Jules Joubert
Jules Joubert, né le à Tours et mort à Paris le , est un scientifique et professeur français, notamment connu pour sa collaboration avec Louis Pasteur sur la découverte de propriétés antibactériennes de la pénicilline, ainsi que pour ses travaux sur l'électricité (mesure des ondes électromagnétiques).
Inspecteur général de l'Instruction publique (d) | |
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Président Société française de physique | |
Président Société française des électriciens (d) |
Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) 15e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
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Paris |
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Biographie
modifierJules François Joubert est le fils de François Joubert (1796-1869), marchand-fabricant en papiers, et d'Adèle Champeaux. Il est le beau-père de Maurice Vèzes et de l'architecte René Goblot.
Sorti de l'École normale supérieure[2] en 1860, il a successivement professé la physique aux lycées de Tours, de Niort, de Poitiers, de Montpellier, puis au collège Rollin, à Paris (1874-88), et il a été nommé en 1888 inspecteur d'académie, en 1893 inspecteur général de l'instruction publique[3].
Il s'est livré avec Pasteur, de 1876 à 1878, à une série d'études physiologiques sur la fermentation de l'urine, sur la théorie des germes, sur les maladies charbonneuses.
Mais il est surtout connu par ses travaux sur l'électricité, notamment par ses recherches sur les courants alternatifs, dont il a donné une théorie générale dans un mémoire intitulé Études sur les machines magnéto-électriques (publié dans les Annales de l'École normale, 1884).
En 1881, lors de l'Exposition internationale d'Électricité, il est nommé secrétaire du comité d'expériences. Il est plus tard nommé secrétaire général du deuxième Congrès des électriciens, réuni pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris[4].
Publications
modifierIl a publié, outre une thèse de doctorat sur la phosphorescence du phosphore (1874) et de nombreuses notes insérées dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences :
- Leçons sur l'électricité et sur le magnétisme, en collaboration avec Mascart (Paris, 1882, t. I, in-8);
- Traité élémentaire d'électricité (Paris, 1888, in-8 ; 2e éd., 1891);
- Cours élémentaire d'électricité (Paris, 1894, in-8)
Ses ouvrages étaient rangés en leur temps parmi les meilleurs sur la matière.
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur (1895)[5]
- Officier de l'Instruction publique
- Prix Schneider (1903), décerné par la Société des ingénieurs civils
Références
modifier- « Jules Joubert (1834-1910) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
- Serge Jodra, 2006. - Reproduction interdite., « Joubert (biographies). », sur cosmovisions.com (consulté le ).
- Lebedeff-Choppin, Bernadette, « JOUBERT Jules François », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 11, no 1, , p. 420–421 (lire en ligne , consulté le ).
- « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire des scientifiques de Touraine, Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, 2017
- Publications de J-F Joubert sur Gallica.fr