Louis François Rodrigue Masson
Louis Rodrigue Masson, né le à Terrebonne et mort le à Montréal, est un homme politique canadien, ministre, président du Conseil privé et lieutenant-gouverneur du Québec entre 1884 et 1887.
Louis Rodrigue Masson | |
Fonctions | |
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Lieutenant-gouverneur du Québec | |
– (2 ans, 11 mois et 17 jours) |
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Monarque | Victoria |
Premier ministre | John Jones Ross Louis-Olivier Taillon Honoré Mercier |
Prédécesseur | Théodore Robitaille |
Successeur | Auguste-Réal Angers |
Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada | |
– (6 mois et 15 jours) |
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Monarque | Victoria |
Premier ministre | John A. Macdonald |
Prédécesseur | John O'Connor |
Successeur | Joseph-Alfred Mousseau |
Ministre de la Milice et de la Défense | |
– (1 an, 2 mois et 27 jours) |
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Premier ministre | John A. Macdonald |
Prédécesseur | Alfred Gilpin Jones |
Successeur | Alexander Campbell |
Député à la Chambre des communes | |
– (14 ans et 9 mois) |
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Circonscription | Terrebonne |
Prédécesseur | Nouvelle circonscription |
Successeur | Guillaume-Alphonse Nantel |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis François Rodrigue Masson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Terrebonne (Bas-Canada) |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Montréal (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti conservateur du Canada |
Père | Joseph Masson |
Mère | Marie Geneviève Sophie Raymond |
Conjoint | Louise-Rachel McKenzie (Mariée en 1856) Cecile Burroughs (Mariée en 1883) |
Enfants | 13 |
Diplômé de | Université de Georgetown |
Profession | Avocat |
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Lieutenants-gouverneurs du Québec | |
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Biographie
modifierLouis François Rodrigue Masson, souvent appelé Louis-Rodrigue ou simplement Rodrigue Masson, est né à Terrebonne le [1]. Il est l'un des fils de Joseph Masson, négociant, vice-président de la Banque de Montréal, conseiller législatif, dernier seigneur de Terrebonne, et de Marie Geneviève Sophie Raymond, fille du député Jean-Baptiste Raymond. Il est un lointain descendant du pionnier Gilles Masson[2].
Avocat, député, ministre
modifierAprès des études chez les jésuites puis à l'Université de Georgetown[1], Rodrigue Masson devient avocat en 1859. Échevin puis maire de Terrebonne[3], conservateur, il est élu en 1867 député à la Chambre des communes et réélu de 1872 à 1878. Il prend notamment position en faveur des droits de la population métisse et indienne en s'opposant à ses collègues[1], pour l'égalité des droits des canadiens-français, pour l'usage du français dans les actes officiels, pour la défense des catholiques. Rodrigue Masson fait partie du gouvernement de sir John A. Macdonald de 1878 à 1880 comme ministre de la Milice et de la Défense[1].
Président du Conseil privé de la Reine puis lieutenant-gouverneur
modifierIl devient ensuite président du Conseil privé de la Reine pour le Canada en 1880, sénateur de 1882 à 1884, conseiller législatif en 1884, puis lieutenant-gouverneur de la province de Québec de 1884 à 1887[1].
De 1887 à 1889, il parvient à résoudre la question des biens jésuites, selon le plan qu'il soumet au premier ministre, puis qu'il expose au pape Léon XIII. Son plan est concrétisé par le « décret de la Propagande » en 1889, qui met fin à 80 ans de différend[1].
Il est mort à Montréal le , et inhumé le dans l'église Saint-Louis-de-France à Terrebonne[1],[4].
Sa fille Cécile Masson a épousé en 1907 l'avocat et député Emmanuel Berchmans Devlin (1872-1921)[3].
Hommages
modifierDistinctions
modifier- Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (1887)
Toponymie
modifier- Le village (puis ville) de Masson est nommé en son honneur en 1887. Il devient une ville en 1966, renommée en Masson-Angers en 1992, puis fusionne dans Gatineau[5].
- L'avenue Rodrigue-Masson, à Québec, porte son nom depuis 1959 ; elle s'appelait auparavant rue Masson[6] et était présente dans l'ancienne ville de Sillery mais maintenant présente dans la ville de Québec depuis 2002.
Héraldique
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Notes et références
modifier- Andrée Desilets, « : Masson, Louis-Rodrigue », sur biographi.ca, Dictionnaire biographique du Canada, Université de Toronto et Université Laval (consulté le ).
- Fernand Ouellet, « Masson, Joseph », sur biographi.ca, Dictionnaire biographique du Canada, Université de Toronto et Université Laval (consulté le ).
- « Louis-François-Rodrigue Masson », sur assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- « Masson, Louis-Rodrigue », Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le ).
- « Gatineau - Anciens noms : Masson-Angers (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca, Commission de toponymie du Québec.
- « Fiche du toponyme : Rodrigue-Masson, avenue », sur ville.quebec.qc.ca, Ville de Québec (consulté le ).
- Joseph Trudelle, Les jubilés et les églises et chapelles de la ville et de la banlieue de Québec, 1608-1901, Le Soleil, (lire en ligne), p. 379.
Bibliographie
modifier- Andrée Désilets, Louis-Rodrigue Masson, un seigneur sans titres, Éditions du Boréal, , 158 p. (ISBN 9782890521384).
- « Louis-Rodrigue Masson », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. XIII, Université de Toronto et Université Laval, à partir de 1966 [lire en ligne].
- « L'honorable Louis-François-Rodrigue Masson », dans J.-Albert Fortier, Raphael Quimet, Biographies canadiennes-françaises, Éditions Biographiques Canadiennes-Françaises, .
- « Louis-François-Rodrigue Masson », sur assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Lieutenant-gouverneur du Québec
- Liste des présidents du Conseil privé du Canada
- 3e conseil des ministres du Canada
- Joseph Masson
- Masson-Angers, constituée 1979 Masson, en l'honneur de Louis-François
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Biographie — Assemblée nationale du Québec
- notice sur Rodrigue Masson, ayant donné son nom à l'avenue Rodrigue Masson, Québec