Constantin Korovine

(1861-1939) peintre russe
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Konstantin Alekseïevitch Korovine (en russe : Константин Алексеевич Коровин), dit en français Constantin Korovine ou Constant Korovine[1], né à Moscou le 17 novembre 1861 ( dans le calendrier grégorien) et mort à Paris le [2], est un peintre post-impressionniste et décorateur de théâtre russe.

Constantin Korovine
Valentin Serov, Portrait de Constantin Korovine (1891), Moscou, galerie Tretiakov.
Naissance
Décès
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Paris
Sépulture
Nationalité
Activités
Formation
Maître
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
Fratrie
Distinctions
Vue de la sépulture.
Portrait de Chaliapine (1911), collection publique russe à sourcer.

Biographie

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Constantin Korovine naît dans une famille de négociants vieux-croyants et entre à quatorze ans à l'école de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou d'abord à la section d'architecture et deux ans plus tard à celle de peinture. Il a notamment comme professeur Alekseï Savrassov. Il complète ensuite ses études à l'école de l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, mais la quitte au bout de trois mois déçu par les méthodes d'enseignement.

Il voyage en 1888 et en 1894 dans le nord de la Russie et en Scandinavie avec son ami Valentin Serov ; de ce voyage sont issus plusieurs paysages intitulés Port de Norvège ; Rivages de Mourmansk ; Ruisseau de saint Tryphon à Petchenga[3] ; Hammerfest à la lumière du nordetc. Après plusieurs voyages en France en 1886, 1892 et 1893, influencé par l'impressionnisme, il rompt avec le style sévère et réaliste des Ambulants. En 1900, il décore le Pavillon russe de l'Exposition universelle de Paris et, à cette occasion, reçoit une médaille d'or. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du . Par la suite, il enseigne à Moscou à partir de 1901 à l'école de peinture, de sculpture et d'architecture avec son ami Serov et devient le décorateur attitré des théâtres impériaux et du théâtre Bolchoï (grâce à Alexandre Gorski). Il travaille notamment avec Constantin Stanislavski. Korovine, qui a le goût de la littérature, aime également composer des récits.

Il présente ses toiles en Russie surtout aux expositions des Ambulants, à celles du Monde de l'art de Diaghilev[4], de la Société des Trente-Six, de la Société des artistes russes, etc.

Après la Révolution d'Octobre, il se dévoue activement à la conservation des œuvres d'art du patrimoine menacées par les événements et sauve de la destruction des tableaux de peintres emprisonnés, organise des ventes de toiles et des expositions en faveur de prisonniers politiques, tout en continuant à travailler pour le théâtre.

Son amitié avec Fédor Chaliapine dure plus de trente ans. En 1923, il émigre en France avec l'aide de Lounatcharski, commissaire du peuple à l'instruction, son activité principale restant le théâtre. Il est enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Distinctions

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Expositions

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  • Galerie Bernheim-Jeune, Paris, du 2 au , La Riviera et Paris (œuvres récentes de la Riviera et de Paris).
  • Galerie de Kolbert, Paris, 1929, Impressions de Paris.
  • Salon d'automne de 1938.

Œuvres dans les collections publiques

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En Russie

Galerie

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Ventes aux enchères

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Ses œuvres se retrouvent de temps en temps sur le marché de l'Art.

  • Fête populaire dans Paris, huile sur toile signée en bas à droite, 80,5 × 130,5 cm : vendue à l'Hôtel des ventes de Senlis le dimanche [6].
  • La Véranda, huile sur toile de 1922, a été vendue 450.000 € le à la salle des ventes de Vernon[7].

Élèves

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Bibliographie

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  • (en) Sjeng Scheijen (dir.), The Big Change. Revolution in Russian Painting 1895-1917, Maastricht, musée des Bons-Enfants, 2013, 188 p.

Notes et références

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  1. « Konstantin Alekseevič Korovin (1861-1939) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Boulogne-Billancourt, no 819, vue 83/103.
  3. Galerie Tretiakov, 1894.
  4. Plus tard, il collabore avec les Ballets Diaguilev pour des décors.
  5. (en) Musée de l'impressionnisme russe, « Konstantin Korovin », sur rusimp.su (consulté le )
  6. « Senlis : des œuvres de renom trouvent acquéreur à l’hôtel des ventes », leparisien.fr,‎ 2017-03-12cet19:40:02+01:00 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « À Vernon, un tableau adjugé 450 000 € ! », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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