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Politique canadienne
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La conscription si nécessaire, mais pas nécessairement la conscription.
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— William Lyon Mackenzie King lors de la Seconde Guerre mondiale. |
Le Canada est une monarchie parlementaire fédérale dont la Constitution est adoptée lors de la création de la Confédération en 1867 puis rapatriée en 1982 avec l'ajout de la Charte canadienne des droits et libertés.
Le chef d'État est le roi Charles III, représenté au Canada par un gouverneur général proposé par le Premier ministre et dans chacune des dix provinces par un lieutenant-gouverneur. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement fédéral et les législatures provinciales, le pouvoir exécutif par les Premiers ministres au niveau fédéral et provincial. La Cour suprême est le plus haut tribunal du pays.
- Constitution : Loi constitutionnelle de 1867 et Loi constitutionnelle de 1982, Charte canadienne des droits et libertés, modifications
- Couronne : liste des souverains du Canada (Charles III), gouverneur général (Mary Simon)
- Gouvernement fédéral : Conseil privé, premier ministre (Mark Carney), cabinet (30e), ministères
- Parlement :
- Justice : Cour suprême, juge en chef du Canada (Beverley McLachlin)
- Provinces et territoires : lieutenants-gouverneurs, premiers ministres, législatures, CB, AB, SK, MB ON, QC, NB, NÉ, ÎPÉ, TNL, YK, TNO, NU
- Autochtones : Loi sur les Indiens, registre, réserves (liste) et bandes indiennes, Nunavut, Convention de la Baie-James, Inuit Tapiriit Kanatami, Assemblée des Premières Nations.
- Droit constitutionnel : fédéralisme, partage des compétences (prépondérance, exclusivité, caractère véritable, double aspect), conventions, arbre vivant, droits implicites.
- Courants politiques : conservatisme (red et blue Tory), libéralisme, socialisme, mouvement créditiste.
- Débat constitutionnel : bilinguisme et multiculturalisme, rapatriement, modifications et tentatives de modification de la Constitution, accords du lac Meech et de Charlottetown.
- Statut du Québec : nationalisme, souverainisme (étapisme, beau risque), fédéralisme, adhésion à la Constitution, société distincte.
- Autochtones : Premières Nations, Inuits, Métis, droits constitutionnels.

- Dernières élections provinciales et territoriales :
- Colombie-Britannique : 2024 (prochaines en 2028)
- Alberta : 2023 (prochaines en 2027)
- Saskatchewan : 2024 (prochaines en 2028)
- Manitoba : 2023 (prochaines en 2027)
- Ontario : 2025 (prochaines en 2029)
- Québec : 2022 (prochaines en 2026)
- Nouveau-Brunswick : 2024 (prochaines en 2028)
- Nouvelle-Écosse : 2024 (prochaines en 2028)
- Île-du-Prince-Édouard : 2023 (prochaines en 2027)
- Terre-Neuve-et-Labrador : 2021 (prochaines en 2025)
- Yukon : 2021 (prochaines en 2025)
- Territoires du Nord-Ouest : 2023 (prochaines en 2027)
- Nunavut : 2021 (prochaines en 2025)
Féd. | NPD | Libéral | Conservateur | Vert | BQ · PPC |
CB | NPD | Libéral | Conservateur | Vert | |
AB | NPD | Libéral | PCU | Vert | Alberta · PLC |
SK | NPD | Libéral | PC | Vert | Sask. |
MB | NPD | Libéral | PC | Vert | Manitoba |
ON | NPD | Libéral | PC | Vert | |
QC | NPD | Libéral | Conservateur | Vert | PQ · CAQ · QS |
NB | NPD | Libéral | PC | Vert | AG |
ÎPÉ | NPD | Libéral | PC | Vert | |
NÉ | NPD | Libéral | PC | Vert | |
TNL | NPD | Libéral | PC | ||
YK | NPD | Libéral | Yukon | Vert | |
NU | Aucun parti |
- Histoire constitutionnelle : Conquête, rébellion des Patriotes, rébellion du Haut-Canada, rapport Durham, conférence de Charlottetown, Confédération, rapatriement de la Constitution, accord du lac Meech, accord de Charlottetown, déclaration de Calgary.
- Anglophones et francophones : question des écoles du Manitoba et du Nouveau-Brunswick, crises de la conscription de 1917 et 1944, Commission Laurendeau-Dunton.
- Statut du Québec : Grande Noirceur, Révolution tranquille, crise d'Octobre, référendum de 1980, Nuit des longs couteaux, rassemblement de l'unité, référendum de 1995, clarté référendaire.
- Autochtones : rébellion de la rivière Rouge, rébellion du Nord-Ouest, pensionnats, crise d'Oka, crise d'Ipperwash, mouvement Idle No More.
- Mouvement ouvrier : grève générale de Winnipeg, marche sur Ottawa.
- Scandales : scandale du Pacifique, affaire des Tanneries, scandale de la Beauharnois, orphelins de Duplessis, affaire Airbus, Shawinigate, scandale des commandites.

Louis « David » Riel (22 octobre 1844 – 16 novembre 1885) était un homme politique canadien, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis alors que l'influence canadienne se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest.
La première révolte est la rébellion de la rivière Rouge de 1869 à 1870. Le gouvernement provisoire établi par Louis Riel négocie finalement l'entrée de la province du Manitoba dans la Confédération canadienne. Celui-ci doit s'exiler aux États-Unis en raison de l'exécution de Thomas Scott pendant ces événements, malgré cela il est largement considéré comme le « Père du Manitoba ». Durant cette période, il est élu à trois reprises à la Chambre des communes du Canada, bien qu'il n'ait jamais pu occuper son siège. C'est là qu'il commence à souffrir de troubles mentaux par intermittences, notamment d'illusions mystiques lui dictant qu'il était prophète de son peuple et le fondateur d'une nouvelle chrétienté. Cette conviction réapparaît plus tard dans sa vie, et influence très probablement son action.
Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de rébellion du Nord-Ouest de 1885. Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation, le procès puis l'exécution de Riel pour trahison. Jouissant d'un certain capital de sympathie dans les régions francophones du Canada, sa mort a des répercussions durables sur les relations entre la province du Québec et le Canada anglophone.
L'élection générale britanno-colombienne de 2001 est la 37e élection générale depuis l'adhésion de la Colombie-Britannique à la confédération canadienne.
La campagne est marquée par l'impopularité du gouvernement NPD, ébranlé par des scandales ayant conduit le premier ministre Glen Clark à démissionner. Il est remplacé par Ujjal Dosanjh, qui ne parvient toutefois pas à redorer le blason du parti et admet la défaite de son parti une semaine avant le scrutin.
Face au NPD, le Parti libéral de la Colombie-Britannique est mené par Gordon Campbell, ancien maire de Vancouver. Les libéraux réussissent à remporter 58 % des voix et tous les sièges de la législature sauf deux.
Vous pouvez aussi retenter votre chance.