Jean Joseph Louis Frédéric de Carrière

haut fonctionnaire français

Le chevalier Jean Joseph Louis Frédéric de Carrière est un haut fonctionnaire français, né à Montpellier le , mort à Paris (10e) le .

Jean Joseph Louis Frédéric de Carrière
Fonctions
Préfet de l'Ardèche
-
Sous-préfet d'Abbeville
à partir de
Sous-préfet de Prades
à partir de
Sous-préfet de Carcassonne
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/157/8)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Fils du secrétaire aux États Généraux de la province de Languedoc, il commence sa carrière en 1810 au Conseil d'État en qualité d'auditeur. L'année suivante, il devient sous-préfet de Carcassonne (Aude) et le reste jusqu'aux Cents Jours. Il reprend ses fonctions de sous-préfet de l'Aude sous la Restauration, et les quitte en 1816, époque de la suppression des sous-préfectures de chefs-lieux de départements. En 1815, sous la première Restauration, il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur.

En 1816, il est nommé sous-préfet de Prades (Pyrénées-Orientales). Il y marque son passage en s'occupant de l'amélioration des routes.

Le , il est nommé sous-préfet d'Abbeville (Somme), où il est installé le . Il contribue activement à la création d'une bibliothèque publique dans le chef-lieu de l'arrondissement. Il s'occupe également à une traduction en vers des Bucoliques de Virgile.

Le , il est nommé préfet de l'Ardèche et le reste jusqu'à la chute de Charles X, en 1830. Il refuse de se rallier au nouveau Gouvernement et s'oppose à ce que le drapeau tricolore soit arboré sur l'hôtel de ville. Le , il résilie lui-même ses fonctions de sous-préfet, ne pouvant les exercer conformément au serment prêté au dernier roi bourbon. Le roi lui avait accordé le titre de vicomte pendant son séjour à la préfecture de Privas.

Il rentre ensuite dans la vie privée et se fixe à Paris.

Il épouse, le , au château de Freschines (Loir-et-Cher), sa cousine germaine, Marie-Antoinette-Louise-Elisabeth de Bénezet, et en a deux fils : Firmin-Louis-Albert, né à Abbeville (Somme) le , et Laurent-Louis-René de Carrière, futur capitaine au 3e régiment des tirailleurs algériens, né à Paris le .

Il est nommé membre résidant de la Société d'Émulation d'Abbeville le , puis devient correspondant, jusqu'en 1843.

Bibliographie

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  • Les officiers des États de la province de Languedoc, Paris, Aubry, 1865, sur Gallica.

Sources

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  • Les Préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870 : répertoires nominatif et territorial, Paris, Archives nationales, 1981.
  • Armand Boucher de Crèvecœur, « Notices sur la vie et les œuvres des membres résidants de la Société d'Émulation d'Abbeville depuis sa fondation jusqu'à nos jours », Mémoire Société d'Émulation d'Abbeville, no tome 18, 4e série,‎ , p. 244-245.
  • Biographie des hommes du jour, éd. Germain Sarrut et B. Saint-Edme, Paris, H. Krabbe, 1841, tome 5, 2e partie, p. 240-241.
  • Ex-libris, avec biographie, sur le site du Réseau des médiathèques de Montpellier agglomération.
  • Armorial général des d'Hozier ou registres de la noblesse de France, registre 7 complémentaire, Paris, Firmin Didot, 1869, p. 437.

Notes et références

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Liens externes

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