Louis Lenormand
Louis Lenormand est un architecte français né le 16 germinal an 9 [1]() à Versailles, et mort le [2] à Paris 10e arrondissement.
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Père |
Louis François Lenormand (d) |
Mère |
Marie Jeanne Antoinette Huvé (d) |
Enfant |
Charles Lenormand (d) |
Il est fils de Louis-François Lenormand et de Marie-Jeanne-Antoinette Huvé. Petit-fils de l'architecte Jean-Jacques Huvé (1742-1808) et neveu de Jean-Jacques-Marie Huvé (1783-1852)[3], il a été l'élève de son oncle et d'Antoine-François Peyre (1739-1823) à l'école des Beaux-Arts de Paris.
Il est le père de l'architecte Charles Lenormand (1833-1904) et le beau-père de l’architecte Jacques Drevet (1832-1900).
Il est inhumé au cimetière de Montmartre avec son épouse Uranie-Joséphine de Lavit, (1812-1883) et son beau-père le baron Joseph-Joachim-Bruno de Lavit (1785-1857)[4].
Principaux ouvrages
modifierIl a débuté comme inspecteur des travaux de l'église de la Madeleine, à Paris, sous la direction de Jean-Jacques-Marie Huvé, et a été un des premiers architectes attachés à la Commission des Monuments historiques.
De 1838 à sa mort, il a été l'architecte de la Cour de cassation. Le plan d'ensemble du Palais de justice étant fait par Louis Duc et Étienne-Théodore Dommey après le décès de Jean-Nicolas Huyot, il conçoit les plans de la Cour de cassation à l'intérieur de l'espace qui lui était défini et les a refait quatre fois. À sa mort les bâtiments étaient à peine commencés. Louis Duc fut nommé architecte de la Cour de cassation quatre jours après sa mort. Cependant les plans de Lenormand ayant été acceptés le , Louis Duc a dû s'y adapter.
En 1842, il est chargé de l'église Saint-Jacques de Dieppe, et de la « restauration » du château de Meillant, à la demande de ses propriétaires, les Mortemart. Il assura aussi la restauration de l'église Saint-Martin de Clamecy et la construction de la Chapelle du Banquet (également dans la Nièvre), et réalisa les plans de la basilique Notre-Dame à Nice.
Il est également l'architecte de l'hôtel du Grand commandement à Tours, résidence du chef de la région militaire dirigée sous le Second Empire par le maréchal Baraguey d'Hilliers, son parent[5].
Références
modifier- acte de naissance à Versailles, acte n° 444, vue 103/170
- acte de décès sur le site des Archives de Paris
- J.-C. Huvé, Jean-Jacques Huvé (1742-1808) : un architecte des Lumières, Paris : L'Harmattan, 1994, 143 p.
- acte de décès du baron Joseph-Joachim-Bruno-Barnabé de Lavit à Versailles le 24 novembre 1857, acte n° 986, vue 199/215
- P. Garrigou-Grandchamp (dir.), L'Hôtel du Grand commandement à Tours. Histoire et vie d'un monument militaire, Point d'impression de l'Armée de Terre de Saint-Maixent l'Ecole, 2002, 175 p.
Liens externes
modifier- Médiathèque du patrimoine Louis Lenormand
- « Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français : Charles Bauchal ; 1887 » page 688
Bibliographie
modifier- Association française pour l'histoire de la justice, La justice en ses temples. Regards sur l'architecture judiciaire en France, Éditions Errance, , 325 p. (ISBN 978-2-87772-069-4) .