives de 1973, il est candidat RPR en 1978 mais est sévèrement battu par Robert Ballanger, député depuis 1945. Lors du scrutin suivant, en 1981, il est à nouveau suppléant, cette fois-ci d'Alain Robert.

En 1986, il se présente en sixième position sur la liste RPR conduite par Robert Pandraud mais il n'est pas élu, la liste Pandraud obtenant seulement 3 sièges. Avec le retour du scrutin par circonscription en 1988, il est candidat du parti gaulliste dans la 10e circonscription : s'il vire en tête au premier tour, il est défait au second par le socialiste Jacques Delhy.

C'est lors de la « vague bleue » de 1993 qu'il parvient à se faire élire à l'Assemblée nationale. Arrivé en tête lors du premier tour, avec 28,85 % des suffrages, il affronte le dimanche suivant la candidate du Front national – le député socialiste sortant ayant été éliminé – qu'il bat largement. Il siège alors dans le groupe RPR.

Réélu en 1997 dans une triangulaire, il est à nouveau reconduit dans ses fonctions le , pour la XIIe législature (2002-2007), toujours dans la 10e circonscription.

Membre du groupe UMP, il soutient la candidature aux législatives 2007 du sénateur Philippe Dallier, dissident de l'UMP, son suppléant lorsqu'il était député, contre le maire d'Aulnay-sous-Bois Gérard Gaudron qui, lui, est le candidat officiel de l'UMP aux législatives 2007[1] et qui est finalement élu.

Il adhère au Parti radical valoisien en .

Jean-Claude Abrioux décède le à la clinique d'Aulnay-sous-Bois et est inhumé au cimetière ancien de la ville[2].

Détail des fonctions et des mandats modifier

Mandat parlementaire
Mandats locaux

Décoration modifier

Notes et références modifier

  1. Christophe Jakubyszyn et Isabelle Mandraud, « "J'ai un dissident dans les pattes", la plaie des candidats investis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. (fr) « Hommage à Jean-Claude ABRIOUX », sur Aulnay-sous-Bois.fr,
  3. « Vingt-cinq élections cantonales partielles », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier