Jeanne Ire d'Auvergne

comtesse d'Auvergne et de Boulogne, reine de France par son mariage avec Jean II
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Jeanne d'Auvergne[1] ou Jeanne de Boulogne ( - ) est une comtesse d'Auvergne et de Boulogne, devenue reine de France par son second mariage avec le futur Jean le Bon, alors duc de Normandie.

Jeanne Ire d'Auvergne et de Boulogne
Illustration.
Jeanne d'Auvergne (à gauche). Miniature de Jean Fouquet dans les Grandes Chroniques de France vers 1455.
Titre
Reine de France

(10 ans, 1 mois et 7 jours)
Couronnement
en la cathédrale Notre-Dame de Reims
Prédécesseur Blanche de Navarre
Successeur Jeanne de Bourbon
Duchesse de Normandie

(6 mois et 13 jours)
Prédécesseur Bonne de Luxembourg
Successeur Jeanne de Bourbon
Comtesse d'Auvergne et de Boulogne

(28 ans, 1 mois et 23 jours)
Avec Philippe
(1338-1346)
Jean
(1350-1360)
Prédécesseur Guillaume XII
Successeur Philippe Ier
Biographie
Dynastie Maison d'Auvergne
Date de naissance
Date de décès (à 34 ans)
Lieu de décès Vadans
Sépulture Nécropole royale de la basilique de Saint-Denis
Père Guillaume XII d'Auvergne
Mère Marguerite d'Évreux
Conjoint Philippe de Bourgogne (1343-1346)
Jean II de France (1350-1360)
Enfants Avec Philippe de Bourgogne
Jeanne de Bourgogne
Marguerite de Bourgogne
Philippe Ier de Bourgogne

Avec Jean II de France
Blanche de France
Catherine de France

Héritier Philippe Ier de Bourgogne
Religion Catholicisme

Jeanne Ire d'Auvergne

Biographie

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Fille de Guillaume XII, comte d'Auvergne et de Boulogne, et de Marguerite d'Évreux, elle hérite des comtés d'Auvergne et de Boulogne à la mort de son père en 1332[2].

Le mariage avec l'héritier de Bourgogne

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Elle épouse en premières noces Philippe de Bourgogne dit Monsieur, fils et héritier d'Eudes IV, duc de Bourgogne et de Jeanne de France, comtesse d'Artois et de Bourgogne. De ce mariage sont nés :

  • Jeanne de Bourgogne (1344-1360) fiancée à Amédée VI, comte de Savoie ;
  • Marguerite de Bourgogne (née en 1345 ; morte jeune) ;
  • Philippe de Rouvres (1346-1361), duc de Bourgogne, comte de Bourgogne, d'Artois, de Boulogne et d'Auvergne.

Son mari meurt le , suivi de sa belle-mère, le et de son beau-père le . Son fils Philippe hérite alors du duché de Bourgogne, ainsi que des comtés de Bourgogne et d'Artois. Comme il n'a que deux ans et demi à la mort du duc Eudes IV, Jeanne d'Auvergne assure la régence des États de son fils.

Reine de France

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Jeanne de Bourbon de la maison d'Auvergne[3]

Le [4], elle se remarie avec Jean de France, duc de Normandie, fils du roi de France Philippe VI. Leur union est consacrée à la chapelle du château royal de Sainte-Gemme (parfois appelé aussi Saint-James et aujourd'hui disparu) à Feucherolles, près de Saint-Germain-en-Laye[5],[6]

À la mort de Philippe VI, son mari devient roi de France, le , sous le nom de Jean II le Bon. De ce mariage sont nés :

  • Blanche (1350 † 1350) ;
  • Catherine (1352 † 1352) ;
  • Un fils (1354 † 1354).

Elle meurt lors d'une épidémie de peste, au château de Vadans, en Franche-Comté, près de Poligny, en fin septembre 1360[7].

Deux ans avant sa mort, en , elle avait passé commande de son tombeau ainsi que de celui de son premier mari, Philippe de Bourgogne, destiné à la Sainte-Chapelle de Dijon. L'artiste retenu, Jean de Soignoles[8], maçon et imagier parisien, avait auparavant travaillé de 1349 à 1351 à Avignon, avec Pierre Boye et Jean David, à la réalisation du monument funéraire de Clément VI pour l'abbaye de la Chaise-Dieu[9],[10].

Ascendance

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  1. Sa généalogie sur le site Medieval Lands.
  2. Étienne Baluze, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne justifiée par chartes, titres, histoires anciennes & autres preuves authentiques, t. 1, (lire en ligne), p. 132-135
  3. Étienne Baluze, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne justifiée par chartes, titres, histoires anciennes & autres preuves authentiques, t. 1, (lire en ligne)
  4. Ernest Petit (historien), Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, tome IX, p. 10.
  5. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, tome IX, pp. 10-11.
  6. Jules Viard, archiviste paléographe, conservateur aux Archives nationales, et Eugène Déprez, archiviste du Pas-de-Calais, Chroniques de Jean le Bel, 1905, tome II, note 2 de bas de page 184.
  7. Ernest Petit (historien), Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, tome IX, p. 218.
  8. Son nom de famille est orthographié de diverses façons dans les sources : Soignolles, Sanholis, Sanhols...
  9. Bruno Donzet et Christian Siret, Les Fastes du gothique : le siècle de Charles V (Galeries nationales du Grand Palais, -), ministère de la Culture, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1981, p. 434 ; Michèle Beaulieu et F. Baron, « Note sur quelques sculptures du Moyen Âge en relation avec la région auvergnate », Actes du 88e Congrès national des sociétés savantes Clermont-Ferrand 1963. Section d'archéologie, 1965, p. 303-310. [lire en ligne].
  10. J. Simonnet, « Marché passé avec maître Jean de Soignoles… », Revue des sociétés savantes des départements, 3e série, tome IV, 1864, p.  453-455 [lire en ligne].

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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