Léon Mundeleer (homme politique)
Léon Mundeleer (ou Léo Mundeleer), né à Ixelles, le et y est décédé le , est un homme politique belge francophone, membre du Parti de la liberté et du progrès (unitaire)-PLP, ensuite PRL. Il a été plusieurs fois ministre après la Seconde Guerre mondiale.
Ministre de la Défense | |
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Député de la Chambre des représentants de Belgique |
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Biographie
modifierLeo Henri Mundeleer, né à Ixelles le , est le fils de l'artiste peintre Léon Mundeleer[1]. Il épouse Georgette Scheys. Il est le père du député Georges Mundeleer.
Il fait des études universitaires et obtient un diplôme de docteur en droit. Il s'inscrit au barreau et devient avocat à la Cour d'appel de Bruxelles[2].
Il se lance dans une carrière politique avant la Première Guerre mondiale au sein de la Jeune garde libérale d'Ixelles dont il devient président en 1909.
Lors de la Première guerre mondiale, il est volontaire puis officier dans l'armée belge.
Après l'Armistice, il se présente aux élections et est d'abord élu à la province et à la commune. Il est conseiller provincial de la province de Brabant en 1918 et conseiller communal à Ixelles en 1919. En , il est élu député à la Chambre des représentants dont il devient vice-président en [2].
Au niveau national, il est ministre de la Défense de à dans les gouvernements Van Acker I[3] et II[4], ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement Eyskens I[5] en 1949 et ministre de Classes moyennes en 1956 dans le gouvernement Van Acker IV[2].
Il était membre de la Ligue de l'enseignement (organisation laïque rassemblant les tendances anticléricales du Parti socialiste et du Parti libéral) et a notamment retardé le financement des écoles techniques libres dans le gouvernement Eyskens I.
À la suite de son décès à Ixelles le , il est inhumé au cimetière d'Ixelles.
Distinctions
modifierLéon Mundeleer s'est vu décerner les distinctions suivantes[6]:
- Grand-croix de l'ordre de Léopold II (Belgique) ;
- Grand officier de l'ordre de Léopold (Belgique) ;
- Croix de guerre 1914-1918 (Belgique) ;
- Croix du Feu (Belgique) ;
- Grand officier de la Légion d'honneur (France) ;
- Grand-croix de l'Étoile noire (France) ;
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Lion d'or de la maison de Nassau (Pays-Bas) ;
- Military cross (Royaume-Uni) ;
- Médaille de la Liberté avec palmes d'argent (États-Unis).
Notes et références
modifier- Rédaction, « Les funérailles de M. Jean-léon Mundeleer », Le Dernière Heure, no 68, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- « Décès de l'ancien ministre libéral Léo Mundeleer », Le Soir, , p. 3 (lire en ligne )
- « Gouvernement Van Acker I (1945) », sur histoire-des-belges.be (consulté le ).
- « Gouvernement Van Acker II (1945-1946) », sur histoire-des-belges.be (consulté le ).
- « Gouvernement Gaston Eyskens I (1949-1950) », sur histoire-des-belges.be (consulté le ).
- « Nécrologie », Le Soir, , p. 12 (lire en ligne )