Joseph Ravoahangy-Andrianavalona

médecin et homme politique malgache

Joseph Ravoahangy-Andrianavalona, né le à Fianarantsoa et mort le à Tananarive (Madagascar), est un homme politique français. Il a été membre de l'Assemblée nationale constituante du -, de la 2e Assemblée nationale constituante du - et de la 1re législature du au .

Joseph Ravoahangy-Andrianavalona
Fonctions
Député français

(5 ans, 7 mois et 27 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Circonscription Madagascar
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire (Quatrième République)
Groupe politique MDRM
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fianarantsoa
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Tananarive
Nationalité Française

Il est aussi un des fondateurs du mouvement démocratique de la rénovation malgache ou MDRM[1].

Vie personnelle

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Joseph Ravoahangy Andrianavalona s'est marié à Flora Rabesandratana, fille de pasteur et une des premières bachelière malgache, ensemble, ils ont eu trois enfants : Josette Norosoa Ravoahangy Andrianavalona, Jacqueline Volasandratana Ravoahangy Andrianavalona et Solomahery Joseph Ramahatorakarivo Ravoahangy Andrianavalona[2].

Il appartient à la dynastie merina d'Andriamasinavalona.

Éducation

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Il a fréquenté l'école des missions protestante française, puis l'école régional publique de Fianarantsoa, ensuite il est entré dans l'école des fonctionnaires créé par Gallieni Le Myre de Villers et a rejoint l'école de médecine en 1912[3].

Vie politique

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En 1913, il a été l'un des fondateurs de la VVS, une société nationaliste secrète. Il est condamné, avec sept autres personnes, aux travaux forcés à perpétuité à cause de délit d'opinion, mais il a obtenu grâce en 1922 et donc a pu réintégrer l'école de la médecine en 1923.

De 1923-1936, il a été lieutenant du nationaliste Jean Ralaimongo. Il a dénoncé le travail forcé des jeunes dans le SMOTIG de 1926, il est à l'origine de la manifestation de 19 mai 1929 revendiquant la naturalisation de masse et officiellement.

En 1930, il a été mis en résidence forcée à Maintirano par le gouverneur Cayla. En 1935, il participe à la création du journal, la Nation malgache, et en devient rédacteur.

En 1938, il participe à la création du premier syndicat malgache. En 1945, après la mort de Jean Ralaimongo, il devient l'homme fort, et tendant à inviter le gouvernement à engager des négociations avec la délégation parlementaire malgache et à procéder à l’élection d’une Assemblée constituante malgache, en vue de l’institution d’un État malgache libre, associé à l’Union française. le candidat national à l'assemblée instituante de 1945 -1946.

Ainsi, il mène à l'assemblée de Paris son premier combat : une proposition de lois pour faire de Madagascar « un État libre, ayant son gouvernement, son parlement et son armée, au sein de l’Union française » deux proposition de résolution tendant à inviter le gouvernement à engager des négociations avec la délégation parlementaire malgache et à procéder à l’élection d’une Assemblée constituante malgache, en vue de l’institution d’un État malgache libre, associé à l’Union française[3].

Pendant les "événements de Madagascar" (mars 1947 - décembre 1948), en tant que député et représentant de son parti du Mouvement démocratique de la rénovation de Madagascar (MDRM), il est jugé et condamné à mort durant le "procès des parlementaires", qui se déroule de juillet à octobre 1948 à Tananarive. Gracié en 1949, il est placé en résidence surveillé en France jusqu'à l'indépendance.

Mandats

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Notes et références

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  1. « Joseph Ravoahangy-Andrianavalona - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  2. « Généalogie de Dr. Joseph Ravoahangy Andrianavalona », sur Geneanet (consulté le )
  3. a et b « Joseph Ravoahangy Andrianavalona: Biographie », sur TANIKO Madagascar, (consulté le )

3. I. Surun (2023), L'empire colonial français en Afrique : métropole et colonies, sociétés coloniales, de la conférence de Berlin (1884-1885) aux accords d'Evian (1962), Atlande.

Liens externes

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