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Politique canadienne
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Une élection n'est pas le moment de discuter d'enjeux importants.
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— Citation (tronquée selon elle) de Kim Campbell lors de la campagne fédérale de 1993. |
Le Canada est une monarchie parlementaire fédérale dont la Constitution est adoptée lors de la création de la Confédération en 1867 puis rapatriée en 1982 avec l'ajout de la Charte canadienne des droits et libertés.
Le chef d'État est le roi Charles III, représenté au Canada par un gouverneur général proposé par le Premier ministre et dans chacune des dix provinces par un lieutenant-gouverneur. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement fédéral et les législatures provinciales, le pouvoir exécutif par les Premiers ministres au niveau fédéral et provincial. La Cour suprême est le plus haut tribunal du pays.
- Constitution : Loi constitutionnelle de 1867 et Loi constitutionnelle de 1982, Charte canadienne des droits et libertés, modifications
- Couronne : liste des souverains du Canada (Charles III), gouverneur général (Mary Simon)
- Gouvernement fédéral : Conseil privé, premier ministre (Justin Trudeau), cabinet (29e), ministères
- Parlement :
- Justice : Cour suprême, juge en chef du Canada (Beverley McLachlin)
- Provinces et territoires : lieutenants-gouverneurs, premiers ministres, législatures, CB, AB, SK, MB ON, QC, NB, NÉ, ÎPÉ, TNL, YK, TNO, NU
- Autochtones : Loi sur les Indiens, registre, réserves (liste) et bandes indiennes, Nunavut, Convention de la Baie-James, Inuit Tapiriit Kanatami, Assemblée des Premières Nations.
- Droit constitutionnel : fédéralisme, partage des compétences (prépondérance, exclusivité, caractère véritable, double aspect), conventions, arbre vivant, droits implicites.
- Courants politiques : conservatisme (red et blue Tory), libéralisme, socialisme, mouvement créditiste.
- Débat constitutionnel : bilinguisme et multiculturalisme, rapatriement, modifications et tentatives de modification de la Constitution, accords du lac Meech et de Charlottetown.
- Statut du Québec : nationalisme, souverainisme (étapisme, beau risque), fédéralisme, adhésion à la Constitution, société distincte.
- Autochtones : Premières Nations, Inuits, Métis, droits constitutionnels.
- Dernières élections provinciales et territoriales :
- Colombie-Britannique : 2020 (prochaines en 2024)
- Alberta : 2023 (prochaines en 2027)
- Saskatchewan : 2020 (prochaines en 2024)
- Manitoba : 2023 (prochaines en 2027)
- Ontario : 2022 (prochaines en 2026)
- Québec : 2022 (prochaines en 2026)
- Nouveau-Brunswick : 2020 (prochaines en 2024)
- Nouvelle-Écosse : 2021 (prochaines en 2025)
- Île-du-Prince-Édouard : 2023 (prochaines en 2027)
- Terre-Neuve-et-Labrador : 2021 (prochaines en 2025)
- Yukon : 2021 (prochaines en 2025)
- Territoires du Nord-Ouest : 2023 (prochaines en 2027)
- Nunavut : 2021 (prochaines en 2025)
Féd. | NPD | Libéral | Conservateur | Vert | BQ · PPC |
CB | NPD | Libéral | Conservateur | Vert | |
AB | NPD | Libéral | PCU | Vert | Alberta · PLC |
SK | NPD | Libéral | PC | Vert | Sask. |
MB | NPD | Libéral | PC | Vert | Manitoba |
ON | NPD | Libéral | PC | Vert | |
QC | NPD | Libéral | Conservateur | Vert | PQ · CAQ · QS |
NB | NPD | Libéral | PC | Vert | AG |
ÎPÉ | NPD | Libéral | PC | Vert | |
NÉ | NPD | Libéral | PC | Vert | |
TNL | NPD | Libéral | PC | ||
YK | NPD | Libéral | Yukon | Vert | |
NU | Aucun parti |
- Histoire constitutionnelle : Conquête, rébellion des Patriotes, rébellion du Haut-Canada, rapport Durham, conférence de Charlottetown, Confédération, rapatriement de la Constitution, accord du lac Meech, accord de Charlottetown, déclaration de Calgary.
