Juan Garaizabal

sculpteur espagnol

Juan Garaizabal est un artiste conceptuel, sculpteur et graveur, qui a également expérimenté le dessin, l'art vidéo et les installations sonores et lumineuses[1]. Il est connu internationalement pour ses sculptures publiques monumentales. Ses Memorias Urbanas (Mémoires urbaines) récupèrent, avec des structures sculpturales et de la lumière des éléments architecturaux disparus, remplissant des vides urbains qui ont une importance historique[2].

Juan Garaizabal
Juan Garaizabal en 2018
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (53 ans)
Madrid (Espagne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Juan Garaizabal MarsansVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Mouvements
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
Memoria Urbana Berlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Juan Garaizabal
Signature

Biographie

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À 14 ans, il est admis à l'Académie de dessin IB 67 de Madrid où il fait des études pendant trois ans. Il termine ses études supérieures au CESEM, à Reims, en France. Lors de sa première étape comme artiste il combine la créativité artistique avec la transformation d’espaces de toutes sortes en lofts, un concept qui n'existait pas encore en Espagne. Comme artiste conceptuel, il crée une grande partie de son œuvre en se servant de ses mains ; utilisant des techniques du métal, d’électricité et de menuiserie tout comme des matériaux plastiques et de maçonnerie qu’il a acquis au fil des années[3]. Depuis 2008, son atelier principal se trouve à Berlin, en Allemagne ; il a gardé un atelier à Madrid.

Principales installations publiques

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Juan Garaizabal Memoria del Giardino

Les principales installations publiques de sculptures réalisées par l'artiste ont été :

Havana's Balcony in Museum Park Miami
Memoria Urbana Paris. Palais des Tuileries. Projet pour la Nuit Blanche 2009.

Vie personnelle

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Entre les années 1998 et 2007 il a traversé le continent africain, réalisant un voyage en plusieurs étapes avec un Mercedes-Benz Unimog comme moyen de transport. Les voyages avaient lieu une ou deux fois par an en compagnie de sa famille et amis. Depuis Madrid jusqu’au Cap. Il réside et travaille de façon fixe à Berlin et à Madrid, vie qu’il combine avec des séjours et ateliers temporels dédiés à d’autres projets autour du monde[réf. souhaitée]. Il est divorcé deux fois et a deux filles, Olivia (2003) et Casilda (2004) de son premier mariage.

Notes et références

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  1. (es) Borja Hermoso, « Interruptores de la mémoria », El País,‎ (lire en ligne Accès limité).
  2. (es) « Garaizabal presenta nuevo proyecto (vidéo) », sur Radiotelevisión Española, .
  3. (es) « El viaje a la memoria de Garaizabal », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  4. Guy Boyer, « Juan Garaizabal redonne vie à une église de Berlin », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne).
  5. (de) Eva Lindner, « Spanischer Künstler rekonstruiert Bethlehemskirche », Berliner Morgenpost,‎ (lire en ligne).
  6. (de) « Skulptur der Bethlehemskirche bleibt nach Protesten », Berliner Morgenpost,‎ (lire en ligne).
  7. (es) « Las esculturas de la memoria de Juan Garaizabal, en la Bienal de Venecia », La Vanguardia,‎ (lire en ligne).
  8. (es) « ‘El Balcón de La Habana’ de Juan Garaizabal se ilumina en Miami », El Nuevo Herald,‎ (lire en ligne).
  9. (en) Minhae Shim Roth, « Giant Sculpture of a Havana Balcony Forges an Artistic Link to Cuba », Miami New Times,‎ (lire en ligne).
  10. (es) Laura Revuelta, « Juan Garaizabal, el artista «diplomático» que ha unido Miami y La Habana », sur abc.es, .

Bibliographie

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Liens externes

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