Jean Jacques Schilt
Pour les articles homonymes, voir Schilt.
Ne doit pas être confondu avec Jean-Jacques Schilt.
Jean Jacques Schilt, né le à Bouquenom (Bas-Rhin), mort le à Ainhice-Mongelos (Pyrénées-Atlantiques), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
| Jean Jacques Schilt | ||
 | ||
| Naissance | Bouquenom (Bas-Rhin) |
|
|---|---|---|
| Décès | (à 81 ans) Ainhice-Mongelos (Pyrénées-Atlantiques) |
|
| Origine |  France
|
|
| Arme | Infanterie | |
| Grade | Général de brigade | |
| Années de service | 1779 – 1815 | |
| Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
|
modifier  |
||
États de service
modifierIl entre en service le , comme volontaire au corps de Nassau-Siegen, et il est envoyé à l’armée des côtes de Bretagne. Il se trouve à l’attaque de l’île de Jersey, ainsi qu’à la défense de la baie de Cancale contre les Anglais. Il devient caporal le , fourrier le , et sergent-major le dans les chasseurs Cantabres.
Il est nommé quartier-maître au 5e bataillon d’infanterie légère le , et capitaine le . Il sert à l’armée des Pyrénées occidentales dès sa création le , et il passe chef de bataillon le . Il se distingue lors de la guerre du Roussillon, à la vallée de Bastan, le , ainsi qu’à la prise des lignes d’Irun, des forteresses de Fontarrabie et de Saint-Sébastien.
Il est promu général de brigade le , et il commande la 2e brigade de la 1re division du général Frégeville en . Il participe à la prise des villes de Vitoria et Bilbao en . Le , il prend le commandement de la 3e brigade de la 3e division d’infanterie du général Willot à l’armée de l’Ouest. Le , il est affecté dans la 13e division militaire.
Le , il rejoint la 1re division de réserve en Italie, puis le suivant il est à la tête de la brigade d’infanterie de la division du général Monnier. Il se distingue lors du passage du Tessin le , à l’affaire de Turbigo et à la bataille de Marengo le . De 1801 à 1804, il est en garnison à Venise, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis commandeur de l’ordre le . Il passe ensuite dans la 8e division militaire avant de revenir à l’armée d’Italie le . Le , il commande la 4e brigade de la 5e division d’infanterie.
Le , il est appelé au commandement de la 2e brigade de la 1re division d’infanterie, puis le il commande Palmanova. À la liberation de Palmanova le , il s’empare de Trieste où il trouve une grande quantité d’armes et de provisions de guerre. Le , il commande temporairement la 3e division militaire à Mantoue, et le , il est à la tête de la 1re brigade de la 1re division d’infanterie du 4e corps d’armée qui est resté en Italie. Il est créé baron de l’Empire le .
Rentré en France, il est mis en non activité en , et il est admis à la retraite le . Il meurt le , à Ainhice-Mongelos.
Dotation
modifier- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur Rome.
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs en Hanovre.
Armoiries
modifier| Figure | Nom du baron et blasonnement |
|---|---|
 
|
Armes du baron Jean Jacques Schilt et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
Coupé, au premier parti, à dextre palé d'azur et d'or de six pièces ; à sénestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'azur à la grenade enflammée d'or, surmontée de deux molettes du même - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/2480/7 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 224.
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 484.
- Antoine Jay, Etienne de Jouy et Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française ont acquis de la célébrité par leurs actions…, tome 18, Paris, librairie historique, , 496 p. (lire en ligne), p. 446.
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 434
Notes et références
modifier
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
