Jean Pirmez
Jean Pirmez (né à Châtelineau le et mort à Châtelineau le ) est un homme politique belge à tendance libérale modéré.
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Biographie
modifierJean Pirmez est le fils d'Édouard Pirmez, ancien maire de Thuin, et de Rosalie Wyart, et le frère de Sylvain Pirmez. Après des études au collège de Namur et des cours de droit à l'Université d'État de Louvain, Jean Pirmez fut élu maire de Châtelineau, en 1818, à l'âge de vingt-trois ans. C'est cette même année qu'il fut élu pour siéger aux États provinciaux.
Très actif lors des événements de 1830, il fut élu député au Congrès national et participa activement à l'établissement de la constitution belge. Il défendit devant cette assemblée le projet d'une union personnelle entre la France et la Belgique, à travers la personne de Louis-Philippe[1]. En 1831, il fut élu député de l'arrondissement de Charleroi et siégea à la Chambre des représentants de 1831 à 1833 et de 1835 à 1856. Il se retira de la vie politique pour laisser la place à son neveu : Eudore Pirmez.
Carrière politique
modifier- Maire de Châtelineau
- Membre des États provinciaux de 1818 à 1830.
- Membre du Congrès national de 1830 à 1831.
- Député de l'arrondissement de Charleroi à la Chambre des représentants de 1831 à 1833 et de 1835 à 1856.
Distinctions
modifier- Décoré de la Croix de fer.
- Officier de l'Ordre de Léopold.
Notes
modifier- Jean Stengers, Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918, tome 1, Les Racines de la Belgique, éditions Racine, Bruxelles, 2000 (ISBN 2-87386-218-1), p. 209.