Famille Le Grelle
La famille Le Grelle est une famille subsistante de la noblesse belge. Elle a donné plusieurs hommes politiques.
Famille Le Grelle | |
Blasonnement | D'azur à la fasce accompagnée en chef de trois A posés un deux et en pointe d'une étrille, le tout d’or. |
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Devise | Nostrum Praesidium Deus |
Période | XVIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Belgique |
Demeures | Rameyen |
Charges | Membre du Congrès national. |
Récompenses civiles | Grande croix de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand,
Grand officier de l'ordre de Léopold |
Preuves de noblesse | |
Autres | : concession de noblesse par l'empereur François II en faveur d’Henri-Jacques Le Grelle (Saint-Empire) |
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Histoire
modifierCommerce aux XVIIe et XVIIIe siècles
modifierEn 1670 Guillaume Le Grelle (1646-1724), originaire d’Ath (Hainault) l’arrière-petit-fils de Jean, fut reçu comme bourgeois dans la cité d’Anvers. Son fils François, négociant en textile, est l’ancêtre commun des branches nobles.
Les deux fils ainés de François Le Grelle, Guillaume-François et Jean-François ont fait avec succès leurs premiers pas dans le commerce international. À la suite de la fermeture de l'Escaut et donc du port d'Anvers depuis la fin du XVIIe siècle, certains armateurs privés obtiennent par lettres patentes, en 1714, l'autorisation d'armement de navires à destination des Indes. L’empereur Charles VI décide d’octroyer le 19 décembre 1722 l’établissement de la Compagnie Générale Impériale des Indes, dite Compagnie d’Ostende. Deux-tiers des capitaux provenaient d’Anvers et le siège était situé à la Bourse d’Anvers. Par suite de la fermeture de l’Escaut les bateaux partaient du port d’Ostende qui avait accès à la mer.
Guillaume-François Le Grelle (1701-1771) et Jean-François Le Grelle (1703-1759)
modifierIls fondèrent leur propre société commerciale. De 1730 à 1750, ils importaient du textile, de la soie, du sucre, du cacao, du thé et de la porcelaine en provenance d’Angleterre, du Portugal et de Chine et ceci en collaboration avec la Compagnie suédoise des Indes orientales. C’est l’époque où les Le Grelle font aussi partie de l’actionnariat des Compagnies d’Ostende et de Trieste. Dès 1754, les deux frères devinrent des industriels (sucrerie, usine de papier de La Hulpe). En 1751, leur société commerciale avait son siège rue Haute (Hoogstraat) à Anvers dans leur maison « De Grooten Gulden Schilt »[1],[2]. Jean-François Le Grelle était juge de la chambre de Tonlieu et habitait le château de Morckhoven.
Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812)
modifierJean-Guillaume, le fils ainé de Guillaume-François, avait des sucreries ainsi qu'une imprimerie sur coton, la société Beerenbroeck et Cie, constituée par son beau-père en 1753, située à la Dambruggestraat, qui employait 576 ouvriers en 1770[3]. Cette entreprise avait obtenu l’exclusivité pour les Pays-Bas autrichiens. Il acquit en 1807 le château de Selsaeten[4] à Wommelgem. Par succession le château a été transmis à la famille Agie de Selsaeten.
Gérard Le Grelle (1713-1771)
modifierLe dernier petit-fils de François, Gérard, se lança dans le commerce de la soie vers 1740. Après son décès en 1771, sa veuve, Catherine Oliva (1724-1791), continua ce commerce. À la même époque, en 1756, fut également fondée la raffinerie de sucre Huysmans et Cie ou De Belle. Parmi les autres actionnaires de ces sociétés figuraient François J. Moretus[5] et les frères de Knyff.
Gérard-François Le Grelle (1747-1800)
modifierGérard-François, le fils de Gérard, échevin d’Anvers, fut nommé en 1785 député de la Compagnie impériale et royale de Trieste et Fiume.
La famille à cette époque fit l’acquisition de plusieurs châteaux en région anversoise[6]. Parmi ceux-ci, citons outre le château de Selsaeten[4] à Wommelgem, Rameyen, Gestel, Morckhoven[7], Middelheim, Berchem, Doggenhout, Munsterbilzen, Boterberg, Wuustwezel, ainsi que de nombreux hôtels de maître au Meir ou rue Longue-Hôpital[8].
La banque
modifierDès le XVIIIe siècle les Le Grelle ont fondé une banque. Ce sont les enfants et petits-enfants de Gérard Le Grelle et Catherine Oliva, qui se sont illustrés dans cette activité durant les périodes tumultueuses de cette fin du siècle.
Le fils cadet de Gérard Le Grelle et Catherine Oliva, fonda la banque Joseph J. Le Grelle[11],[12] en 1792, à l’âge de 27 ans peu de temps après le décès de sa mère et son propre mariage. La banque était ainsi la plus ancienne banque du pays après la banque Nagelmackers, fondée en 1747. Lors de la domination française en 1792 et les années de terreur de la Révolution en 1793, le reliquaire de la bienheureuse Anne de Saint-Barthélemy, la compagne inséparable de Thérèse d'Avila, considérée comme la protectrice d'Anvers, fut caché dans les coffres de la banque puis dans l’armoire à linge de Joseph Le Grelle. Dans une lettre de son fils, le comte Gérard Le Grelle, adressée au père Marcel Bouix s.j.(1806-1889)[13] est relatée l’histoire que Joseph Le Grelle, ayant contracté une grave maladie, fut guéri par Anne de Saint-Barthélémy[14]. Joseph-J. Le Grelle fut ensuite emprisonné comme otage et emmené à Paris en 1794. Il ne fut libéré qu’après la chute de Robespierre. Jusqu’à quelques années après la fondation de la Banque nationale de Belgique en 1850, la banque Joseph J. Le Grelle était parmi les quelques banques privées à émettre des billets de banque. À son décès, la banque fut reprise par sa veuve Maria Theresia Cambier et par ses fils Gérard (1793-1871), Jean (1796-1872) et Henri Joseph (1798-1872). En 1886, la banque fut transformée en société en nom collectif. La banque Joseph J. Le Grelle fut également (indirectement) un financier important de la Compagnie belge de colonisation au Guatemala, une expédition mal préparée qui se solda par un échec. En 1854, face à l’incapacité de rembourser d’un de ses débiteurs, l’institution bancaire se retrouva propriétaire de 10 640 hectares au Guatemala. Depuis le , la famille avait perdu le fil de ses terres mais a entrepris aujourd’hui des démarches pour les récupérer. La banque Joseph J. Le Grelle a fusionné, par le biais de la Banque d’Anvers en 1962 et de la Société générale de banque[15] avec la banque Fortis.
Joseph-Guillaume Le Grelle (1795-1880)
modifierFils de Joseph J. Le Grelle, il fonda la banque Joseph Guillaume Le Grelle à Bruxelles. Il était commissaire de la Banque de Belgique et fondateur de la Banque foncière. Comme ses quatre frères, il a obtenu reconnaissance de noblesse par réversion de celle accordée à son oncle Henri-jacques, décédé sans postérité. Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et de l'ordre de Saint-Sylvestre.
Henri Le Grelle (1798-1872)
modifierHenri Le Grelle fut le fondateur de la Banque commerciale d’Anvers. Présent comme grand actionnaire à la constitution de nombreuses sociétés anversoises de l’époque. Il était un généalogiste réputé qui a rassemblé de nombreux crayons généalogiques sur des familles de la bourgeoisie anversoise. Ce sont ces documents qui sont à la base des archives de l’association familiale Le Grelle. Henri était marié avec Julie Le Grelle (de la branche aînée). Ce couple a une chapelle dans la cathédrale d’Anvers.
