Joseph Guardo

artiste canadien
Joseph Guardo
Les bas-reliefs Art déco du cinéma Le Château
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Vue de la sépulture.

Joseph Guardo est un sculpteur et peintre né à Floridia en Sicile en 1901 et décédé à Montréal le 14 juillet 1978. Après avoir déménagé à Montréal en 1926, il y occupe deux ateliers, sur le boulevard Saint-Laurent puis sur la rue Rachel (qui abrite la galerie Graff entre 1980 et 2016)[1]. Jusqu’en 1970, il réalise de statues, de bas-reliefs, de monuments funéraires, en plus de médaillons, linteaux et chapiteaux, mais également des murales réalisées en peinture et d’autres en carreaux de céramique émaillée. Il travaille avec divers matériaux : bronze, bois, marbre et pierre, ainsi que peinture et céramique[2].

Au cours de sa carrière, Guardo se consacre principalement à l'art chrétien surtout dans la région de Montréal. Il réalise des bas-reliefs pour la maison mère de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne en 1942, ainsi que plusieurs statues et tableaux pour l'Oratoire-Saint-Joseph au début des années 1950. En 1952 il réalise une grande murale de 36 pieds de haut à l'église Saint-Louis-de-France qui dépeignait le couronnement du jeune roi Louis IX devant la cathédrale Notre-Dame, et qui est détruite avec cette église en 2011 malgré les efforts pour le préserver[1],[3]. En 1959 et 1960, il sculpte les statues de Marguerite Bourgeoys et de Marguerite d'Youville pour la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. À l'extérieur de Montréal, il crée deux peintures pour l'église de Saint-Jude en 1956. Il effectue aussi des travaux de sculpture pour le monastère des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe de 1947 à 1960 et pour le Sanctuaire du Sacré-Cœur de Beauvoir à Sherbrooke de 1958 à 1969[4].

Guardo produit également l'ornementation style Art déco pour une clientèle laïque. Au début des années 1930, il conçoit de nombreux écussons et armoiries. À Montréal, il réalise les sculptures du cinéma Monkland (1929-1930), les bas-reliefs de la façade du cinéma Le Château (1931) la décoration de la façade de l'édifice du jardin botanique (1932-1939)[5] et les bas-reliefs au Centre communautaire Notre-Dame à Sorel-Tracy. Il exécute aussi divers travaux de sculpture extérieure pour des écoles, des appartements, des édifices publics et des cimetières[2],[4].

Références modifier

  1. a et b Kevin Cohalan, « L’héritage mis au rancart : Une oeuvre disparue à jamais », La Société d’histoire et de généalogie du Plateau-Mont-Royal,‎ hiver 2011-2012, p. 8-9 (lire en ligne)
  2. a et b « Joseph Guardo », sur Art Public Montréal (consulté le )
  3. Isabelle Paré, « Patrimoine religieux - Une monumentale murale de Joseph Guardo a été détruite au début de 2011 », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. a et b « Guardo, Joseph », sur Répertoire du patrimoine culturel au Québec
  5. « 80 ans d'histoire et d'archives au Jardin botanique de Montréal : Album photo de la construction et les débuts du Jardin botanique de Montréal [Jardin botanique de Montréal] », sur www2.ville.montreal.qc.ca (consulté le )

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