Le Journal des chemins de fer

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Le Journal des chemins de fer, lancé sous le titre complet de Journal des chemins de fer et des progrès industriels, est un périodique français, il est le premier[1] hebdomadaire spécialisé dans le domaine des chemins de fer en France. Il est créé au début de l'année 1842 par l'Anglais Francis-Edward Whithelock[2]. Ses archives sont un témoin de l'évolution du chemin de fer.

Journal des chemins de fer
Image illustrative de l’article Le Journal des chemins de fer
Image titre de la première formule (1842-1848)

Pays France
Langue français
Périodicité hebdomadaire
Genre ferroviaire
Fondateur Francis-Edward Whithelock
Date de fondation janvier 1842
Ville d’édition Paris

ISSN 2018-8676

Histoire

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Première version 1842-1848

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Le Journal des chemins de fer et des progrès industriels créé[1] en par Francis-Edward Whithelock, sur le modèle du journal londonien Herapath's Railway Magazine, fut mis en faillite par ses créanciers à la suite de la fuite de son propriétaire effrayé par la Révolution de .

Après le rachat en 1848

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En , les banquiers bordelais Jules Mires et Moïse Millaud, l'achètent[3] pour mille francs. Il devient un journal à la fois financier, économique et généraliste, réputé pour la richesse et la qualité de ses informations dans lequel les compagnies ferroviaires font de la publicité. Il deviendra plus tard le Journal des Voyageurs[réf. nécessaire]. C'est très vite le premier journal de bourse français, qui s'intéresse à d'autres secteurs que le rail[4].

Sous l'habile direction de Jules Mires, le Journal des chemins de fer devint un centre de renseignements et d'influences. Les renseignements intéressaient une foule énorme de porteurs de titres boursiers, gros ou petits (...) avides de conseils, de directions, d'espérances. Les influences du journal se composaient de toutes les entreprises en souffrance, qui ne pouvaient se relever que par des appels de fonds. Le directeur du Journal des chemins de fer s'entremit bénévolement entre les uns et les autres, rassurant ceux-là, soutenant celles-ci, rendant aux uns la confiance, conservant aux autres leur clientèle ébranlée. Il fit si bien, que son petit journal devint une autorité en matière de finance spéculative[5].

Le journal soutint par ailleurs la candidature de Delessert, ce qui leur permet d'obtenir des subsides. Les deux banquiers associés lancent ensuite Le Conseiller du Peuple la revue dirigée par Lamartine et achètent L'Entracte et Le Moniteur du soir.

Presse concurrente

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Le journal L'Illustration, lancé[1] en par le saint-simonien Édouard Charton publiait également des articles sur le chemin de fer.

Le Journal des chemins de fer étant devenu très vite aussi un journal essentiellement financier, il est concurrencé à partir du milieu des années 1850 par deux publications importantes, La Semaine financière, lié aux Rothschild et Le Journal des actionnaires, lié aux frères Péreire.

Notes et références

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  1. a b et c Site culture.fr, Paul Smith, « Les chemins de fer atmosphériques. Première partie », dans In Situ, revue des patrimoines, Première partie, 2009 lire en ligne (consulté le 21 septembre 2010).
  2. Bulletin des lois, juillet 1845, p. 878 (autorisation d'établissement du domicile en France).
  3. Armand Fouquier, Causes célèbres de tous les peuples, v. 5, Lebrun, 1862, p. 44 intégral (consulté le 21 septembre 2010).
  4. Colling 1949, p. 238
  5. Causes célèbres de tous les peuples: Livraison 101 à 12, par Armand Fouquier, page 41

Voir aussi

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Archives numérisées en mode texte

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Archives numérisées en mode image

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Bibliographie

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  • Georges Ribeill, La révolution ferroviaire ; la formation des compagnies de chemins de fer en France (1823-1870), 1993, Paris, éditions Belin (voir pages 136-137) (ISBN 2-7011-1256-7).
  • Pierre-Charles Laurent de Villedeuil, « Bibliographie des chemins de fer », tome I, fascicules 1-2-3, Paris, Librairie Générale, 1903 (voir notice 1561 page 641).
  • Alfred Colling, La Prodigieuse Histoire de la Bourse, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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