Louis-Philippe Pigeon

avocat et juge québécois

Louis-Philippe Pigeon O.Q., C.C., né le à Henryville et mort le à l'âge de 81 ans, est un avocat et juge québécois.

Louis-Philippe Pigeon
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Fonctions
Bâtonnier de Québec (1960-1961)
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Formation
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A travaillé pour
Distinctions
Titre honorifique
Monsieur le bâtonnier (d)

Biographie

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Après avoir fait son cours classique au petit séminaire de Québec. Il fit ses études de droit à la faculté de droit de l’Université Laval. Admis au Barreau du Québec en 1928, il fit partie du cabinet St-Laurent, Gagné, Devlin et Taschereau dirigé par Me Louis St-Laurent, futur Premier ministre du Canada. Il a été professeur de droit à l'Université Laval (1942-1967). De 1940 à 1944, il fut conseiller juridique d'Adélard Godbout et rédigea la loi qui créa Hydro-Québec qui précise la possibilité d'acheter des actions de toutes compagnies détenant des forces hydrauliques, facilitant la deuxième nationalisation, ainsi que l'entente avec Churchill Falls[1]. Il fut également conseiller juridique du premier ministre Jean Lesage (1960-1966)[2].

En qualité de conseiller juridique de Jean Lesage il put exercer son contrôle sur le sort sur le projet de loi sur la gestion des archives publiques du Gouvernement du Québec.[réf. nécessaire]

Il a été juge à la Cour suprême du Canada de 1967 à 1980.

Son fils Jacques Pigeon a été recruté par Jean Marchand à Ottawa comme chef de cabinet en octobre 1967 et ensuite assistant exécutif. La femme de Jacques était la fille de Raoul Jobin, attaché culturel de la Délégation générale du Québec à partir de fin mai 1970.

Il a donné son nom au journal des étudiants de la Faculté de droit de l'Université de Montréal, Le Pigeon dissident. Ce nom vient du fait qu'alors qu'il siégeait à la Cour suprême, il signait souvent des opinions dissidentes, reconnues comme très fouillées.

L'un de ses jugements dissidents les plus connus est celui de l'arrêt R. c. Drybones.

Honneurs

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Notes et références

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Liens externes

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