La Douze
La Douze est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
La Douze | |||||
Le bourg de La Douze. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Vincent Lacoste 2020-2026 |
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Code postal | 24330 | ||||
Code commune | 24156 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 155 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 03′ 42″ nord, 0° 51′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 132 m Max. 267 ou 268 m |
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Superficie | 23,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Isle-Manoire | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | ladouze-perigord.fr | ||||
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Géographie
modifierGénéralités
modifierIncluse dans l'aire d'attraction de Périgueux, la commune de La Douze est située au centre du département de la Dordogne, en limite du Périgord central et du Périgord noir. Elle est bordée au nord par le ruisseau de Saint-Geyrac.
Le bourg, traversé par la route départementale (RD) 710, se situe, en distances orthodromiques, seize kilomètres au nord-nord-ouest du Bugue et dix-sept kilomètres au sud-est de Périgueux.
La commune est également desservie par les RD 6, 45 et 45E, ainsi que par la ligne ferroviaire de Périgueux à Agen, avec un arrêt en gare des Versannes.
Communes limitrophes
modifierLa Douze est limitrophe de six autres communes, dont Sanilhac au nord-ouest par un quadripoint.
Géologie et relief
modifierGéologie
modifierSitué sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Douze est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 783 - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Relief et paysages
modifierLe département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 132 m[5] au lieu-dit les Taupinies, là où le ruisseau de Saint-Geyrac quitte la commune et continue sur celle de Saint-Pierre-de-Chignac, et 267[5] ou 268 m[Note 1] au sud, près du lieu-dit Mas Bouchard[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,05 km2[5],[10],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,83 km2[3].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Geyrac et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Le Saint-Geyrac, sous-affluent de l'Isle, d'une longueur totale de 20,36 km, prend sa source à Bars et se jette dans le Manoire en rive gauche à Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune de Saint-Laurent-sur-Manoire)[15],[16]. Il sert de limite territoriale au nord sur trois kilomètres et demi avec Saint-Pierre-de-Chignac.
-
Le lit à sec du ruisseau de Saint-Geyrac près des Taupinies.
-
Idem.
-
Réseaux hydrographique et routier de La Douze.
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 949 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 11 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Douze est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[25]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), prairies (11,6 %), terres arables (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
modifierOutre le bourg de La Douze proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[29] :
- la Bénéchie
- les Bessades
- le Bias
- la Bouchardie
- le Bournat
- la Brunette
- Chassemignier
- Castel Dêche
- Chauffour
- chez Toni
- la Faltie
- la Faranbaudie
- Faurecuiller
- les Fayes
- Flanbaudie
- Fon Ladouze
- les Fontanelles
- les Fontilles
- Gare de la Gélie
- la Garenne
- les Granges
- Guinot
- la Guirmandie
- les Hautes Versannes
- les Jaunias
- Ladeuil
- le Ladoir
- Landrevie
- les Laqueys
- Larcherie
- Laugerie
- Laulurie
- Maison Neuve
- la Maisonnette
- les Marqueys
- les Martinies Basses
- les Martinies Hautes
- Mas Bouchard
- le Maslusson
- le Merle
- Montplaisir
- le Moulin de Larcherie
- les Moutias
- le Pavillon
- la Petite Veyrière
- les Petites Fayes
- Peyssut
- les Picadis
- le Pierrey
- Plaisance
- la Plantade
- Poumeyrol
- la Prade
- les Pradelles
- le Pressoir
- Puymédie
- les Révelies
- les Roches
- les Roches Sud
- la Rouge
- la Roumevie
- le Roussier
- Saint-Mathieu
- le Terme Blanc
- la Tournerie
- la Tuilière
- les Tuilières
- Vallon du Buissonnet
- les Versannes
- la Veyrière
- les Vignauds.
Prévention des risques
modifierLe territoire de la commune de La Douze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
La Douze est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[32]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[33],[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 88,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[37].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
Toponymie
modifierLa première mention écrite connue du lieu date du XIIIe siècle, sous la forme « La Doza », transformée en 1312 en « La Douza ».
Son origine pourrait provenir de Latusia (villa), la villa de Latusius, nom latin ou gallo-romain de personne[38], mais compris comme la dosa, terme occitan à rapprocher de dotz (source abondante)[39]. Une autre hypothèse le ferait dériver de lutosa (aqua) signifiant « (eau) limoneuse » en latin, avec toujours un rapprochement de dotz en occitan (source, courant)[40].
En occitan, la commune porte le nom de La Dosa[39].
Histoire
modifierLe territoire communal a été occupé au Paléolithique, au Néolithique, puis à l'époque gallo-romaine[40].
La seigneurie de La Douze est acquise en 1372 par la famille d'Abzac. Elle en obtient l'érection en marquisat en 1615, « pour service rendu au roi au cours des guerres de Religion »[41], titre qui a été porté jusqu'en 1943.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Ladouze[42].
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-Ladouze[5].
Liste des seigneurs, puis barons et marquis de La Douze depuis 1372
modifier- 1372-v.1414 Adhémar Ier d'Abzac (+v.1414)
- v.1414-1428 Olivier d'Abzac (+1428), son fils
- 1428-1478 Guy II d'Abzac (1400-1478), maire de Périgueux de 1465 à 1466, son fils
- 1478-1508 Jean Ier d'Abzac (+1508), son fils
- 1508-1528 Jean II d'Abzac (+1528), son fils
- 1528-1550 Pierre Ier d'Abzac (+1550), baron de La Douze, son fils
- 1550-1594 Gabriel Ier d'Abzac (+1594), baron de La Douze, son fils
- 1594-1621 Gabriel II d'Abzac (+1621), 1er marquis de La Douze en 1615, son fils
- 1621-1661 Charles d'Abzac (+1661), 2e marquis, son fils
- 1661-1669 Pierre II d'Abzac (1634-1669), 3e marquis, son fils
- 1669-1698 Jean-François d'Abzac (+1698), 4e marquis, son fils. Le titre s'éteint en droit à sa mort (plus de descendants mâles du premier bénéficiaire), mais il est repris par son plus proche cousin et sa descendance.
