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Jean Louis Buttner

orfèvre strasbourgeois
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Jean Louis Buttner[1] est un orfèvre actif à Strasbourg dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle[2].

Jean Louis Buttner
Naissance
Décès
(à 70 ans)
StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

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Biographie modifier

Issu d'une dynastie strasbourgeoise d’orfèvres luthériens, originaire de Königsberg (Prusse-Orientale), fils de Jean Frédéric I (1719-1778), il naît le 21 mai 1769 à Strasbourg. En 1781 il entre en apprentissage dans l'atelier de ses frères aînés, Jean Frédéric II (1749-1786) et Jean Jacques (1756-1842), tous deux orfèvres-bijoutiers[2].

Haut-relief en grès surmontant la porte d'entrée de la maison aux Cigognes.

Il est reçu maître en 1786 et adopte le poinçon « JLB », composé des trois lettres entrelacées[2].

En 1793 il est enrôlé dans l’armée, puis réquisitionné en 1794 pour réparer les armes à la manufacture de Strasbourg. En 1797 il est dégagé de cette obligation. Il séjourne à Paris en l'an VI[3], voyage en Flandre et revient à Strasbourg en 1798. L'année suivante il se marie et en 1803 il quitte la rue des Hallebardes pour s’installer au 14, rue des Orfèvres dans la maison « Aux deux Cigognes », où un autre maître-orfèvre luthérien Jacques Henri Alberti avait déjà installé son atelier et dans laquelle il était mort en 1795[4].
Là, Jean Louis Buttner se consacre surtout à la joaillerie-bijouterie, mais réalise également des pièces d’orfèvrerie[2].

Il meurt à Strasbourg en 1840[2].

Son fils Charles Auguste (1809-1866), qui s'est formé auprès de son père et a travaillé avec lui, rachète la maison aux Cigognes[2].

Œuvre modifier

Le musée des Arts décoratifs de Strasbourg détient une collection de vaisselle et conserve également son livre-journal de 1803 à 1806[2].

  • Cuiller à thé ou à café[5].
    Cuiller à thé ou à café[5].
  • Gobelet[6].
    Gobelet[6].
  • Ensemble de quatre pelles à sel[7].
    Ensemble de quatre pelles à sel[7].
  • Ensemble de quatre salières[8].
    Ensemble de quatre salières[8].
  • Pince à sucre[9].
    Pince à sucre[9].
  • Pelle à tarte[10].
    Pelle à tarte[10].

De nombreuses pièces de vermeil se trouvent dans les collections privées d'Alsace[3].

Notes et références modifier

  1. ↑ ou Johann Ludwig Büttner
  2. ↑ a b c d e f et g Jean Daniel Ludmann, « Büttner », Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 5, 1984, p. 436
  3. ↑ a et b Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises, Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742)
  4. ↑ Christian Wolff, « Alberti, Jacques Henri », Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 1, p. 28, [lire en ligne]
  5. ↑ « Cuiller », base Joconde [1]
  6. ↑ « Gobelet », base Joconde [2]
  7. ↑ « Pelle à sel (4) », base Joconde [3]
  8. ↑ « Salière (4) », base Joconde [4]
  9. ↑ « Pince à sucre », base Joconde [5]
  10. ↑ « Pelle de service », base Joconde [6]

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Hans Haug (dir.), Le siècle d’or de l’orfèvrerie strasbourgeoise : exposition au profit de la collection d'orfèvrerie des musées de Strasbourg, Paris, Jacques Kugel, 10-31 octobre 1964
  • Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
  • Jean Daniel Ludmann, « Büttner », Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 5, 1984, p. 436, [lire en ligne]
  • Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN 978-2901833802)

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