Comte Auguste Le Grelle (1817-1891)
modifierLe comte Auguste Le Grelle, banquier à la banque Joseph J. Le Grelle, fût un des cofondateurs avec son fils le comte Émile Le Grelle et son frère le comte Stanislas Le Grelle (1827-1908) de la Caisse hypothécaire anversoise (Anhyp) en 1881. En 1999, Axa royale belge[16] reprend Anhyp pour ses activités bancaires. Membre honoraire du corps académique d'Anvers et trésorier de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers. Existant depuis 1663, cette académie est la quatrième plus ancienne académie artistique en Europe, derrière Rome, Paris et Florence. Il était membre de la commission du musée royal des Beaux-Arts d'Anvers, président de l'œuvre du denier de Saint-Pierre, chevalier de l’ordre de Léopold, commandeur de l’ordre de Saint-Sylvestre et fondateur de la chapelle du Très-Saint-Sacrement, située dans la rue du Ciel à Anvers. Il était entre autres mécène de l’artiste Nicaise de Keyser. Il épouse Mathilde de Burbure de Wesembeek (nl) (1819-1899). Auteur de la ligne aînée actuelle.
De nombreux membres de la famille furent dirigeants ou administrateurs de banques ; le comte Oscar Le Grelle (1861-1930), était administrateur du Crédit anversois, le comte Gaston Le Grelle (1880-1938), fut administrateur-délégué de la banque P. Kok & Co à La Haye (Pays-Bas), le comte Max Le Grelle (1881-1922), administrateur délégué de la banque Max Le Grelle & Co à Delft[17], Émile administrateur de la Banque de Bruxelles et Stanislas de la Banque d’Anvers.
Les Le Grelle en politique
modifierLa politique a toujours été importante au sein de la famille Le Grelle. Dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les Le Grelle ont pris leur responsabilité dans la gestion politique de la ville d’Anvers. Il s’agit des enfants issus du mariage de Gérard et Catherine Oliva, dont principalement Henri-Jacques et Gérard-François Le Grelle, qui furent échevins.
Henri-Jacques Le Grelle (1753-1826)
modifierHenri-Jacques est échevin d'Anvers et licencié en droit de l'université de Louvain en 1779. En 1790, Henri-Jacques Le Grelle, avait prêté serment de fidélité à la république des États belgiques unis. Il est un des trois auteurs de la Constitution belge (1790) de cette république. Cette constitution de la République forma une base importante pour la Constitution belge adoptée par le Congrès national en 1831. Malgré cette participation à la révolte des États belgiques unis contre l'empereur, il sera néanmoins anobli (écuyer) par lettres patentes de l'empereur François II, en date du . Avec Joseph Jean Le Grelle, il figura parmi les otages des Français au Steen le comme gage pour les paiements de contribution de guerre sur les fortunes anversoises. Il a épousé Madeleine van Pruyssen (1749-1831).
Comte Ferdinand Le Grelle (1823-1895)
modifierBanquier à la Banque Joseph J. Le Grelle, politicien du Parti catholique, il devient en 1885, sénateur de l'arrondissement d'Anvers, succédant à John Cogels (nl), fils du sénateur Frédégand Cogels. Il a rempli ce mandat jusqu'à sa mort. Il fut aussi président du comité décanal du denier de Saint-Pierre. Chevalier dans l’ordre de Léopold, commandeur de l’ordre de Saint-Sylvestre. Il a été deux fois marié, il a eu une fille. Cette branche de la famille s’est éteinte.
Membre du Centre démocrate humaniste. Elle a été conseillère communale (1989-2006), échevine (1989-2000) et bourgmestre (1991-1992) de Jurbise et députée wallonne (1995-1999).
