Le Condamné à mort (Maupassant)

nouvelle de Guy de Maupassant

Le Condamné à mort est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1883.

Le Condamné à mort
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas

Historique modifier

Le Condamné à mort est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous le pseudonyme Maufrigneuse[1].

Résumé modifier

Un homme tue sa femme à Monaco, il est condamné à mort. Le prince veut ratifier la sentence, mais il n’y a ni bourreau ni guillotine à Monaco, car c’est la première condamnation de ce type.

Le prince demande au gouvernement français de lui louer les services du bourreau : c'est seize mille francs pour le déplacement du bourreau et de la guillotine, trop cher. Le roi d’Italie demande douze mille francs, c’est encore trop cher. Le prince, en accord avec les juges, commue la peine en prison à perpétuité. On crée une geôle, on embauche un gardien et tout se passe bien.

Six mois plus tard, le prince trouve que la dépense est lourde, le prisonnier est jeune, cela va durer longtemps. On supprime le gardien, le prisonnier se gardera tout seul, un cuisinier du palais lui livrera ses repas.

Un jour où le cuisinier oublie le prisonnier, c’est ce dernier qui vient chercher sa nourriture, et bientôt pour faciliter la vie des cuisiniers, il vient chaque jour au palais. Peu après, il déjeune avec eux et, au retour, il s’arrête jouer au casino, mais chaque soir il rentre coucher dans sa cellule.

La justice décide de l’expulser de la Principauté pour faire cesser cette farce. L’homme refuse, puis accepte quand on lui donne une pension de six cents francs. Depuis lors, la Principauté a pris un accord avec le gouvernement français : contre pension, les prisonniers sont logés dans une prison de la république.

Notes et références modifier

  1. Volume Maupassant, contes et nouvelles, page 1525, Bibliothèque de la Pléiade

Éditions modifier