Liste des grands séminaires catholiques français
Depuis les années 1950, les séminaires français sont pour la plupart interdiocésains. Outre la zone géographique indiquée dans le tableau, ils peuvent être appelés à former des candidats issus d'autres diocèses, y compris d'autres pays que la France ou Monaco. Sauf mention contraire, les séminaires assurent la formation complète, de l'année de propédeutique à l'année diaconale.
Séminaires particuliers
modifierDepuis 1967, les groupes de formation universitaires (GFU)[2] rassemblaient des jeunes gens engagés dans des études universitaires, et qui suivaient le 1er cycle sous forme de sessions courtes. Les groupes de formation ouvrière fonctionnaient dans le même esprit au profit d'hommes engagés dans la vie active. En 2010, les GFO ont fusionné avec les GFU.
Dans le même esprit d'accueillir des profils différents, avait été créé un « séminaire d'aînés » pour des vocations plus tardives, en particulier d'hommes ayant fait très peu d'études auparavant. Ce séminaire installé à Vienne (Isère) a fermé en 2003 au profit de la Communauté Notre-Dame-du-Chemin, intégrée au séminaire d'Orléans[3].
La prélature territoriale de la Mission de France dispose de son propre séminaire[4].
Il existe aussi un Séminaire français de Rome fondé en 1853 et confié aux Spiritains. Les séminaristes suivent des études de type universitaire.
Anciens séminaires diocésains et interdiocésains
modifierDe la fin du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution, et du Concordat de 1801 aux années 1950, chaque diocèse disposait en général de son séminaire. Des séminaires interdiocésains, créés après cette date, ont été regroupés avec d'autres. La liste qui suit n'est pas exhaustive.
- Séminaire saint Jean Eudes de Caen, couvrant plusieurs diocèses de la province ecclésiastique de Rouen, correspondant à la Basse-Normandie, fermé au profit du séminaire Saint-Yves de Rennes en 2015
- Ancien Grand séminaire de Luçon, fondé en 1921, fermé en 1972.
- Grand séminaire Saint-Hilaire de Poitiers, fondé en 1998, fermé après quelques années.
- Grand séminaire de Vannes, fondé en 1679.
- Séminaire universitaire de Lyon, fondé en 1933, fusionné en 2004 avec le séminaire interdiocésain Saint-Irénée pour devenir le Séminaire Provincial de Lyon Saint-Irénée.
- Ancien Séminaire de Montferrand[5].
- Ancien Grand séminaire de Nice
- Grand séminaire de Paray-le-Monial, fondé en 1970. Ayant fermé ses portes, il abrite aujourd'hui la Maison saint François de Sales, année de fondation spirituelle de la Province de Lyon[6].
- Ancien Grand séminaire de Valence
- Séminaire de Bayeux
- Grand séminaire de Besançon
- Grand séminaire de Limoges
- Séminaire interdiocésain de Lille, qui desservait les provinces de Lille et de Reims, fermé en [7]
- Séminaire Saint-Joseph de Bordeaux, qui desservait les provinces de Bordeaux et de Poitiers, ouvert en 1901, fermé en 2018 pour le 2e cycle et totalement en [8]
- Grand Séminaire de Lorraine, à Metz, fermé en août 2021 [9]
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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Notes et références
modifier- « Les séminaires », sur Église catholique en France (consulté le )
- Site du GFU : des études pas comme les autres
- Histoire du Séminaire d'Orléans
- Site de la mission de France et du séminaire
- Samuel Gance. Anton ou la trajectoire d'un père. L'Harmattan, 2013, p.53-63.
- Site spécifique de la Maison saint François de Sales.
- Claire Lesegretain, « Faute de candidats, le séminaire de Lille ferme provisoirement », dans Urbi & Orbi, 5 mars 2019.
- Gauthier Vaillant, « Le Séminaire de Bordeaux ferme, faute de candidats », sur Urbi & Orbi, 20 mai 2019
- Camille Lecuit, « Le séminaire de Metz n’accueillera plus de séminaristes à la rentrée », sur famillechretienne.fr, (consulté le ).