- 1698-v.1716 Jean III d'Abzac (+v.1716), 5e marquis, petit-neveu de Gabriel II d'Abzac
- v.1716-v.1748 Jean IV d'Abzac (+v.1748), 6e marquis, son fils
- v.1748-1786 Jean V d'Abzac (1700-1786), 7e marquis, son fils
- 1786-1794 Jean VI d'Abzac (1729-1794), 8e marquis, son fils
- 1794-1834 Jean VII d'Abzac (1781-1834), 9e marquis, maire de Périgueux de 1816 à 1820, son fils
- 1834-1848 Alexandre d'Abzac (1783-1848), 10e marquis, son frère
- 1848-1870 Adhémar II d'Abzac (1828-1870), 11e marquis, abbé de Notre-Dame-des-Dombes, son fils
- 1870-1895 Ulric d'Abzac (1823-1891), 12e marquis, petit-neveu de Jean VI d'Abzac
- 1895-1943 Amalric d'Abzac (1864-1943), 13e marquis, son fils. En 1929, Amalric d'Abzac demeuré sans postérité, adopta ses neveux Pierre et Louis du Cheyron de Beaumont qui relèvent le nom. Depuis leurs descendants portent le nom de « du Cheyron de Beaumont d'Abzac de Ladouze ».
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune de La Douze a, dès 1790, été rattachée au canton de Saint Pierre de Chignac qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Saint-Pierre-de-Chignac (nouvelle typographie) dépend de l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[43]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Manoire.
Intercommunalité
modifierEn 2001, La Douze intègre dès sa création la communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Administration municipale
modifierLa population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[44],[45].
Liste des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierEnseignement
modifierEn 2012, la commune assure des classes de maternelle et de primaire[51].
Justice
modifierDans le domaine judiciaire, La Douze relève[52] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants de La Douze se nomment les Ladouzois[53].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].
En 2021, la commune comptait 1 155 habitants[Note 7], en évolution de +1,94 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
modifierEn 2014, le club de football de la commune fusionne avec le FC Cendrieux, formant le FC Cendrieux/La Douze (FCCL)[57]. En 2020, ce club fusionne avec L'Étoile Sportive Alvéroise et la Jeunesse du Périgord Centre (qui regroupait les jeunes du FCCL, de L'Étoile Sportive Alvéroise et de Vergt), la nouvelle entité prenant le nom de FC Périgord Centre (FCPC)[57].
Manifestations culturelles et festivités
modifier- La commune a accueilli la 96e Félibrée en .
- Les 7 et , un rassemblement de plus de 130 équipages de Renault 12 a eu lieu pour le 50e anniversaire de la sortie de cette voiture[58].
Économie
modifierEmploi
modifierEn 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 549 personnes, soit 48,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (95) a augmenté par rapport à 2010 (67) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,2 %.
Établissements
modifierAu , la commune compte 110 établissements[60], dont cinquante-huit au niveau des commerces, transports ou services, vingt-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quinze dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[61].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château de La Douze, vaste édifice médiéval détruit en 1669, dont il ne subsiste qu'un écu armorié et une pièce voûtée[62]. Sur son emplacement a été reconstruit un manoir[41].
- Château des Taillots, édifice médiéval rasé dont il ne subsiste que les fossés[63].
- Église Saint-Pierre-ès-Liens, gothique, XVe – XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927[64].
- Chartreuse des Martinies, fin XVIIe ou début XVIIIe siècle[65].
- Halle dans le bourg.
- Centre naturiste de Laulurie[66].
-
L'église Saint-Pierre-ès-liens. -
La nef de l'église. -
La halle. -
La charpente de la halle.
Personnalités liées à la commune
modifier- Hélie, dit Gantonnet d'Abzac (?-1401)[67], connétable, mort à La Douze.
- Pierre d'Abzac de La Douze (1427-1502), archevêque de Narbonne, né et mort à La Douze[67].
- Jean-Jacques Gillot, né en 1952 à La Douze, historien et politologue.
- Josiane, dite Agathe Bonnet, artiste-peintre, est élue et réside à La Douze[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
modifierL'association loi de 1901 « Les Amis de La Douze - Los Amics de La Dosa » a pour objet la défense des intérêts matériels, moraux, patrimoniaux et culturels de la commune et de ses habitants[68].
En , La Douze organise pour la première fois la Félibrée du Périgord, dont c'est la 96e édition[69].
Héraldique
modifierPour approfondir
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de la Dordogne
- Le Grand Périgueux
- Gare de La Gélie (fermée) située au lieu-dit du même nom.
- Gare des Versannes
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Le Géoportail indique deux valeurs contradictoires : 268 mètres sur la carte et 267 dans la boîte « Communes ».
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de la Douze » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de La Douze » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de La Douze », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de La Douze », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de la Douze », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- « Confluence Saint-Geyrac-Manoire au Moulin de la Lèdre » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
- Sandre, « le ruisseau de Saint-Geyrac »
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