Les Le Grelle dans la presse et l’industrie
modifierLe XIXe siècle vit les activités de la famille se diversifier dans la presse et l’industrie alimentaire. En 1893 le comte Oscar Le Grelle (1861-1930) était cofondateur du fonds qui racheta les actions de la N.V. De Vlijt éditrice de la Gazet van Antwerpen, jusqu’à en obtenir le contrôle. Le comte Alfred Le Grelle (1872-1948) était président de la N.V De Vlijt. Ce fonds existe encore sous le nom K.I.M. (Katholiek Impuls en Media Fonds) et est toujours un actionnaire des journaux catholiques en Flandre, qui se sont regroupés sous le nom de Mediahuis. Le comte Gérard Le Grelle (1848-1884) décédé à 36 ans a été parmi les fondateurs de Liebig avec les familles allemandes Liebig à Anvers. Un siècle plus tard, un Le Grelle actionnaire de Liebig s'alliait en mariage avec une descendante des fondateurs de Maggi.
Filiation
modifier- Jean Le Grelle (1586-1634) x Peronne Destrebecq
- Gilles Le Grelle (1599) x 1617 Anne de Gry x 1620 Françoise Scohier
- Gilles Le Grelle (1621- 1679) x 1643 Barbe Huet
- Guillaume Le Grelle (1646-1724) x Claire Pels (1648-1714)
- François Le Grelle (1671-1729) x Catherine De Schepper (1674-1731)
- Guillaume-François Le Grelle (1701-1771) x Anne-Marie Mertens (1707-1742)
- Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812), x Marie-Thérèse Janssens (1748-1811)
- Guillaume-Jean Le Grelle (1767-1820) x Marie-Thérèse de Bock (1779-1834)
- Louis Le Grelle (1817-1852) x Caroline d’Hanis (1817-1887)
- Pierre Le Grelle de Rameyen (1769-1841) x M. Ch. van den Bol (1784-1870)
- Guillaume-Jean Le Grelle (1767-1820) x Marie-Thérèse de Bock (1779-1834)
- Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812), x Marie-Thérèse Janssens (1748-1811)
- Jean-François Le Grelle (1703-1759) x Marie-Isabelle de Broëta (1710-1770)
- Gérard Le Grelle (1713-1771) x Catherine Oliva (1724-1791)
- Gérard François Le Grelle (1747-1800) x Marie-Anne Beeckmans (1758-1788)
- Henri-Jacques Le Grelle x Mad. van Pruyssen (1749-1831)
- Joseph-Jean Le Grelle (1764-1822) x Marie-Thérèse Cambier (1765-1851)
- Comte Gérard Le Grelle (1793-1871) x Anne van Lancker (1792-1872)
- Joseph-Guillaume Le Grelle (1795-1880) x Math. de Vicq de C. (1817-1889)
- Jean-Michel Le Grelle (1796-1838)
- Henri Le Grelle (1798-1872) x M. Th. Julie Le Grelle (1812-1888)
- Edmond Le Grelle (1805-1876) x Bathilde de Wael (1829-1908)
- Guillaume-François Le Grelle (1701-1771) x Anne-Marie Mertens (1707-1742)
- François Le Grelle (1671-1729) x Catherine De Schepper (1674-1731)
- Guillaume Le Grelle (1646-1724) x Claire Pels (1648-1714)
Personnalités
modifier- Gérard Le Grelle (1793-1871), homme politique
- Daniel Le Grelle
- Bernard Le Grelle (1948), journaliste
- Sébastien Le Grelle
- Maxime Le Grelle
- Jacques Le Grelle (1904-1990), résistant, membre du Réseau Comète.
Postérité
modifierAlliances
modifierFamilles : Bracht, Bréart de Boisanger, de Broëta, de Cannart d’Hamale, de Cock de Rameyen, de la Croix d'Ogimont, van Delft, D'hanis, Donnet, Friling, Gelhé de Beaulieu, De Schepper, Goethals, Hug de Larauze, le Jeune d’Allegeershecque, Jolly, du Lac, Le Gros d’Incourt, Le Pilleur de Brevannes, Massange de Collombs, de Massol de Rebetz, de Melotte de Lavaux, Michel de Pierredon, Pety de Thozée, Pichelin de Villalonga, de Pierpont, etc.
