Léonie Barillot-Bonvalet
Léonie Barillot-Bonvalet, née Léonie Barillot le à Montigny-lès-Metz et morte le à Paris, est une peintre de fleurs française.
Naissance | |
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Décès |
(à 48 ans) 17e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Léonie Barillot |
Surnom |
Léonie Bonvalet-Barillot |
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Famille |
Théodore-Jacques Bonvalet (beau-père) |
Fratrie |
Maître |
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Biographie
modifierJeunesse et famille
modifierLéonie Barillot naît en 1853 à Montigny-lès-Metz, fille d'Eugène Barillot, négociant, et Élisabeth Cablan, son épouse[2]. Elle a un frère aîné, Léon, né en 1844 et futur peintre animalier. Elle fait ses études à Metz, à la pension des demoiselles Minaglia et commence son apprentissage du dessin avec Mme Faivre[3]. Après l'annexion par l'Allemagne de l'Alsace-Moselle, les Barillot s'installent à Paris, où leur fille poursuit ses études artistiques.
En 1880, établie avec ses parents au 83 bis, rue La Fayette à Paris, Léonie Barillot épouse Jules Bonvalet, courtier en vins, fils de Théodore-Jacques Bonvalet, restaurateur et ancien maire du 3e arrondissement de Paris[4].
Elle réside successivement 16 rue de la Tour-d’Auvergne (1880), 14 avenue de la République (1881-1885), 1 boulevard Henri-IV (1886-vers 1895), et enfin 46 avenue Niel jusqu'à la fin de sa vie[5].
Carrière
modifierDevenue élève de son frère, ainsi que de Jules Lefebvre et Benjamin-Constant, elle expose pour la première fois, au Salon de Paris de 1878[6], un tableau de roses et giroflées[5], puis présente presque chaque année au Salon une ou deux peintures de fleurs. Dans Le Salon, dix ans de peinture, Gustave Haller écrit à son propos : « Le nom de Barillot ne saurait s'attacher qu'à de belles choses »[7].
Léonie Barillot-Bonvalet meurt prématurément à l'âge de 48 ans, dans son appartement de l'avenue Niel, et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise[8]. La notice nécrologique parue dans le Bulletin des sociétés artistiques de l'Est souligne que « ses peintures étaient toujours d'une rare finesse et d'un sentiment exquis qui ne laissaient pas que d'être remarquées. C'était, au dire de ceux qui ont vécu dans son intimité, une nature très artiste qui n'a pas pu donner toute sa mesure, car, mère admirable et dévouée, elle ne consacrait à la peinture que les rares instants de liberté que lui laissaient les soins donnés par elle à l'éducation de ses enfants. Elle était membre de la Société des artistes français. »[9]
Le tableau Giroflées roses et blanches, donné par Alphonse de Rothschild au musée de la Chartreuse de Douai en 1899[10], ayant disparu pendant la guerre[11], aucune des œuvres de Léonie Barillot-Bonvalet ne semble figurer dans les collections publiques[12].
Œuvres
modifier- Rose et Giroflées, Salon de 1878
- Chrysanthèmes, Salon de 1879
- Roses et Azalées, Salon de 1879 (no 147), vente à Drouot le (lot no 42)[13]
- Chrysanthèmes, Salon de 1880
- Roses trémières, Salon de 1880
- Fleurs de printemps, Salon de 1881
- Fleurs d’automne, Salon de 1881
- Camélias et Azalées, Salon de 1882
- Chrysanthèmes, Salon de 1882
- Azalées et Jonquilles, Salon de 1883
- Giroflées, Salon de 1884
- Roses et Lilas, Salon de 1884
- Camélias et Pensées, Salon de 1885
- Azalées, Salon de 1886
- Fleurs, Salon de 1886
- Fleurs narcisses, Exposition internationale de 1887, Toulouse
- Fleurs, Salon de 1887[1]
- Pavots et Roses, Salon de 1889
- Roses et Giroflées, Salon de 1889
- Fleurs, Salon de Mulhouse de 1890
- Chrysanthèmes, Salon de 1890
- Pensées, Salon de 1890
- Fleurs de serre, Salon de 1891
- Violettes de Parme, Salon de 1892
- Pensées, Salon de de Mulhouse de 1893
- Tulipes, Salon de 1893
- Cocardeaux, Salon de 1894
- Œillets, Salon de 1895
- Roses et Œillets, Salon de 1897
- Roses et Renoncules, Salon de 1898
- Anémones, Salon de 1899
- Giroflées roses et blanches, Salon de 1899 (no 236), musée de la Chartreuse de Douai, don Alphonse de Rothschild 1899, inv. 2026, œuvre disparue pendant la guerre[10],[11]
- Roses, Salon de 1900
- Fleurs, Salon de 1901
Notes et références
modifier- « Bonvalet », sur kiosque.limedia.fr, Nancy artiste. La Lorraine au salon, (consulté le ), p. 32
- Acte de naissance no 61, , Montigny-lès-Metz, Archives départementales de la Moselle [lire en ligne] (vue 106).
- Nérée Quépat, Dictionnaire biographique de l'ancien département de la Moselle, contenant toutes les personnes notables de cette région, avec leurs noms, prénoms et pseudonymes, le lieu et la date de leur naissance, leur famille, leurs débuts, leur profession, leurs fonctions successives, leurs grades et titres, leurs actes publics, leurs œuvres, leurs écrits et les indications bibliographiques qui s'y rapportent, les traits caractéristiques de leur talent, etc., Paris, A. Picard, (lire en ligne), p. 26
- Acte de mariage no 311, , Paris 9e, Archives de Paris.
- Base Salons, 1673-1914, musée d'Orsay/INHA [lire en ligne]
- Anatole Alès, Les Femmes artistes au Salon de 1878 et à l'Exposition universelle, Paris, Au bureau de La Gazette des femmes, (lire en ligne), p. 21
- Gustave Haller, Le Salon, dix ans de peinture. Tome 2, (lire en ligne), p. 229
- Registre journalier d'inhumation, , cimetière du Père-Lachaise, Archives de Paris
- Société lorraine des amis des arts Association des artistes lorrains, « Madame Bonvalet », sur Gallica, Bulletin des sociétés artistiques de l'Est, (consulté le ), p. 13
- Pauline Prevost-Marcilhacy, Laura de Fuccia, Pierre Bonnaure, Extrait d'inventaire réalisé d'après l'Inventaire des œuvres du XIXe siècle données par la famille Rothschild aux musées de France, musée de la Chartreuse de Douai, 2020 [lire en ligne]
- Musenor via WebMuseo by A&A Partners, « Œuvre : Précisions - tableau, Giroflées roses et blanches | Espace WebMuséo Musenor », sur webmuseo.com (consulté le )
- « Recherche - POP », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Enchères Belle vente classique », sur www.gazette-drouot.com, (consulté le )
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :