Khaled al-Michri
Khaled al-Michri, né en 1969 à Zaouïa, est un homme politique libyen et le président du Haut Conseil d'État du au [1].
Khaled al-Michri | |
Fonctions | |
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Président du Haut Conseil d'État libyen | |
En fonction depuis le (2 mois et 18 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Mohamed Takala |
– (5 ans, 3 mois et 29 jours) |
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Élection | |
Réélection | 8 avril 2019 12 juillet 2020 9 septembre 2021 1er août 2022 |
Prédécesseur | Abderrahmane Souihli |
Successeur | Mohamed Takala |
Membre du Haut Conseil d'État | |
En fonction depuis le (8 ans, 6 mois et 25 jours) |
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Député du Congrès général national | |
– (3 ans, 7 mois et 28 jours) |
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Élection | 7 juin 2012 |
Biographie | |
Date de naissance | (54-55 ans) |
Lieu de naissance | Zaouïa |
Nationalité | libyenne |
Parti politique | PJC |
Religion | Islam sunnite |
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Biographie
modifierVie politique
modifierMembre des Frères musulmans, il est emprisonné par le régime de Mouammar Kadhafi de 1998 à 2006[2].
Appartenant au Parti de la justice et de la construction, il est élu en 2012, député au Congrès général national dont il est président du comité des finances. En raison de son expérience économique, il se charge des questions financières et des réformes économiques au sein du parlement[3],[4].
Après son élection à la tête du Haut Conseil d'État le [2], il propose une rencontre à Aguila Salah Issa, président de la Chambre des représentants dite « Parlement de Tobrouk »[5],[6].
Il s'oppose fermement à Khalifa Haftar, car il ne l'accepte pas comme l'homme numéro un de l'armée libyenne. Lors d'une conférence sur la Libye organisée à Paris le , il refuse de serrer la main à Haftar, affirmant que ce dernier avait mis en danger la vie des habitants de Derna au cours du siège de la ville par l'Armée nationale libyenne[6].
Il est de nouveau élu de manière contestée en août 2024 à la tête du Haut Conseil d'État[7].
Liens avec les Frères musulmans
modifierCertains observateurs des affaires politiques libyennes accusent al-Michri d'appartenir à l'organisation des Frères musulmans, tandis que d'autres nuancent cette affirmation en affirmant que le groupe se divise en plusieurs tendance, et qu'al-Michri est membre d'une tendance modérée, poursuivant des réformes politiques et économiques[8].
Le , al-Michri présente sa démission des Frères musulmans en Libye. Il confirme également qu'il restera sur la scène politique libyenne en tant que président du Haut Conseil d'État[9]. Après cette déclaration, al-Michri se rend aux États-Unis pour assister à des réunions avec le Congrès américain à Washington[10].
Notes et références
modifier- « Libye : Khaled Mechri élu président du Haut Conseil d’Etat », Nessma, (consulté le )
- (ar) « المشري.. سجين سابق يرأس مجلس الدولة الليبي » [« Al-Machri, un ancien prisonnier préside le Conseil d'État libyen »], sur Al-Jazeera Enciclopedia sur la Wayback Machine
- Antoine Lawson, « Les réformes économiques au centre de deux réunions de haut niveau à Tripoli », sur www.infosplusgabon.com (consulté le )
- « Le Conseil d'Etat somme le gouverneur de la Banque centrale libyenne de mettre en œuvre les réformes économiques », sur www.panapress.com (consulté le )
- « Le président du Haut Conseil d’Etat libyen décide de visiter le président du Parlement de Tobrouk » (consulté le )
- Taoufik Mjaied, « Khaled al-Mechri : "La réunion de Paris sur la Libye, une étape importante mais pas cruciale" », sur france24.com, France 24,
- Redazione Agenzia Nova, « Libye : Mishri prend ses fonctions au Haut Conseil d'État et appelle à une transition pacifique du pouvoir », sur Agenzia Nova, (consulté le )
- « Série Libye (1/5), les Frères Musulmans, une minorité agissante », sur AfriqueMidi.com, (consulté le )
- (en) « HCS head renounces Muslim Brotherhood group | The Libya Observer », sur www.libyaobserver.ly (consulté le )
- (en) « Al-Mishri in Washington: US firms should resume work in Libya | The Libya Observer », sur www.libyaobserver.ly (consulté le )