Luc Méloua

journaliste sportif français

Luc Méloua (ლუკა მელუა en géorgien), né à Paris le et mort à Arpajon le [1], est un motoriste et un journaliste français. Voisin de l’autodrome de Linas-Montlhéry, à Saint-Germain-lès-Arpajon, il porte très jeune intérêt aux sports mécaniques.

Biographie

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Ancien élève de l’Ecole des techniques aéronautiques et de construction automobile devenue ESTACA, Luc Méloua a pour condisciple Jean-Pierre Beltoise, futur pilote de Formule 1 et Jean-Louis Marnat futur pilote des 24 heures du Mans. Il débute comme journaliste-pigiste à La Gazette de l’Ile-de-France auprès de deux personnalités issues de la Résistance, Yann Poilvet, démocrate-chrétien originaire de Bretagne et Joseph Barsalou, radical-socialiste originaire du Sud-Ouest[2]. Il devient, quelques années plus tard, secrétaire de rédaction à plein temps de l’hebdomadaire et y croise Jean-Louis Moncet, stagiaire.

Il est nommé commissaire de route puis commissaire-technique aux côtés de Marcel Delaherche au sein de l'Association motocyclecariste de France (AMCF) et de la Fédération française de motocyclisme. À ce titre, il officie, dès la fin des années 1950, au Bol d'or, aux manches de championnat de France et à la course de côte Octave Lapize organisées sur l'autodrome de Linas-Montlhéry[3]. Il se spécialise ensuite dans les sports mécaniques pour une revue espagnole, le magazine Sport Auto et la presse régionale (le Républicain et le Parisien) tout en poursuivant une carrière technique au Centre d’essais en vol de Brétigny-sur-Orge.

En 1973, avec une partie de l'équipe de Sport Auto, Gérard Crombac, Thierry Lalande et Jean-Louis Moncet, il monte, en un weekend, une voiture de sport livrée en kit[4].

De 1973 à 1988, il publie une série d'ouvrages théoriques et pratiques sur les moteurs thermiques utilisés pour l'enseignement par les écoles d'ingénieurs et le centre de formation Peugeot de Sochaux-Montbéliard[5],[6]. Ces ouvrages sont présents dans les bibliothèques techniques et universelles[7],[8] et cités par les amateurs[9],[10],[11].

Il s'intéresse aussi à la préparation de moteurs de kart, avec Raymond Mousset au sein du club de karting de Brétigny-sur-Orge qui remporte plusieurs fois le championnat de France, de voitures de compétition au sein de plusieurs écuries privées tant en rallye (NSU puis General Motors[12] avec la pilote Josette d'Anna) qu’en vitesse (24 heures du Mans, Écurie Louis Meznarie, Porsche) ou de motocyclette avec Yamaha (vitesse et motocross).

En 2003, il crée, avec Claude Parmentier et son frère Mirian Méloua, les premières journées franco-géorgiennes de Leuville-sur-Orge sous le patronage de l'ambassade de Géorgie et du Conseil général de l'Essonne[13],[14].

Il meurt le et est inhumé au carré géorgien du cimetière de Leuville-sur-Orge[15].

Publications

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  • en 1973 et 1977 (2 éditions), Le gonflage des moteurs, Editions CILAM[16],[17],
  • en 1984, 1985, 1986, 1987, 1991 (5 éditions), La préparation des moteurs, Editions EPA[18],
  • en 1985 et 1987 (2 éditions), Compresseurs et turbos, la suralimentation, Editions EPA[19],
  • en 1988, avec Geoffrey Howard, Aérodynamique automobile, Editions EPA.
  • de 2007 à 2010, la revue électronique, les Georgian News[20], diffusée à travers le monde en trois langues, français, anglais et géorgien, langue qu’il maîtrise de par l’origine de ses parents[21].

Notes et références

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  1. Le Républicain, Béatrice Gendron, 23 décembre 2010 : « Biographie de Luc Méloua » (consulté le 20 novembre 2014).
  2. « La Gazette de l'Île-de-France » (consulté le ).
  3. Programme de la XIVe Coupe motocycliste du Salon (1958) à l'autodrome de Linas-Montlhéry.
  4. « Philippe Boursin de l’Arc :Une équipe du magazine Sport Auto, Gérard Crombac, Thierry Lalande, Luc Méloua et Jean-Louis Moncet monte une voiture de sport livrée en kit, la Fun Car Liberta Simca, en un week-end, pour 7500 francs » (consulté le ).
  5. « Ecoles d'ingénieurs INSA » (consulté le )
  6. « Ecole d'ingénieurs ISAE-ENSMA » (consulté le ).
  7. « Bibliothèque municipale de Lyon » (consulté le )
  8. « Bibliothèque technique de base, rubrique Moteurs (Philippe Boursin, 2014) » (consulté le ).
  9. « Luc Méloua : le système de suralimentation de la Lancia Delta » (consulté le )
  10. « Puissance de différents moteurs de Mob » (consulté le )
  11. « Moteur V85 bloc C1J, culasse R18 TLF » (consulté le ).
  12. « Henri Greder/Michel d'Anna » (consulté le ).
  13. « Journées franco-géorgiennes de Leuville-sur-Orge » (consulté le ).
  14. « Le Parisien : Exposition photographique sur la Géorgie, images de Luc Méloua » (consulté le ).
  15. « Les tombes géorgiennes du cimetière de Leuville-sur-Orge » (consulté le )
  16. Sport Auto, Gérard Crombac (rédacteur en chef), décembre 1973 : « Habités de la même passion, ces garçons allaient se lancer dans la compétition : Beltoise était le "pilote", Méloua le "préparateur" avec son complice "Papy" Rémondini, le fils du grand ingénieur créateur de la Jonghi »(consulté le 20 novembre 2014)
  17. Le Parisien, H.M., janvier 1973 : « Luc Méloua, lui, est expert en la matière. Technicien réputé, il ne garde pas secrètes ses recettes soigneusement édulcorées. Au contraire, le but de son livre est d’aider ceux qui veulent préparer eux-mêmes leur moteur »(consulté le 18 novembre 2014).
  18. L’Equipe, Jean-Pierre Gosselin, août 1984 : « 'Le grand mérite de ce livre -et de son auteur- est de donner du talent au lecteur. Il ne le prend ni pour un imbécile ni pour un génie des mathématiques »(consulté le 20 novembre 2014)
  19. L’Equipe, Roger Jonquet, (chef de rubrique), septembre 1985 : « Le mot turbo aisé à prononcer cache une réalité technique complexe, en pleine évolution et qu'une minorité de spécialistes appréhende convenablement. Luc Méloua est de ceux-là »(consulté le 20 novembre 2014)
  20. « Les Georgian News » (consulté le ).
  21. « La saga des Géorgiens à Saint-Germain-lès-Arpajon » (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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