Lucio Sandín Sayago
Lucio Sandín Sayago, né le à Madrid, est un matador espagnol[1].
Présentation | |
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Nom de naissance | Lucio Sandín Sayago |
Apodo | Lucio Sandín Sayago |
Naissance | Madrid |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 7 avril 1985 à Séville, Parrain Curro Romero, témoin, Rafael de Paula |
Confirmation d'alternative | 23 mai 1986 à Madrid Parrain José Antonio Campuzano témoin Victor Mendes |
Compléments | |
diplômé d'ophtalmologie | |
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Présentation et carrière
modifierIl s'inscrit à l'école taurine de Madrid en même temps qu'il poursuit ses études d'ophtalmologie, et dès la saison 1979, il participe à de nombreuses novilladas. Sa première novillada piquée a lieu le dans les arènes de Ciempozuelos (Madrid). Deux mois plus tard, il se présente à Las Ventas face à du bétail de García Romero. En 1983, gravement blessé à Séville par un taureau de Baltasar Ibán, il perd son œil droit, ce qui ne l'empêche pas de se présenter pour son alternative dans les Arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville avec pour parrain Curro Romero, et pour témoin, Rafael de Paula[1] face à la ganadería Torrestrella.
Lors de sa confirmation d'alternative, le à Madrid, avec pour parrain José Antonio Campuzano et pour témoin Victor Mendes, il affronte du bétail de Murteira Grave, il triomphe et l'année suivante, le , on le retrouve à Arles aux côtés des plus grands : Joselito, José Ortega Cano. Les naturelles de Lucio et son temple sont exceptionnels. Il sort de l'amphithéâtre romain a hombros avec deux oreilles[1].
Mais l'année 1990 est celle des blessures graves. Un taureau de Murteira Grave le cueille à Madrid le à la sortie d'une demi-véronique et lui inflige une sévère blessure (vingt cinq centimètres) à la cuisse droite et Lucio, qui n'est plus apte à toréer, se retire du ruedo pour poursuivre ses études d'ophtalmologie. Il devient spécialiste et dirige une affaire de produits pharmaceutiques.
Après une carrière honnête, il ressentira toujours le besoin d'affronter les taureaux qui ont fait de lui un handicapé, mais cela se révèle impossible. Homme d'honneur, très apprécié du milieu taurin, il laisse le souvenir d'un torero classique, puriste et profond, dont le courage fait encore référence aujourd'hui[2].
Bibliographie
modifier- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
modifier- Bérard 2003, p. 861
- Bérard 2003, p. 862