Journée mondiale de la rage

La journée mondiale de la rage est, depuis 2007, une campagne de journée internationale d'après le jour de la mort, un 28 septembre, de Louis Pasteur découvreur du vaccin contre la rage[1].

Logo de la Journée mondiale de la rage.

Cette campagne est coordonnée par l'alliance globale pour le contrôle de la rage (GARC, Global Alliance for Rabies Control) , une organisation à but non lucratif avec des sièges sociaux aux États-Unis et au Royaume-Uni. C'est un des programmes des Nations unies, approuvé par des institutions comme l'organisation des Nations-Unis pour l'alimentation et l'agriculture, l'Organisation mondiale de la santé et l'Organisation mondiale de la santé animale (dite aussi OIE)[2].

Création modifier

La journée internationale contre la rage a été créée en 2007, à l'initiative de la GARC, pour unifier et coordonner les actions contre la rage dans les pays où celle-ci reste endémique, notamment en Asie et en Afrique qui représentent 95 % des décès mondiaux par encéphalite rabique[1].

La première journée s'est déroulée le 8 septembre, les autres le 28 septembre. L'un des principaux problèmes de la prévention de la rage est le défaut d'information des populations concernées, que ce soit sur la nécessité de vacciner les chiens ou sur les soins à apporter en cas de morsure[1].

En 2015, une conférence tripartite réunissant la FAO, l'OMS et l'OIE appelle à une approche coordonnée pour l'élimination globale de la rage humaine par éradication de la rage canine. En 2018, la GARC et les organisations tripartites adoptent un « plan stratégique mondial pour mettre fin aux décès humains par rage transmise par les chiens vers 2030 »[3].

Objectifs et moyens modifier

Les principaux objectifs d'une campagne de journée internationale contre la rage sont[2] :

  • de faire prendre conscience que la rage est un problème de santé publique qu'il est possible de résoudre.
  • d'éduquer et d'informer les personnes des pays endémiques de rage, notamment les enfants et les professionnels de santé.
  • de mobiliser les ressources permettant de soutenir les programmes locaux de prévention de la rage.

La GARC dispose de peu de moyens en finances comme en personnel. Une campagne se déroule sur trois axes[2] :

  1. Développement d'un site web apportant des outils d'informations et des moyens pour organiser des actions locales.
  2. Actions de promotion et de communication des évènements de campagne : logo distinctif (en 51 langues en 2016), utilisation de réseaux sociaux en particulier Facebook et Twitter.
  3. Chaque année, la campagne est centrée sur un thème spécifique représentant un message clé de prévention de la rage.

Notes et références modifier

  1. a b et c « Journée mondiale contre la rage », sur Global Alliance for Rabies Control, (consulté le )
  2. a b et c Deepashree Balaram, Louise H. Taylor, Kim A. S. Doyle et Elizabeth Davidson, « World Rabies Day - a decade of raising awareness », Tropical Diseases, Travel Medicine and Vaccines, vol. 2,‎ , p. 19 (ISSN 2055-0936, PMID 28883963, PMCID 5530963, DOI 10.1186/s40794-016-0035-8, lire en ligne, consulté le )
  3. Alireza Gholami et Ashkan Alamdary, « The World Rabies Day 2020: Collaborate and Vaccinate », Iranian Biomedical Journal, vol. 24, no 5,‎ , p. 264–268 (ISSN 2008-823X, PMID 33009769, PMCID 7640536, DOI 10.29252/ibj.24.5.263, lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier