Le Loup d'Agubbio

Artiste	Luc-Olivier Merson
Date	1877
Type	Peinture d'histoire, vue d'architecture (d)
Technique	Huile sur toile
Dimensions (H × L)	88 × 133 cm
Mouvement	Académisme
N^o d’inventaire	P 500
Localisation	Palais des Beaux-Arts, Lille (France)

Le Loup d'Agubbio est une peinture de 1877 de Luc-Olivier Merson, exposée au salon des artistes français de Paris de 1878. Le tableau est acquis par le musée des Beaux-Arts de Lille en 1881. Il s’agit d’une peinture à l’huile sur toile de 88 cm de haut sur 133 cm de large^[1]. Elle représente une scène inspirée par la légende de Saint François d'Assise et du loup de Gubbio en Italie. Merson a dédicacé le tableau à son ancien élève, collaborateur et ami Adolphe Giraldon.

Description modifier

Un loup portant un collier d’amulettes et un fin nimbe est nourri de la main même d’un boucher au cœur d’une ville enneigée, alors qu’une fillette le caresse sous les yeux confiants de sa mère et qu’autour de lui un chien ronge tranquillement son os. Deux voyageurs et leurs montures s'inquiètent de la présence du loup mais des villageoises les rassurent^[2].

De nombreux animaux et personnes composent le tableau, en plus du loup, il y a cinq pigeons, une pie, un âne, un cheval, un chien, un chat et 14 personnes.

La signature est en bas à droite Lvc-Olivier-Merson-1877.

Légende modifier

La légende veut qu’un loup terrorisait les habitants du village de Gubbio car il s’attaquait aussi bien au bétail qu’aux humains. François d’Assise est allé trouver l’animal et d’un signe de croix calma celui-ci et fit un pacte avec lui. Les habitants de la ville s’engageaient à le nourrir si de son côté il promettait de ne pas leur faire de mal. Ce miracle dura deux ans jusqu'à ce que le loup meure de vieillesse^[3].

Analyse modifier

Le tableau témoigne du renouveau de l'iconographie franciscaine à la fin du XIX^e siècle, où le naturalisme et le réalisme analytique de la description sont utilisés pour rendre plus sensible le merveilleux de l'histoire représentée^[4].