La Porte (nouvelle)

nouvelle de Guy de Maupassant

La Porte est une nouvelle de Guy de Maupassant parue en 1887.

La Porte
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Clair de lune 1888 (éd. augmentée)
Intrigue
Genre nouvelle
Nouvelle précédente/suivante

Historique modifier

La Porte est une nouvelle de Guy de Maupassant initialement publiée dans le quotidien Gil Blas du , puis dans l'édition augmentée du recueil Clair de lune de 1888[1].

Résumé modifier

Karl Massouligny disserte sur les maris complaisants à une audience quelconque. Après les avoirs typés en aveugles, clairvoyant (dont les intéressés, les satisfaits et les impuissants quoique rageurs) et faibles. Il conte l'histoire qu'il a vécu avec la femme d'un autre.

Après avoir courtisé une femme mondaine, et remarqué la jalousie de son mari, Karl Massouligny est paradoxalement invité pendant un mois dans leur propriété de Touraine, le domaine de Vertcresson.

Il y rejoint le mari, la femme et un homme qui lui est inconnu : le comte de Morterade. Qui est-il : l'ancien amant de la femme qui veut s'en défausser, un simple ami de famille... ?

Après un certain temps, Karl Massouligny est invité par le mari à observer ses gravures avec lui. À cet effet, le mari finit par ouvrir une porte et montrer ce qu'il voulait être une "merveille". À leur étonnement, ils découvrent la femme pauvrement habillée, décharnée, aux cheveux courts et rares.

Trois jours plus tard, Karl Massouligny part du domaine. La femme ne le salue que froidement, le comte de Morterade est déçu de le voir partir.

Éditions modifier

  • Lien vers la version de La Porte dans Gil Blas, [1]

Notes et références modifier

  1. Maupassant, Contes et nouvelles, II, notice de Louis Forestier (p. 1610-1611), Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1979 (ISBN 978 2 07 010805 3).