L'Importance d'être Constant

Comédie théâtrale d'Oscar Wilde

L'Importance d'être Constant (The Importance of Being Earnest) est une comédie théâtrale de l'écrivain irlandais Oscar Wilde, créée le au St James's Theatre (en) de Londres.

L'Importance d'être Constant
Il est important d'être aimé
Auteur Oscar Wilde
Genre comédie
Nb. d'actes 3
Version originale
Titre original The Importance of Being Earnest
Langue originale anglais
Date de création
Lieu de création St. James's Theatre, Londres

L'action se déroule dans l'Angleterre victorienne. Le quiproquo à la base de l'intrigue est fondé sur le prénom du personnage principal : Constant (Ernest en anglais), frère imaginaire de Jack.

Allan Aynesworth et George Alexander lors de la création en 1895
Allan Aynesworth et George Alexander lors de la création en 1895.

La pièce

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Le titre original The Importance of Being Earnest est traduit en français de diverses façons :

  • L'Importance d'être Constant ;
  • L'Importance d'être Earnest ;
  • L'Avantage d'être constant ;
  • Il est important d'être Aimé, pour Jean Anouilh ;
  • De l'importance d'être Fidèle ;
  • L'Importance d'être sérieux.

Le titre de l'œuvre est à double sens : « earnest » signifie « sérieux », « fidèle », et peut également être entendu comme le prénom « Ernest », « earnest » et « Ernest » se prononçant de la même façon.

Le nom de famille de Jack, Worthing, est emprunté au nom de la ville dans laquelle séjournait Wilde lorsqu'il écrivit la pièce.

Résumé

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Le résumé présenté ici correspond à la version coupée de la pièce, réclamée avant sa première à Oscar Wilde par le directeur du Saint James Theatre. La version originale, publiée en France aux éditions Garnier-Flammarion, comporte quatre actes, impliquant notamment l'intervention de l'huissier M. Gribsby à l'acte II.

La pièce s'ouvre avec Algernon Moncrieff, un jeune homme paresseux, recevant son meilleur ami, Jack Worthing, connu aussi sous le nom d'Ernest. Ernest est revenu de la campagne pour demander en mariage la cousine d'Algernon, Gwendolen Fairfax. Cependant, Algernon s'opposera à cette demande tant qu'Ernest ne lui aura pas expliqué pourquoi son étui à cigarettes porte l'inscription « De la part de la petite Cecily, avec tout son amour pour son cher oncle Jack ». « Ernest » est forcé d'admettre qu'il mène une double vie. À la campagne, il endosse une attitude sérieuse pour le bien de sa jeune pupille, l'héritière Cecily Cardew, et se fait appeler John (ou, comme surnom, Jack) tandis qu'il prétend s'inquiéter pour un jeune bon à rien de frère s'appelant Ernest et vivant à Londres. Au contraire, en ville, il assume l'identité du libertin Ernest. Algernon avoue une similaire tromperie : il prétend avoir, à la campagne, un ami invalide du nom de « Bunbury » à qui il peut « rendre visite » quand il souhaite éviter un devoir social malvenu. Jack refuse de dire à Algernon l'emplacement de sa propriété à la campagne. Entrent ensuite Gwendolen et sa mère Lady Bracknell, qu'Algernon distrait dans une autre pièce pendant que Jack fait sa demande. Gwendolen a juste le temps d'accepter les avances de Jack que le couple est surpris par Lady Bracknell qui exige un entretien immédiat avec Ernest. Horrifiée d'apprendre qu'il a été adopté après avoir été découvert dans un sac de voyage à la gare Victoria, Lady Bracknell s'oppose fermement à leur union et interdit même à sa fille de le revoir. Prévoyant de se retrouver secrètement, Jack donne à Gwendolen l'adresse de sa propriété à la campagne. Mais il est également écouté par Algernon, qui souhaite rencontrer Cecily.

Acte II

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Cecily étudie avec sa gouvernante Miss Prism dans le jardin de la propriété de Jack. Arrive ensuite Algernon, qui prétend être Ernest Worthing, le frère de Jack, et réussit à séduire Cecily. Comme Jack, il prévoit lui aussi de se faire rebaptiser « Ernest » par le révérend « Chasuble », le prénom semblant plaire particulièrement à leurs deux fiancées respectives. Décidé à abandonner sa double vie, Jack entre et annonce la mort de son frère Ernest à Miss Prism et au révérend Chasuble. Mais ses propos sont vite mis en question par la présence d'Algernon. Gwendolen arrive à son tour, après s'être enfuie de la maison. Par un concours de circonstances, elle se retrouve seule avec Cecily qui devient rapidement sa rivale, car les deux femmes se présentent toutes deux comme la fiancée d'« Ernest ». Leur animosité prend fin lorsqu'arrivent Algernon et Jack, révélant malgré eux au grand jour la supercherie, non sans décevoir les deux femmes.

Acte III

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Lady Bracknell, à la recherche de sa fille, fait irruption dans la propriété de Jack. Elle apprend avec étonnement les fiançailles d'Algernon et Cecily. Cependant, Jack refuse de donner son consentement à sa pupille tant que Lady Bracknell n'aura pas fait de même pour lui et Gwendolen. L'impasse est résolue par le retour de Miss Prism, reconnue par Lady Bracknell comme étant une ancienne nourrice de la famille qui, 28 années plus tôt, avait emmené le fils de sa sœur en promenade mais n'était jamais revenue. Miss Prism est contrainte d'avouer avoir malencontreusement oublié le bébé dans un sac de voyage à la gare Victoria, l'ayant fâcheusement confondu avec le manuscrit du roman qu'elle était en train d'écrire. Sortant le sac en question, Jack prouve qu'il est bien le bébé perdu, fils de la sœur de Lady Bracknell et donc frère ainé d'Algernon. Il acquiert ainsi une origine suffisamment respectable pour pouvoir prétendre épouser Gwendolen. Lady Bracknell informe Jack qu'il porte le même nom que son père, Ernest, au plus grand plaisir de Gwendolen. La pièce se termine joyeusement par des baisers entre les deux couples, auxquels s'ajoute celui qu'échangent le révérend Chasuble et Miss Prism.

Adaptation

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Théâtre

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Cinéma

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Télévision

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Musique

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  • The Importance of Being Earnest, opéra de l'Irlandais Gerald Barry, créé à Los Angeles en 2011.

Notes et références

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  1. « "L‘Importance d’être Constant" : Oscar Wilde dans une adaptation brillante au Théâtre Hébertot à Paris », sur Franceinfo, (consulté le )
  2. Philippe Perrier, « L'importance d'être constant, d'Olivier Parker », sur lexpress.fr, (consulté le )

Liens externes

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