Jean-Claude Cousseran

diplomate français
Jean-Claude Cousseran
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Fonctions
Ambassadeur de France en Égypte
-
François Dopffer (d)
Philippe Coste (d)
Directeur général de la Sécurité extérieure
-
Ambassadeur de France en Turquie
-
Bernard Garcia (d)
Ambassadeur de France en Syrie
-
Daniel Contenay (d)
Charles de Bancalis de Maurel d'Aragon (d)
Consul général de France à Jérusalem
-
Gilles d'Humières (d)
Directeur de la stratégie de la DGSE (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions

Jean-Claude Cousseran, né le à Toulouse (Haute-Garonne), est un diplomate français, ancien directeur général de la Sécurité extérieure (2000-2002). Depuis 2007 il est secrétaire général de l'Académie diplomatique internationale[1].

Formation modifier

Jean-Claude Cousseran est diplômé de l'institut d'études politiques de Paris et d'études arabes[2][évasif].

Carrière modifier

Jean-Claude Cousseran entre en avril 1970 au ministère des Affaires étrangères,après avoir été reçu au concours de secrétaire adjoint des affaires étrangères. Il effectue ensuite son service national entre novembre 1970 et janvier 1972[réf. souhaitée] puis est affecté en premier lieu en administration centrale. Puis il est successivement en poste à Beyrouth (1973-1974), à Bagdad (1974-1977), puis à Téhéran durant la Révolution islamique de 1979 (1977-1980), avant de rejoindre la mission permanente de la France auprès des Nations unies à New York (1980-1981)[3].

De retour à Paris, il intègre le cabinet de Charles Hernu, ministre de la Défense. En , il est nommé conseiller technique auprès de Claude Cheysson, ministre des Affaires étrangères. Roland Dumas, qui succède à Claude Cheysson, le nomme directeur-adjoint de son cabinet. Il participa à ce titre aux négociations pour libérer les otages français au Liban en 1985-1986[3].

De 1986 à 1988, il est en poste à Jérusalem comme Consul général, avant de regagner le cabinet de Roland Dumas, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, jusqu’en [3].

Détaché en tant que directeur de la stratégie de la Direction générale de la Sécurité extérieure au ministère de la Défense (1989-1992), il est nommé conseiller diplomatique du Premier ministre Pierre Bérégovoy, de 1992 à 1993. Ambassadeur de France à Damas (1993-1996), il devient directeur du Département d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères (1996-1999), avant d’être désigné ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Ankara (1999-2000)[3],[4].

Le 14 février 2000, il devient directeur de la DGSE, au vu d'un accord entre le Premier ministre Lionel Jospin et le président Jacques Chirac[5],[6]. Il eut comme directeur de cabinet le général Dominique Champtiaux. Impliqué dans l'affaire des comptes japonais du Président de la République au Japon, auprès de la Tokyo Sowa Bank, il est écarté à la fin du mois de , avec Gilbert Flam et quelques autres fonctionnaires. Il a été remplacé par Pierre Brochand[7].

Il a pris ses fonctions comme ambassadeur de France en République arabe d’Égypte le [3]. Diplomate de carrière, Jean-Claude Cousseran est ministre plénipotentiaire hors classe. Avec le retour de Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères, il représente la France en tant qu'émissaire « ayant le rang d'ambassadeur ». Une première mission a été envisagée en Iran. On l'a vu ensuite, le , à Beyrouth, préparant la réunion organisée par la France dans le but de réconcilier les diverses factions libanaises. Son voyage s'est également prolongé en Syrie[8].

En 2010, Nicolas Sarkozy l'envoie à Damas afin de promouvoir les pourparlers entre la Syrie et Israël[9],[10].

En 2011, il prend la charge d'un enseignement sur les politiques du renseignement à l'École des affaires internationales de Sciences Po Paris[11][source insuffisante], avec son ancien collègue Philippe Hayez[12][source insuffisante].

En 2014, il rejoint Entreprise & Diplomatie[13][source insuffisante], filiale de l'ADIT (Agence pour la diffusion de l'information technologique).

À l'occasion de l'élection présidentielle de 2017, il fait partie des 60 diplomates qui apportent leur soutien à Emmanuel Macron[14].

Publications modifier

  • Avec Philippe Hayez, Renseigner les démocraties, renseigner en démocratie, Odile Jacob, 2015, 384 p. (ISBN 9782738132413)
  • Avec Philippe Hayez, Leçons sur le renseignement, Odile Jacob, 2017, 440 p. (ISBN 9782738139399)
  • Avec Philippe Hayez Nouvelles leçons sur le renseignement, Odile Jacob, 2021, 528 p. (ISBN 9782738154569)

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. http://adi2.siteo.com/en/multipage.xml?pg=1&id=199469
  2. LesBiographies.com, « LesBiographies.com - moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  3. a b c d et e Qui est Jean-Claude Cousseran ? L'Orient Le Jour, 11 juin 2007. Lire en ligne
  4. Diplomatie : Jean-Claude Cousseran a été nommé ambassadeur en Turquie. Le Monde, 4 mars 1999. Lire en ligne
  5. Les espions de la Piscine ont du bleu à l'âme - Jean-Claude Cousseran nommé hier patron de la DGSE. Libération, 10 février 2000. Lire en ligne
  6. Nouzille, Vincent, 1959- ..., Les tueurs de la République : assassinats et opérations spéciales des services secrets : document, Paris, J'ai lu, dl 2016, 408 p. (ISBN 978-2-290-12212-9 et 2290122122, OCLC 957659468, lire en ligne)
  7. Un chiraquien pour régler leur compte aux services. Libération, 25 juillet 2002. Lire en ligne
  8. Un émissaire pour 'apaiser' les tensions avec la Syrie. Le Figaro, 18 juillet 2007. Lire en ligne
  9. Entretiens à Damas de Jean-Claude Cousseran, Ambassade de France en Syrie, 13 septembre 2010
  10. (en) 'French envoy to visit Damascus, push Israel-Syria talks', The Jerusalem Post, 9 octobre 2010
  11. Syllabus du cours assuré à l'Institut d'Études Politiques de Paris
  12. « Enseigner le renseignement. Un cours unique en son genre avec Philippe Hayez. », sur Sciences Po (consulté le )
  13. « Entreprise & Diplomatie », sur www.entrepriseetdiplomatie.fr (consulté le )
  14. « Soixante ambassadeurs s'engagent en faveur d'Emmanuel Macron », sur lefigaro.fr, .
  15. Décret du 31 décembre 2001 portant promotion et nomination
  16. Décret du 15 mai 2006 portant promotion et nomination

Liens externes modifier