Léopold Gustave, comte Niel (Montpellier, Paris VIIe, ), est un militaire français des XIXe et XXe siècles.

Léopold Niel
Léopold Gustave Niel
Léopold Niel
Provost (Paris) : Léopold Niel en petite tenue, modèle 1872

Origine Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de la France France
Arme État-major
Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 18651907
Commandement 10e chasseurs
Brigade de cavalerie du 7e corps d'armée
3e brigade de dragons (5e division de cavalerie).
Conflits Guerre franco-allemande de 1870
Commune de Paris (1871)
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Famille Famille Niel

Liste de Saint-Cyriens par promotion
Liste des commandeurs de la Légion d'honneur

Homme à la personnalité discrète, fils du maréchal de France Adolphe Niel (1802-1869) et de son épouse Clémence née Maillères (1822-1901)[1], il mena une carrière d'officier.

Biographie

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Niel en tenue de « Saint-Cyrien de l'Empire », par Disdéri (1819–1889).

Né à Montpellier en 1846, il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1865 (promotion de Vénitie), dont il « sortit bien placé » (82e sur 249). Nommé sous-lieutenant au 17e bataillon de chasseurs à pied en 1867, il entre, l'année suivante à l'École d'état-major (dont il sortit 17e sur 25).

Lieutenant en 1870, il passe alors dans la cavalerie, et se retrouve, en juin, stagiaire au 2e régiment de hussards. À la déclaration de guerre, il est nommé aide de camp du général de Ladmirault, et prit part à la campagne de Metz, aux batailles de Borny, Saint-Privat/Gravelotte. Cité à l'ordre du 4e corps d'armée pour « l'entrain et la bravoure montrés » lors de combats des 14, 16 et 18 août.

Fait prisonnier de guerre à Metz, il fut envoyé en captivité en Prusse. Libre dès la fin de la guerre, il revient en France en . Son comportement au feu lui vaut aussi la croix de la Légion d'honneur et le brevet de capitaine, toujours comme aide de camp de Ladmirault avec lequel il prend part aux opérations contre la Commune de Paris (1871).

Après la guerre, il reprend ses stages d'état-major aux :

Affecté au 6e régiment de chasseurs en 1875, il passe au 2e régiment de chasseurs en 1880 et choisit définitivement la cavalerie comme arme à la suppression du corps d'état-major.

Provost (Paris) : Léopold Niel en grande tenue, modèle 1871.

Major au 5e régiment de hussards en 1882, il devient chef d'état-major de la 4e division de cavalerie en , où il est nommé chef d'escadron en 1884. En 1887, il passe au 3e régiment de dragons, puis au 16e dragons en 1888.

Lieutenant-colonel du 3e dragons en , il passe au 4e dragons en septembre.

Colonel du 10e régiment de chasseurs à cheval en 1892. En il commande par intérim la brigade de cavalerie du 7e corps d'armée, puis en titre en octobre au moment de sa nomination au grade de général de brigade. Il est fait officier de la Légion d'honneur le .

En 1898, il prend la tête de la 3e brigade de dragons (5e division de cavalerie).

Après avoir gravi les degrés de la hiérarchie, il acheva sa carrière comme général de brigade, nommé, en 1906 (il est commandeur de la Légion d'honneur la même année), au comité technique de la cavalerie, et mis en disponibilité en 1907.

Au début de 1914, il transforma son château d'Aufréry (Balma) en hôpital militaire et mourut à Paris en 1918 des suites d'un cancer de la vessie. Il fut inhumé à Muret comme ses parents et ses cousins, les Niel de Brioudes.

Postérité

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Distinctions

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Décorations

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Commandeur de la Légion d'honneur

Image Blasonnement

Armes de la famille Niel

D'azur, à un L d'or, surmonté d'un nid renfermant trois oiseaux d'argent.[4]

 Armes parlantes (Nid+L = Niel.).

Notes et références

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Bibliographie

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Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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