- Anglophones et francophones : question des écoles du Manitoba et du Nouveau-Brunswick, crises de la conscription de 1917 et 1944, Commission Laurendeau-Dunton.
- Statut du Québec : Grande Noirceur, Révolution tranquille, crise d'Octobre, référendum de 1980, Nuit des longs couteaux, rassemblement de l'unité, référendum de 1995, clarté référendaire.
- Autochtones : rébellion de la rivière Rouge, rébellion du Nord-Ouest, pensionnats, crise d'Oka, crise d'Ipperwash, mouvement Idle No More.
- Mouvement ouvrier : grève générale de Winnipeg, marche sur Ottawa.
- Scandales : scandale du Pacifique, affaire des Tanneries, scandale de la Beauharnois, orphelins de Duplessis, affaire Airbus, Shawinigate, scandale des commandites.
Jack Layton (1950-2011) est un homme politique canadien, chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes du Canada, du à sa mort.
Fils d'un ministre progressiste-conservateur, Layton grandit à Hudson (Québec) et termine ses études à Toronto (Ontario), où il s'installe. Quand il arrive sur la scène publique municipale de Toronto comme échevin et conseiller municipal, pendant les années 1980 et 1990, il est une des voix de gauche les plus fortes, aux conseils municipal et métropolitain de la ville. En 1991, il se présente sans succès à la mairie de Toronto, mais devient par la suite le chef de la Fédération canadienne des municipalités.
En 2003, c'est dès le premier tour de scrutin qu'il est élu chef du Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD), un parti politique considéré « de gauche » au Canada, le parti auquel il adhère depuis alors trente-deux ans. Sous sa direction, le parti agrandit son soutien électoral de façon considérable : ses appuis doublent lors de l'élection de 2004, lui donnant ainsi la balance du pouvoir. Layton, alors nouveau député fédéral, représente la circonscription de Toronto-Danforth et obtient pour le NPD des amendements majeurs, de teneur socio-démocrate, au budget de 2005, qui sera surnommé « le premier budget néo-démocrate », mais fait chuter le gouvernement libéral de Paul Martin, sur un vote de non-confiance, à la suite du scandale des commandites. Le NPD acquiert encore plus de votes en 2006 et en 2008, frôlant ses sommets historiques atteints sous le chef Ed Broadbent durant les années 1980. Mais, en 2011, le parti surpasse de loin cette réussite, mettant fin de façon spectaculaire à sa faiblesse historique au Québec et, avec un total de 103 sièges au Canada, devient l'opposition officielle. Ce succès fait de Jack Layton le chef qui a le mieux réussi en fait d'appui électoral de toute l'histoire du NPD au fédéral.
Seulement quatre mois après cette victoire, il meurt des suites d'un cancer, à l'âge de 61 ans.
L'élection fédérale canadienne de 1984 se joue presque entièrement sur l'enjeu du bilan des libéraux, au pouvoir depuis l'élection de 1963 (à l'exception d'une brève interruption en 1979).
Pierre Trudeau, premier ministre de 1968 à 1979 et de 1980 à 1984, a été remplacé par John Turner tout début 1984. Lors du débat des chefs, il est déstabilisé par Brian Mulroney qui l'accuse d'avoir accepter les centaines de nominations controversées de Trudeau : Turner répond « Je n'avais pas le choix » ce à quoi Mulroney réplique par une phrase restée célèbre, « Vous aviez le choix, monsieur ».
Les libéraux sont en outre handicapés par leur impopularité au Québec, qui n'a pas digéré d'être exclu de l'accord constitutionnel de 1982.
Cette élection permet au Parti progressiste-conservateur du Canada de remporter la plus grosse majorité parlementaire dans l'histoire du Canada.
« Lucien Cannon »
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