Johann Valentin Andreae

théologien allemand

Johann Valentin Andreæ, ou Johannes Valentinus Andreæ, ou Johannes Valentinus Andreä (né le et mort le [1]) est un théologien allemand, qui serait l'auteur du livre Chymische Hochzeit Christiani Rosenkreutz anno 1459 (Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz) paru en 1616 à Strasbourg.

Johann Valentin Andreae
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
StuttgartVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Hospitalhof Stuttgart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Der MürbeVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
De Valentia Florentius, de Valentia AndreasVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Johannes Andreae (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gottlieb Andreae (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Avec la Fama Fraternitatis et la Confessio Fraternitatis, ce livre compte parmi les trois qui ont fait connaître l'existence de la fraternité des Rose-Croix au public.

Biographie

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Andreæ étudia au séminaire de Tubingen. Il acquit une rare culture dans les langues anciennes et modernes, les mathématiques, les sciences naturelles, l'histoire, la géographie, la généalogie et la théologie. Il laissa une œuvre considérable.

C'était également un cavalier accompli. Il subit l'influence de Johann Arndt (1555-1621), grand prédicateur mystique, et de ses amis Tobias Hess (1568-1614), Christophe Besold et Wilhelm Wense, dont la vie voulait être une imitation de Jésus-Christ et qui formaient ensemble un cercle influent, dit Cénacle de Tübingen.

Ces supposés « Rose-Croix », ou inspirateurs du rosicrucianisme, prêchaient, contre le dogmatisme et le ritualisme de l'Église, la nécessité d'une vie toute d'esprit et d'amour, la droiture, la lutte contre les tendances mauvaises, l'intégrité de l'esprit, l'austérité des mœurs, la charité, la justice, affirmant que seule une vie sainte permet l'entrée dans le cœur humain du Saint-Esprit qui unit l'homme à Dieu et lui confère ses dons.

Œuvres

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  • Gesammelte Schriften, Stuttgart, 1995 sq., 20 vol.

L'œuvre majeure qui lui est attribuée s'intitule : Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz en l'an 1459 (vers 1603-1605, 1re éd. 1616), trad. Serge Hutin, éditions du Prisme, 1973, 165 p. ; trad. Bernard Gorceix, La Bible des Rose-Croix, PUF, 1970. En 1619, il fait éditer chez Johan Thiemen le Practica Leonis Viridis[2] avec comme sous titre : Der rechte und wahre fusteig zu dem koniglichen chymischen hochzeit saal F.R.C. (le juste et véritable sentier d’accès à la salle des Noces Chymiques Royales F. R. C.)[3]. Il avait annoncé cet ouvrage page 23 des Noces Chymiques (promissum autoris)[4]. Il y dévoile le symbolisme alchimique et mystique des Noces Chymiques. Traduction française 2017[5].

Il a contribué aux autres manifestes rosicruciens : La Fama Fraternitatis du vénérable Ordre de la Rose-Croix (1614), Confessio fraternitatis (1615, en all. avec trad. latine). Trad. Bernard Gorceix, La Bible des Rose-Croix, PUF, 1970.

Œuvres en ligne  :

  • Œuvres écrites en allemand :
  • Allgemeine und General Reformation der gantzen weiten Welt, Wessel, Kassel, 1614.
  • Ein Geistlich Gemäld […] Von Herrn Huldrich StarckMann […] entworffen und auffgezeichnet, Werlin, Tübingen, 1615.
  • Fama Fraternitatis oder Entdeckung der Brüderschafft des löblichen Ordens deß RosenCreutzes, Hünefeld, Danzig, 1615.
  • Vom Besten und Edelsten Beruff des wahren Diensts Gottes wider der Welt verkehrtes und unbesonnenes Urtheil, Zetzner, Straßburg, 1615.
  • Geistliche Kurtzweil zu Ergetzligkeit einfältiger Christen mitgetheilt, Zetzner, Straßburg, 1619.
  • Practica Leonis Viridis, das ist : Der rechte und wahre fusteig zu dem koniglichen chymischen hochzeit saal F.R.C., 1619.
  • Christliche Leichpredig bey der Begräbnis des Pauli Ruckheri, Werlin, Tübingen, 1627.
  • Die Augspurgische Confession. Auff das einfältigste in ein Kinderspil gebracht, Straßburg, 1631.
  • Sumarischer Extract deren in dem löblichen Hertzogthumb Würtemberg wolhergebrachter Evangelischer Kirchenzucht und Ordnungen, Rößlin, Stuttgart, 1639.
  • Ehrengedächtnuß deß Christlichen Lebens, gedultigen Leidens, und seligen Sterbens deß weilund Wolehrwürdig: und Hochgelehrten Herren, M. Johann Cunradi Goebelii, Rößlin, Stuttgart, 1644.
  • Lied Mit Freuden will ich singen in dieser Morgenstund (EG 663 in Baden-Württemberg).
  • Theophilus, Nachdruck: Henninger, Heilbronn, 1878 (Digitalisat in der Digitalen Bibliothek Mecklenburg-Vorpommern).

Dans la littérature

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  • Jorge Luis Borges le mentionne brièvement dans sa nouvelle Uqbar, Tlön, Orbis Tertius dans son livre Ficciones (1944).
  • Umberto Eco le mentionne tout au long de son roman Le Pendule de Foucault (1988).

Notes et références

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  1. data.bnf.fr
  2. Johann Valentin Andreae (trad. de l'allemand), PRACTICA LEONIS VIRIDIS Explication des NOCES CHYMIQUES DE CHRISTIAN ROSENKREUTZ,, Toulouse, Éditions Clara Fama, , 169 p. (ISBN 978-2-917794-26-5, lire en ligne)
  3. (de) « practica leonis viridis ».
  4. (de) Johann Valentin Andreä, Chymische Hochzeit Christiani Rosencreutz anno 1459, Zetzner, (lire en ligne).
  5. Valentin Andreae (trad. de l'allemand), Practica leonis viridis : explication des "Noces chymiques [de] Christian Rosenkreutz", 1619, Plaisance, Éditions Clara Fama, , 167 p. (ISBN 978-2-917794-26-5).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Roland Edighoffer, Rose-Croix et société idéale selon Johann Valentin Andreæ, Neuilly-sur-Seine, Arma Artis, 1982-1987, 2 vol.
  • Roland Edighoffer, Andreæ, Johann Valentin, dans Wouter J. Hanegraaff (éd.), Dictionary of Gnosis and Western Esotericism, Leyde, Brill, 2005, t. I, p. 72-75.
  • Edouard Mehl, « La science capitale : Johann Valentin Andreæ et les mathématiques », dans C. von Greyerz, Thomas Kaufmann, Kim Siebenhüner, Roberto Zaugg (éds.), Religion und Naturwissenschaft, München, Gütersloher Verlagshaus, 2010, pp. 198-216.
  • Frances Yates, La lumière des Rose-Croix (1972), trad., C.A.L., 1978, chap. 3-5.

Articles connexes

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Liens externes

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