Léon Mundeleer (peintre)
Léon Mundeleer, né à Bruxelles le et mort à Ixelles le 5 ou le est un peintre et un aquarelliste belge.
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Connu pour ses peintures, d'intérieurs, il est également paysagiste et peintre de marines.
Biographie
modifierFamille
modifierJean Marie Léon Henri Mundeleer, né au boulevard de Waterloo no 351 à Bruxelles le , est le fils de Joseph François Mundeleer, tailleur, et de Isabelle Henriette Vandewinckel[1]. Léon Mundeleer épouse à Ixelles, le Joséphine Victorine De Beys (1851). Le peintre Célestin Gilleman est l'un des témoins de cette union[2]. Ils sont les parents de deux fils, dont Léon Mundeleer (1885-1964), homme politique libéral, plusieurs fois ministre après la Seconde Guerre mondiale.
Formation
modifierAprès avoir terminé ses études secondaires, Léon Mundeleer, se forme à Bruxelles dans l'atelier du peintre paysagiste Michel Van Alphen. Léon Mundeleer expose pour la première fois deux aquarelles au Salon d'Anvers de 1873[3].
Carrière
modifierEn 1881, Léon Mundeleer rejoint l'association d'artistes La Chrysalide, considérée comme l'association d'artistes plasticiens la plus progressiste de Belgique. La même année, il expose à la quatrième et dernière exposition de cette association[4].
Léon Mundeleer s'installe rue Scarron à Ixelles en 1884, et devient, en sa qualité d'aquarelliste, membre du cercle Les Hydrophiles. La date officielle de la fondation de ce cercle est le . Le jury d'admission et de placement est constitué en et inclut Léon Mundeleer[5]. De 1884 à 1888, il participe aux cinq salons de cette association d'artistes dissoute en 1888[6].
En , il devient directeur de l'École des arts décoratifs et industriels d'Ixelles, jusqu'en 1921 et demeure membre du conseil d'administration après sa retraire[7],[8],[9].
Léon Mundeleer meurt, à l'âge de 81 ans, à Ixelles le 5 ou le [7]. Étant le père du vice-président de la Chambre des représentants, ses funérailles civiles, le , prennent un caractère officiel en présence d'une assistance nombreuse. Les fils du défunt, Léon et Georges Mundeleer, conduisant le deuil, sont accompagnés par Albert Devèze, ministre de la Défense nationale, Armand Huysmans, bourgmestre de Ixelles, des sénateurs, des députés, etc.[10].
Œuvres
modifierStyle et champ pictural
modifierL'œuvre de Mundeleer est décrite comme peinte avec une « préférence pour les effets d'ombre, la lumière mystérieuse et les tons intermédiaires brumeux dans la peinture à l'huile et l'aquarelle ». Plusieurs de ses aquarelles sont conservées au Musée d'Ixelles[7].
Expositions
modifierExpositions triennales
modifier- Salon d'Anvers de 1873 : deux aquarelles : Paysage et Tamise[3].
- Salon d'Anvers de 1879 : Nature morte[11].
- Salon de Bruxelles de 1881 : Chemin à Boitsfort[12].
- Salon de Gand de 1883 (XXXII) : deux aquarelles :La Liseuse et L'Éplucheuse[13].
- Salon de Bruxelles de 1884 : Bourgeoise et Roses[14].
- Salon de Bruxelles de 1887 : Vue prise à La Hulpe (étude), Intérieur (aquarelle)[15].
- Salon de Bruxelles de 1893 : Intérieur (peinture) et un cadre contenant trois aquarelles[16].
- Salon de Bruxelles de 1897 : Intérieur (vestibule), Intérieur (atelier) et deux aquarelles : Le Bibelot et Fleurs, roses[17].
- Salon de Bruxelles de 1900 : Intérieur[18].
- Salon de Bruxelles de 1903 : trois aquarelles : La Brodeuse, L'Étude et Le Vieux moulin[19].
Expositions aux cercles artistiques belges
modifier- Quatrième exposition de La Chrysalide (1881)[20].
- Exposition du cercle Les Hydrophiles de 1884 (I)[5].
- Exposition du cercle Les Hydrophiles 1885 (II)[21].
- Exposition du cercle Les Hydrophiles de 1886 (III)[22].
- Exposition du cercle Les Hydrophiles de 1887 (IV)[23].
- Exposition du cercle Les Hydrophiles de 1888 (V)[6].
Réception critique
modifierLorsque Léon Mundeleer expose au Salon de Bruxelles de 1884, le critique Max Waller écrit :
« M. Mundeleer a deux envois exquis; d'abord sa Bourgeoise traitée dans une gamme atténuée sur un fond de lumière douce, qui a la solidité d'une toile, ensuite ses Roses qui, bien que trop sommairement exécutées, sont d'une ravissante couleur[14]. »
Distinction
modifier- Chevalier de l'ordre de la Couronne (Arrêté royal du )[8].
Références
modifier- « État-civil de Bruxelles », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- « État-civil de Ixelles », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 193 p. (lire en ligne), p. 139.
- Rédaction, « L'exposition de la Chrysalide », Journal de Bruxelles, no 134, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « Les Hydrophiles », L'Écho du Parlement, no 84, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « La ville », L'Indépendance belge, no 140, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « La mort de M. Jean-léon Mundeleer », Le Dernière Heure, no 67, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Moniteur, « Arrêté royal du 15 novembre 1921 », Le Moniteur Belge, vol. 91, no 323, , p. 10370 (lire en ligne, consulté le ).
- Michel Hainaut, « Historique de l'École des Arts d'Ixelles », sur ecoledesarts.be, (consulté le ).
- Rédaction, « Les funérailles de M. Jean-léon Mundeleer », Le Dernière Heure, no 68, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.E. Buschmann, , 164 p. (lire en ligne), p. 100.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1881, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 171 p. (lire en ligne), p. 83.
- Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1883, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 214 p. (lire en ligne), p. 173.
- Max Waller (préf. Camille Lemonnier), Le Salon de Bruxelles, 1884, Bruxelles, J. Fink, , 78 p. (lire en ligne), p. 66.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1887, catalogue explicatif, Bruxelles, Ad. Mertens, , 117 p. (lire en ligne), p. 55,88.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1893, catalogue explicatif, Bruxelles, E. Lyon-Claesen, , 174 p. (lire en ligne), p. 77, 131.
- Catalogue, Exposition internationale de Bruxelles, Beaux-Arts, catalogue général, Bruxelles, E. Lyon-Claesen, , 206 p. (lire en ligne), p. 42.
- Catalogue, Exposition triennale des Beaux-Arts de 1900, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 116 p. (lire en ligne), p. 59.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1903, Bruxelles, Imprimerie Fred. Tilbury, , 262 p. (lire en ligne), p. 74.
- Rédaction, « L'exposition de la Chrysalide », Journal de Bruxelles, no 134, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Byron, « Les Hydrophiles », Le Patriote, no 101, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « Les Hydrophiles », La Meuse, no 65, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Byron, « Les Hydrophiles », L'Émancipation, no 156, , p. 2-3 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative aux beaux-arts :