La Bellière (Seine-Maritime)
La Bellière est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
La Bellière | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Rivières | ||||
Maire Mandat |
Odile Dion 2020-2026 |
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Code postal | 76440 | ||||
Code commune | 76074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellois, Belloises | ||||
Population municipale |
52 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 36′ 12″ nord, 1° 35′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 132 m Max. 189 m |
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Superficie | 4,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Gournay-en-Bray (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 812 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Forges-les-Eaux à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Bellière est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (95,1 %), terres arables (4,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous la forme Berleria fin du XIIe siècle[13],[14].
Ce toponyme signifie la « cressonnière »[14], le vieux français d'origine gauloise berle (en Normandie bêle ou « faux cresson »[15] ayant le sens de cresson[14].
Histoire
modifierL'étendue de la commune, créée à la suite de la Révolution, fut la même que la paroisse catholique de La Bellière. Sur cette paroisse, qui faisait autrefois partie du Beauvoisis, étaient assis cinq fiefs : 1° Erigny, avec une église (effondrée le 9 avril 1734 et abandonnée). Cette dernière fut la première église paroissiale de La Bellière ; 2° le fiefferme noble de la Bellière, dit la ferme des Routhils ; 3° le fief de la Bellière proprement dit ; 4° et 5° les parties de fief de Gaillonnet et de Rocquemont, membres du fief de Maucomble , sis en la paroisse de Saumont-la-Poterie, au sud de La Bellière. (Réf. Les Cloches du Pays de Bray - Dieudonné Dergny, Paris et Rouen, 1863, p. 125 et suiv.)
"Prise à fieffe, par Guillaume d'Abancourt, écuyer, demeurant à Abancourt, de Simon Le Porchier de Fremeville, écuyer, de ce que ce dernier possédait en la paroisse de la Bellière, avec la mote et le plesseis, et les dépendances en la paroisse d'Eregny, de Pommereus, de Gaillefontaines, de Nouiers et de Loncmesnil, 1324." (Réf. M. Ch. de Robillard de Beaurepaire, Inventaire sommaire des archives départementales de la Seine-Inférieure, antérieures à 1790, série G item G3976 Liasse).
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 52 habitants[Note 2], en évolution de −7,14 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉglise Saint-Laurent.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Bellière sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre La Bellière et Forges-les-Eaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Forges » (commune de Forges-les-Eaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Forges » (commune de Forges-les-Eaux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Bellière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 51 H.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
- Jean Adigard des Gautries-Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie - V [article] Annales de Normandie, Année 1962, page 8.
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
(1) Les Cloches du Pays de Bray - Dieudonné Dergny,Paris et Rouen 1863, page 125 et suiv.