José Antonio Ardanza
José Antonio Ardanza Garro, né le à Elorrio (Biscaye) et mort le à Gautegiz Arteaga (Biscaye), est un homme politique espagnol membre du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV).
José Antonio Ardanza | |
José Antonio Ardanza en 2011. | |
Fonctions | |
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Président du gouvernement basque | |
– (13 ans, 11 mois et 7 jours) |
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Monarque | Juan Carlos Ier |
Gouvernement | Ardanza I, II, III et IV |
Législature | IIe, IIIe, IVe, Ve |
Coalition | PNV (1985-87) PNV-PSOE (1987-91) PNV-EA-EE (1991) PNV-PSOE (1991-95) PNV-PSOE-EA (1995-98) PNV-EA (1998-99) |
Prédécesseur | Carlos Garaikoetxea |
Successeur | Juan José Ibarretxe |
Biographie | |
Nom de naissance | José Antonio Ardanza Garro |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Elorrio (Espagne) |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Gautegiz Arteaga (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | EAJ-PNV |
Diplômé de | Université de Deusto |
Profession | Juriste d'entreprise |
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Présidents du gouvernement basque | |
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Après avoir été maire de Mondragón entre 1979 et 1983, puis chef de l'exécutif du Guipuscoa, il devient en 1985 président du gouvernement basque. Il détient le record de longévité à ce poste avec près de 14 ans au pouvoir, principalement en coalition avec le Parti socialiste. Il rejoint le secteur de l'entreprise après son retrait de la vie politique, à l'occasion des élections de 1998.
Biographie
modifierÉtudes et vie professionnelle
modifierJosé Antonio Ardanza Garro naît le à Elorrio. Il étudie le droit à l'université de Deusto, où il obtient une licence. Il travaille ensuite comme conseiller juridique à la Caja Laboral Popular, de 1969 à 1983[1].
Débuts et ascension politique
modifierSympathisant du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV) dans sa jeunesse, José Antonio Ardanza siège entre 1962 et 1966 au sein de la direction d'EGI, la branche juvénile du parti, alors dans la clandestinité[2]. À cette période, il rompt avec ETA, fondée par la génération ayant précédé la sienne à la direction d'EGI, en raison de son choix de recourir à l'action violente[3]. Conservateur nationaliste aux fortes convictions chrétiennes, il milite activement pour la création puis le déploiement des ikastolas[3].
Il se présente en 1979 aux élections municipales à Mondragón, comme indépendant sur la liste de l'EAJ/PNV. Élu maire à l'issue du scrutin, il adhère peu après au Parti nationaliste[3]. En 1983, il abandonne son fauteuil de maire, étant élu aux Juntes générales de Guipuscoa[2]. Le , il est investi au second tour, en minorité, député général, c'est-à-dire président de la Députation forale, l'exécutif du territoire[4].
Lehendakari
modifierAprès que Carlos Garaikoetxea a démissionné en raison d'un désaccord sur la répartition des compétences entre le Gouvernement basque et les territoires historiques[1], José Antonio Ardanza est choisi en décembre 1984 par l'assemblée nationale du Parti nationaliste basque comme futur président du gouvernement du Pays basque (lehendakari), après les refus exprimés par le président du PNV Xabier Arzalluz (es) et le vice-lehendakari Mario Fernández (es)[5]. Après que le PNV et le Parti socialiste (PSE-PSOE) ont conclu un accord de législature[6], José Antonio Ardanza est investi lehendakari le par le Parlement, par 34 voix pour[7].
Son accession au pouvoir se produit dans le contexte d'une scission du PNV, emmenée par Garaikoetxea et qui donne naissance à Eusko Alkartasuna (EA)[1]. Chef de file aux élections régionales anticipées de 1986, il obtient un résultat décevant et fait le choix d'une coalition gouvernementale avec le Parti socialiste[8], qu'il maintiendra peu ou prou jusqu'en [1]. Il reste au pouvoir jusqu'en 1999, établissant le record de longévité à ce poste[8].
Son mandat est marqué par les attentats d'ETA, qui causent plus de 300 morts. Son bilan comprend notamment la signature, en , du pacte d'Ajuria Enea entre six partis politiques dont l'objectif est l'éradication de l'organisation terroriste indépendantiste. Ses gouvernements assurent le déploiement progressif de l'Ertzaintza, la police de la communauté autonome, et prennent la décision de créer le musée Guggenheim de Bilbao[1].
Retrait de la politique
modifierEn , José Antonio Ardanza indique qu'il ne sera pas candidat à sa succession lors des élections régionales de 1998. Il est donc remplacé au début de l'année par Juan José Ibarretxe, lui aussi issu du Parti nationaliste basque[1].
Il devient cette même année président de l'entreprise Euskaltel, poste qu'il occupe jusqu'en 2011. Il avait été victime, l'année précédente, d'un infarctus du myocarde. Il se voit décerner, en , la croix de l'Arbre de Guernica par le gouvernement régional du socialiste Patxi López, soit la plus haute distinction de la communauté autonome[1].
Mort
modifierJosé Antonio Ardanza meurt le à Gautegiz Arteaga, à l'âge de 82 ans[9].
Notes et références
modifier- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « José Antonio Ardanza » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Biografía de José Antonio Ardanza », EiTB, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Muere a los 82 años José Antonio Ardanza, el lehendakari más longevo de la historia », El Periódico, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) José Luis Barbería, « Un político casi desconocido, de pasado radical », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Arantza Elu, « El PNV mantiene el control de las diputaciones vascas », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Tonia Etxarri, « José Antonio Ardanza, diputado general de Guipúzcoa, candidato del PNV para 'lendakari' », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) José Luis Barbería, « Sellado el pacto de legislatura PNV-PSOE, decisivo para la organización de la autonomía vasca », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Tonia Etxarri, « Ardanza jura mañana en Guernica el cargo de 'lendakari' », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Ander Goyoaga, « Muere José Antonio Ardanza, el lehendakari que más tiempo estuvo al frente del Gobierno vasco », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Fallece el lehendakari José Antonio Ardanza », EiTB, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :