La Ville blanche
La Ville blanche est une huile sur toile de Nicolas de Staël réalisée en 1951, à Paris. Elle appartient à la période des Compositions de l'artiste qui, va de 1949 à 1951 où Staël a déjà produit Composition 1950 (Composition grise), Composition en gris et vert et de nombreuses autres toiles qui vont prendre place dans les musées[2] : Composition Staël 1950, huile sur toile 124,8 × 79,2 cm, Tate (galerie) Londres[3], Composition (untitled) 1950, huile sur toile 60 × 92 cm, Musée d’Israël, Jérusalem, Israël[4]. Composition Staël 1950 II , 1950, huile sur toile 124,8 × 79,2 cm, Tate (galerie), Londres[5].
Artiste | |
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Date | |
Type |
Huile sur toile |
Dimensions (H × L) |
65 × 92 cm |
Propriétaire |
Pierre Granville (d) |
No d’inventaire |
DG 41 |
Localisation |
La Ville blanche est issue de la donation Grandville au Musée des beaux-arts de Dijon. Elle est répertoriée au no 314 du catalogue raisonné établi par Françoise de Staël avec André Chastel, Anne de Staël et Germain Viatte
Contexte
modifierLa réputation de Nicolas de Staël s'est déjà étendue au-delà de nos frontières, particulièrement aux États-Unis où Théodore Schempp assure sa promotion. Staël est alors à la galerie Louis carré qui l'a exposé à New York dans une exposition collective : Advancing French Art avec Bazaine, Estève, Hartung, Lanskoy et Lapicque. Mais Staël ne s'entend pas très bien avec ce galeriste. C'est Schempp qui prend le relais aux États-Unis[6]. où Duncan Phillips acquiert le tableau Nord huile sur toile, 24,1 × 41,2 cm[7] qui restera dans son musée : The Phillips Collection
Description
modifierSelon Arno Mansar cité par Jean-Louis Prat et Harry Bellet lors de la rétrospective Nicolas de Staël à la Fondation Maeght en 1991, le peintre s'éloigne encore davantage de l'abstrait et se rapproche de la réalité avec cette toile[8].
On peut y repérer en effet quelques scintillements d'une ville vue de loin ou d'en haut[9].
Serge Lemoine voit, dans les larges applications au couteau, une similitude avec les « hautes pâtes » de Jean Dubuffet[10].
Bibliographie
modifier- Françoise de Staël, Nicolas de Staël : catalogue raisonné de l'œuvre peint, Neuchâtel, Ides et Calendes, , 1267 p. (ISBN 2-8258-0054-6). Françoise de Staël, née Françoise Chapouton, est la veuve de Nicolas de Staël, elle est morte le 29 mars 2012. Elle a rédigé ce catalogue raisonné d'abord avec André Chastel, puis avec Anne de Staël, fille de Nicolas, et Germain Viatte
- Jean-Louis Prat et Harry. Bellet, Nicolas de Staël, rétrospective de l'œuvre peint : catalogue de l'exposition à la Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence, Fondation Maeght, , 205 p. lien Archives de l'ouvrage l'ouvrage comporte des contributions notamment de Jorge Semprún, Georges Raillard, André Chastel, Bernard Dorival entre autres
- Jean-Paul Ameline, Alfred Pacquement et Bénédicte Ajac, Nicolas de Staël : catalogue de l'exposition du 12 mars au 18 juin 2003, Paris, Centre Pompidou, , 251 p. (ISBN 2-84426-158-2)
- Laurent Greilsamer, Le Prince foudroyé : la vie de Nicolas de Staël, Paris, Fayard, 1998 et 2001, 335 p. (ISBN 978-2-213-59552-8 et 2-213-59552-6)
- Jean-Louis Prat, Thomas Augais, Anne de Staël et André du Bouchet, Nicolas de Staël 1945-1955 : catalogue de l'exposition à la Fondation Gianadda, Martigny, Fondation Pierre Gianadda, , 288 p. (ISBN 978-2-88443-128-6 et 2-88443-128-4)
- Georges Limbour, Dans le secret des ateliers, Paris, L'Elocoquent, , 96 p. (ISBN 978-2-86826-001-7) réédition 2001 (ISBN 2-86826-001-2)
- Daniel Dobbels, Staël, Paris, Hazan, , 248 p. (ISBN 2-85025-350-2) réédition 2009
Notes et références
modifier- Françoise de Staël 1997, p. 312
- Ameline et al, p. 91
- Françoise de Staël 1997, p. 297
- Françoise de Staël 1997, p. 303
- Françoise de Staël 1997, p. 285
- Ameline et al, p. 8907
- Françoise de Staël 1997, p. 185
- Prat et Bellet 1991, p. 68
- Dobbels 1994, p. 85
- Serge Lemoine, catalogue de la donation Grandville au Musée de dijon, p. 32
Liens externes
modifier
- Ressource relative aux beaux-arts :
- voir La Ville blanche
- musée des beaux-arts de Dijon voir le tableau sous forme de timbre-poste page 2 en bas à droite sur le site du musée de Dijon : [1]