Joseph-Auguste Charlot

compositeur français

Joseph-Auguste Charlot est un compositeur français né le à Nancy et mort le à Sèvres.

Joseph-Auguste Charlot

Naissance
Nancy, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 44 ans)
Sèvres, Drapeau de la France France
Activité principale Compositeur, chef de chant
Style Musique classique
Lieux d'activité Opéra-Comique, Société des concerts du Conservatoire
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman (piano), Michele Carafa (composition)
Récompenses Prix de Rome (1850)

Biographie

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Joseph-Auguste Charlot naît le à Nancy[1],[2].

Il entre jeune au Conservatoire de Paris, où il obtient un 1er prix de solfège en 1838, un 1er prix de piano dans la classe de Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman en 1841, puis un 1er prix d'harmonie et d'accompagnement en 1842. Au sein de l'établissement, il étudie aussi la composition avec Michele Carafa[1],[3].

Au concours du Prix de Rome, il obtient une mention honorable en 1846, un deuxième second grand prix en 1847, enfin, le premier grand prix en 1850 avec sa cantate Emma et Eginhard sur un texte d'Anne Bignan[4],[3].

En 1851 et 1852, Joseph-Auguste Charlot est pensionnaire à la villa Médicis. Comme envois de Rome, il est notamment l'auteur d'une Messe solennelle (Kyrie, Gloria et Credo)[5],[3].

À son retour à Paris, intéressé par la scène mais ne trouvant pas d'auteur de livret, il devient accompagnateur puis chef de chant à l'Opéra-Comique pour gagner sa vie[2],[3].

Le 28 octobre 1866, il est également reçu sociétaire des Concerts du Conservatoire en tant que chef de chant, en remplacement d’Eugène Vauthrot[4],[3].

Il meurt à Sèvres le [3],[5].

Comme compositeur, Joseph-Auguste Charlot est l'auteur de plusieurs mélodies, dont un recueil de dix publié par Hartmann à titre posthume qui contient le Géant, sur un texte de Victor Hugo, œuvre « d'une inspiration large, mâle et puissante[2] ».

Il est aussi l'auteur de diverses réductions au piano d'ouvrages lyriques, notamment Le Housard de Berchini d'Adolphe Adam, Le Pardon de Ploërmel de Giacomo Meyerbeer, Lalla-Roukh de Félicien David ou L’Ours et le Pacha de François Bazin[3].

Références

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  1. a et b Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 719
  2. a b et c François-Joseph Fétis et Arthur Pougin, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Supplément et complément, t. 1, Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne), p. 171
  3. a b c d e f et g Denis Havard de la Montagne, « Prix de Rome 1850-1859 : Joseph Charlot », sur www.musimem.com, 2001/2017 (consulté le )
  4. a et b « CHARLOT Joseph-Auguste », sur Bru Zane Media Base (consulté le )
  5. a et b « CHARLOT, Joseph-Auguste », sur acad-artlas.huma-num.fr (consulté le )

Liens externes

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