Louis Béguin (homme politique)
Louis Béguin, sieur du Quartier, né le à Baigneux-les-Juifs et mort le à Paris, est un député de la Côte-d'Or à l'Assemblée législative de 1791 à 1792[1].
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Famille
modifierNé le à Baigneux-les-Juifs en Côte-d'Or, il est le fils de Claude Béguin, contrôleur des actes des notaires de la prévôté de Baigneux, bailli de Jours-les-Baigneux, procureur du roi et échevin de Baigneux[2] et de Marie-Claude Debruere (ou de Bruere), fille de Louis Debruere, chirurgien-juré et d'Elisabeth Junot[3].
Il est le demi-frère du chanoine Nicolas Béguin (1737-1810), licencié en théologie, écrivain et savant, professeur de philosophie au collège Louis-le-Grand, chanoine de Notre-Dame de Beaune et directeur spirituel de l'Hôtel-Dieu de Beaune de 1784 à 1790[4].
Il épouse le à Montbard Marie-Françoise-Jacqueline Guényot, fille de Barthélémy Guényot et de Françoise Bienaymé (et tante de Jean-Andoche Junot, duc d'Abrantès[5]), dont deux fils : Antoine-Marie (1786-1861), lieutenant de cavalerie au 14e régiment de dragons, chevalier de la Légion d'honneur (1814)[6], et Paul (1791-1869), avocat aux conseils du roi et à la cour de Cassation.
Carrière
modifierEn 1768 il est licencié en droit de l'université de Dijon. Avocat au Parlement de Paris en 1770, il est nommé le juge du tribunal de Semur-en-Auxois[7]
Élu maire de Baigneux-les-Juifs en 1789, il est ensuite élu le , député de la Côte-d'Or à l'Assemblée législative et siège dans les rangs des monarchistes constitutionnels. Il sera membre de la commission des Affaires étrangères, puis de celle des assignats et monnaie[8].
« Il fit partie, sans éclat, de la majorité. Partisan des idées nouvelles, il devint, dans la suite, administrateur de son département et rentra dans l'obscurité après la Révolution »[1].
Armes
modifierUn membre de la famille Béguin, Nicolas Béguin, avocat au bailliage et siège présidial de Châtillon-sur-Seine, avait fait enregistrer en 1703 les armes suivantes à l'Armorial général de France : « D'azur, à une oye d'argent, le col passé dans une couronne d'or, et un croissant d'argent posé en chef, accosté de deux roses de même »[9].
Notes et références
modifier- Dictionnaire des Parlementaires français depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, par Adolphe Robert, Bourloton et Gaston Cougny, 5 volumes, Paris 1889-1891 : voir notice Louis Béguin
- J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan, Armorial français: Cursay-Custines, 1975, page 309
- Archives départementales de la Côte d'or, état-civil en ligne : Baigneux-les-Juifs, acte de baptême du 1er mai 1747 de Louis Béguin.
- J. Mersch, Bulletin d'histoire, de littérature et d'art religieux du Diocèse de Dijon, volume 12, 1894, page 231.
- Christabel Donatienne Ruby, Paul Beguin-Billecocq, , 112 p. (ISBN 978-613-8-19894-9, lire en ligne).
- Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur d'Antoine-Marie Béguin.
- Biographie nouvelle des contemporains, tome 1, 1820 page CXV.
- Edna Lemay, Dictionnaire des Législateurs (1791-1792),, Centre international d'études du XVIIIe siècle, Ferney-Voltaire 2007 : voir notice Beguin (Tome I : De A à G).
- Armorial général de France : recueil officiel dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier, juge d'armes de France et généalogiste de la maison du Roy publié par Henry Bouchot, 1875, page 286.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Assemblée nationale, biographie extraite du Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 d'Adolphe Robert et Gaston Cougny.
- Albert Poirot, « À l'origine d'une grande famille parisienne : Louis Béguin, sieur du Quartier, avocat, député de la Côte-d'Or (1747-1831) », Mémoires de l'Académie des Sciences, des Arts et des Belles-Lettres de Dijon, no 128, 1988-1989, p. 341-362
Liens externes
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