Mabel Lockerby
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Mabel Irene Lockerby (née le [1] et morte le ) est une artiste canadienne.
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Mabel Irene Lockerby |
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Biographie
modifierL'année de naissance de Lockerby est parfois attribuée à 1887 d'après son propre curriculum vitae, mais elle est née en 1882[2]. Ses parents sont Alexander Lockerby, un épicier et Barbara Cox[2]. Elle a sept frères et sœurs, dont quatre ont survécu jusqu'à l'âge adulte. La famille a grandi dans plusieurs maisons de la rue MacKay à Montréal[3].
Elle étudie à l'Art Association of Montreal avec William Brymner et Maurice Cullen. Elle remporte deux prix, un pour son dessin dans la "classe antique" (1902) et un autre pour la composition (1911)[4] En 1914, elle commence à exposer à l'exposition annuelle du printemps de l'Association et continue à peindre tout au long de la Première Guerre mondiale.
Elle est membre du groupe Beaver Hall[5]. Elle expose régulièrement avec ce groupe et, en 1926, le Musée des beaux-arts du Canada achète une de ses œuvres. Elle se joint au Groupe des peintres canadiens en 1939 et est membre de la Société d'art contemporain de Montréal[4] .Son travail est exposé à l'exposition de l'Empire britannique à Wembley Park, Wembley, Angleterre en 1924 et 1925, à l'exposition universelle de New York en 1939 et à l'exposition du 400e anniversaire à Sao Paulo, Brésil en 1954[6].
Son style de peinture se caractérise par des couleurs riches, des coups de pinceau visibles et un sens aigu du design. Elle peint principalement des portraits, des natures mortes et des paysages avec personnages[4]. Dans les années 1930, elle intègre l'humour et la fantaisie dans son travail[2] Le Musée des beaux-arts du Canada possède quatre de ses pièces dans sa collection, dont sa peinture Early Winter[7]. Son travail fait également partie des collections du Musée des beaux-arts de l'Ontario[5] et du Musée des beaux-arts de Hamilton[2]. La Galerie Walter Klinkhoff organise en 1989, une exposition rétrospective[8].
Lockerby est décédée à Montréal[5] à l'âge de 94 ans après avoir subi un accident vasculaire cérébral quelques mois plus tôt[1].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mabel Lockerby » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Mabel Lockerby » [archive du ], Galerie Alan Klinkhoff
- (en) Evelyn Walters, The Women of Beaver Hall: Canadian Modernist Painters, Dundurn, , 53–60 p. (ISBN 1550025880, lire en ligne)
- « Mabel Lockerby (1882-1976) »
- Millar, « The Beaver Hall Group: Painting in Montreal, 1920-1940 », Woman's Art Journal, vol. 13, no 1, , p. 3–9 (DOI 10.2307/1358252, JSTOR 1358252)
- « Lockerby, Mabel Irene », Canadian Women Artists History Initiative, Concordia University
- (en) Jules Heller et Heller, Nancy G, North American Women Artists of the Twentieth Century: A Biographical Dictionary, Routledge, (ISBN 1135638896, lire en ligne), p. 2134
- « Early Winter catalogue record. Accession number 3539 » (consulté le )
- (en + fr) Barbara Meadowcroft., Mabel Lockerby, 1882-1976 : exposition rétrospective, 11-23 septembre 1989, Montréal, Galerie Walter Klinkhoff, , 8 p.
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
