Jules Matton (compositeur)

compositeur et pianiste français

Jules Matton, né le 1er mars 1988, est un compositeur de musique contemporaine et de musique de film, un pianiste et un écrivain français.

Jules Matton
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (36 ans)
Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique

Biographie

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L'autrice Sylvie Matton et l'artiste Charles Matton se rencontrent en 1976 sur le tournage du film de science-fiction érotique Spermula.[réf. nécessaire] En 1983, naît un premier enfant, Léonard Matton, qui deviendra metteur en scène. Le , Jules Matton naît à l’hôpital Necker[réf. nécessaire].

Son enfance et son adolescence sont mondaines[réf. nécessaire]. Ses parents organisent des dîners avec Richard Bohringer, Françoise Sagan, Daniel Pommereulle, Alain Finkielkraut, Jean-Paul Goude, Sylvain Tesson et d’autres figures du monde artistique et intellectuel parisien. Il est bercé par des discussions sur la place de l’art dans la société postmoderne entre son père et Jean Baudrillard[réf. nécessaire]. À sept ans, on[Qui ?] le met au piano. À dix ans, Valery Sigalevitch devient son professeur pendant trois ans. À treize ans, il entre au Conservatoire à rayonnement régional de Paris, où il restera six ans. Il enchaîne les professeurs de piano, dont Pierre Réach, Yves Henry et Billy Eidi. À dix-neuf ans, en proie à une attaque de panique, il échoue à son Prix de piano et décide de se consacrer à la composition[réf. nécessaire].

Diplômé de la Juilliard School of Music, il est l’élève de Christopher Rouse et de John Corigliano (Oscar 1999 de la meilleure musique de film). Après des études de philosophie, il est lauréat de la Fondation Marcel-Bleustein-Blanchet pour la vocation (2010), de la Bourse d’Excellence de l’Institut Catholique de Paris (2013), de la Fondation d’entreprise Banque Populaire (2015), du concours Île-de-Créations (2017), du Grand prix lycéen des compositeurs (2019) et de la Bartók World Competition (2022)[réf. nécessaire].

Il collabore avec Jodie Devos, Bruno Philippe, Thomas Dunford, Gabriel Bianco, Anastasia Kobekina, Kotaro Fukuma, Justin Taylor, Frank Braley, Paul Meyer, Valentin Tournet, le Quatuor Hermès, le Quatuor Debussy, l’Orchestre national d'Île-de-France, l'Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, entre autres musiciens et ensembles[source secondaire souhaitée].

En 2016, il est compositeur en résidence du Festival Classic à Guéthary. En 2017-2018, à la Cité internationale des arts. En 2018-2019, au Théâtre impérial de Compiègne. En 2019, au Festival d’Auvers-sur-Oise. En 2020-2021, à l'Orchestre de Picardie.[réf. nécessaire]

Parmi ses œuvres les plus jouées[réf. nécessaire], on peut[style à revoir] citer son Trio pour violon, violoncelle et piano, son Ode, pour soprano et orchestre, ses Cinq chansons sur des poèmes de Michel Houellebecq, sa Sonate pour guitare, son Quatuor à cordes, son Concerto Baroque, pour clavecin et petit orchestre, son Concerto pour orchestre.

En 2023, il publie un premier roman, Gaspard, aux Éditions Léo Scheer, le récit d’un homme déambulant dans Paris au gré du hasard des rencontres et des conversations. La même année, il participe à la musique du film de Vincent Perez, Une affaire d'honneur[réf. nécessaire]. En 2024, il compose la musique de Island, le premier long-métrage de Nora Jaenicke, avec Fanny Ardant et Joanna Kulig[réf. nécessaire].

Sa musique est éditée par les Éditions Billaudot[1] et les Éditions Lacroch’.

Vie privée

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Depuis mars 2022, il est le compagnon de l’écrivain et psychiatre Maï-Do Hamisultane[réf. nécessaire].

Œuvres

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Musique classique

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Discographie

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  • 2018 : Livre I, Fondamenta
  • 2021 : Livre II, Œuvres orchestrales (NoMad Music)

Publications

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Notes et références

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  1. « Partitions des oeuvres de Jules Matton » (consulté le )
  2. « Une « Odyssée » pour tous au Théâtre impérial de Compiègne », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. « À Compiègne, la fabuleuse Odyssée de Jules Matton » Accès limité, sur Le Figaro, (consulté le )

Liens externes

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