Jean Botrot

journaliste français
Jean Botrot
Nom de naissance Jean Daniel Botrot
Naissance
Vannes-sur-Cosson
Décès (à 72 ans)
Tours
Autres activités journaliste, écrivain
Distinctions honorifiques Prix Albert-Londres en 1936
Historique
Presse écrite La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Journal

Jean Botrot, né le à Vannes-sur-Cosson (Loiret) et mort le à Tours[1], est un journaliste français du XXe siècle.

Il est lauréat[2] du prix Albert-Londres en 1936 pour un reportage sur la progression du nazisme.

Carrière modifier

Jean Botrot a été rédacteur au quotidien Le Journal [3] (sur une période de 13 années, allant de 1925 à 1937[4],[5]) et a écrit de nombreux articles dans La Nouvelle République du Centre-Ouest.

En 1928, il épouse Françoise Dumont-Wilden, fille de Louis Dumont-Wilden[6] (journaliste, essayiste et critique belge (1875 – 1963)).

Il a décrit dans la période préhitlerienne la montée d’Hitler au pouvoir[2].

En 1934, il participe à une tentative d'organisation des grands reporters, l'Association française du grand reportage[7].

En 1936, à 32 ans, il a déjà parcouru[2] l’Italie, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Suisse, la Roumanie, la Pologne, la Grèce, la Belgique et l’Allemagne. Le , il reçoit le Prix Albert-Londres (il est alors le 4e lauréat pour ce jeune prix décerné pour la première fois en 1933).

En 1937, il faillit devenir Secrétaire Général de la Comédie-Française, mais retira finalement sa candidature au profit de Robert Cardinne-Petit (un de ses collègues au quotidien Le Journal)[8].

Durant la période de 1944 à 1947, Jean Botrot sera le dernier à se voir confier la Direction des services français de l'information à l'étranger (au sein du Ministère ou Secrétariat de l'Information) jusqu'à l'automne 1947 (fermeture de cette Direction)[9],[6].

Il écrit plusieurs ouvrages, dont certains dans les années 1950.

Relations modifier

Jean Botrot a établi des relations et des travaux avec ses contemporains, parmi lesquels on peut retenir:

Publications modifier

  • Jean Botrot, Le centenaire de l'indépendance grecque, vol. n°5, Larousse, coll. « Voyages à travers l'actualité mondiale », , 34 p.
  • Jean Botrot, Le Péché d'orgueil, Mercure de France, (ISBN 2-7152-0864-2, présentation en ligne)
  • Jean Botrot, Une Allemagne toute neuve, Grasset, , 257 p.

Notes et références modifier

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b et c « L'express du Midi, édition de Toulouse, du dimanche 17 mai 1936, page 2, 2ème colonne » (consulté le )
  3. a b et c « Fiche de Jean Botrot sur la base de données data.bnf.fr de la Bibliothèque nationale de France » (consulté le )
  4. « Le Journal (Paris. 1892) Le Journal, sur la base de données des 53 années de publications, sur gallica.bnf.fr de la Bibliothèque nationale de France » (consulté le )
  5. Selon la référence suivante, le dossier personnel de Jean Botrot au quotidien Le Journal daterait de 1926 à 1938, en léger décalage avec les articles publiés dans le quotidien, entre 1925 et 1937 suivant les archives du journal ; « Dossiers personnels du quotidien Le Journal, sur le site gouvernemental Salle des inventaires virtuelle » (consulté le )
  6. a b et c Catherine Lanneau, L'inconnue française : La France et les Belges francophones (1944-1945), t. 1, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles, coll. « Enjeux Internationaux », , 589 p. (ISBN 978-90-5201-397-8, lire en ligne), p.138
  7. Paul Aron, Le littéraire en régime journalistique : Entre journalisme et littérature, l’institution du reportage, t. 11, (lire en ligne)
  8. a b et c Robert Cardinne-Petit, Les Secrets de la Comédie Française 1936-1945, Nouvelles Editions Latines, (lire en ligne), page 61
  9. Annie Guénard, De la reconstruction à l'éviction : Entre 1944 et 1949, une politique culturelle française en Europe centrale et orientale confrontée à l'organisation du Bloc communiste, t. 36, coll. « Matériaux pour l'histoire de notre temps », (lire en ligne), page 22 (3e colonne)
  10. « Fiche d’Édouard Helsey sur la base de données Wikidata » (consulté le )

Liens externes modifier