Galerie
modifier-
Guillaume Le Grelle (1767-1820).
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Marie Thérèse Cambier, épouse de Joseph J. Le Grelle, tableau peint par Barthélemy Vieillevoye en 1826.
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Eulalie Cambier, épouse d’Edmond Le Grelle, tableau peint en 1847 par Nicaise De Keyser.
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Lydia et Alice Legrelle.
Châteaux et demeures
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Château de Gestelhof.
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Château de Doggenhout.
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Château du Middelheim.
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Château de Selsaeten.
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Château Reigerbos à Berendrecht.
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Maison de la Hoogstraat à Anvers.
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Château de Reet.
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Château de Ségur.
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Château de la Poste.
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Château d'Engismont.
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Château de Veltwijck.
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Château Edelhof à Munsterbilzen.
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Château de Presseux.
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Le domaine Sint Annaland à Vught (Pays-Bas).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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Notes et références
modifier- De Grooten Gulden Schilt (Hoogstraat 15): Ivan Derycke (Textielbaronnen in de Hoogstraat, in Cornelis Floris Jaarboek, Antwerpen, 1995, p. 51).
- De Grooten Gulden Schilt, Hoogstraat 15 (update 4/1/2020) http://users.skynet.be/antwerpiensia/Hoogstraat15(1)GrooteGuldenSchilt.htm
- JAugustin Thys, Antwerpse Kooplieden en Nijveraars uit de verleden eeuw, 1906/1930, 40 pp.
- Kasteel Selsaeten https://www.wommelgem.be/kasteel-selsaeten
- Marleen van Orshaegen, Het fortuin van jonker Theodore Moretus de Bouchout (1838-1909), 1986, 205 pp.
- Miguel de Bounam de Ryckholt, Cartes Postales, Châteaux, Tome1-6, 1998, Retro Edition.
- Morckhoven in 1939 : Th. De Vrij (Deurne, Geschiedkundige flitsen, De Sikkel, Antwerpen, 1954, p. 81)
- P. Arren, Van kasteel naar kasteel, 1-11, 1985-2005.
- Fremault, Bankier tussen oud en nieuw. Joseph J. Le Grelle bedrijfshistorische analyse van een Antwerpse privébank (1792-1830), thèse de licence KU Leuven (non publié), 1985.
- J. Laureyssens, Joseph Le Grelle, négociant, dans: Nouvelle biographie nationale de Belgique, T. I., Brussel, 1988.
- Inventaire des archives de la banque Joseph-J. Le Grelle à Anvers https://www.bnpparibasfortis.com/docs/default-source/pdf-(fr)/patrimoine-historique-et-artistique/fr-inventaire-banque-le-grelle.pdf?sfvrsn=2
- Article de La Métropole du sur la Banque Joseph J. Le Grelle http://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_Banque_Joseph_J._Le_Grelle.jpg
- Marcel Bouix (1806-1889) https://data.bnf.fr/fr/11893269/marcel_bouix/
- Jan Van Damme, « de Familie Le Grelle en de relieken van Anna van Sint-Bartholomeus », dans Cornelis Floris Jaarboek, 1988, p. 76-79. Celui-ci fait référence à Marcel Bouix s.j., biographie (Paris, 1869) de la vénérable mère Anne de Saint-Barthélemy, ouvrage traduit sur l’autographe inédit de la vénérable conservé chez les Carmélites d’Anvers. Au texte de l'autobiographie est ajoutée dans l’ouvrage une chronique du couvent où sont amplement relatés les événements à la fin du dix-huitième siècle.
- R. Brion et J.-L. Moreau, La Société générale de Belgique 1822-1997, 1998, Fonds Mercator, 514 pp.
- Historique de la banque Axa https://www.axa.be/ab/fr/a-propos-daxa/qui-sommes-nous/pages/historique.aspx [archive]
- G. van Erkelens, Van Corporatie naar Coöperatie, 1910-2000, Delft, 2000, 49 pp.