Wikipédia

Mademoiselle Kat

Mademoiselle Kat est une plasticienne[1], graffiti-artist toulousaine. Elle a commencé à peindre ses personnages dans l'espace urbain dans les années 1990[1].

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Mademoiselle Kat
Mademoiselle Kat, Toulouse, août 2006
Naissance
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Mouvement
post-graffiti
Site web

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Biographie modifier

Mademoiselle Kat 2014, Toulouse underground.
Mademoiselle Kat 2014, Vampira, Toulouse underground.

Ancienne étudiante en arts plastiques à l'université Toulouse-Le Mirail[2],[1], Mademoiselle Kat se fait d'abord connaître en compagnie d'une autre artiste toulousaine, Miss Van[3],[4],[5].

Vers 1998 elle crée le crew et trio de graffeuses toulousaines nommé Hanky Panky Girls avec Fafi et Plume[6],[7].

« L'idée était avant tout de créer un espace onirique dans l'espace public. Je trouvais qu'il y avait un manque...des fenêtres à créer. Tout a démarré un soir de ma première année d'étude d'arts-plastiques à l'Université du Mirail. de cette déambulation nocturne dans la rue, certains murs m'ont interpellée, ils n'attendaient qu'une chose, être ornés de personnages féminins colorés en bleu et rose, mes couleurs fétiches du moment. »

— Mademoiselle Kat, Catalogue d'exposition, Centre de l'Affiche de Toulouse, 2014

Elle a peint en Chine lors d'une résidence effectuée en automne 2005 à l'Institut des Beaux-Arts (en) de Chongqing[8],[9] en dessinant essentiellement des personnages féminins. Son voyage en Chine l’amène à exposer en 2006 au musée des Abattoirs de Toulouse[10].

Elle met en scène ses personnages féminins, inspirée par les icônes telles que Marilyn Monroe, Bettie Page et Catwoman[11].

En 2014, pour ses vingt ans de création, une exposition présentée au Centre de l'Affiche de Toulouse décline son travail : un court-métrage, des affiches de films fictifs offrent un support à des créatures féminines imaginaires, titres et slogans caractéristiques de séries B voire séries Z complètent le travail pictural d'origine de l'artiste[12]. En parallèle, des affiches de films spécialement créées pour l'occasion, sont exposées dans le métro toulousain[13].

Expositions, évènements et réalisations publiques modifier

2022
  • Exposition collective, Le Garage by LayUp, Saint-Cyprien, Toulouse (octobre - )[14]
  • Exposition collective, Galerie 22 M2, rue Bouquières, Toulouse ( - )
2021
  • baby-doll skateuse, avec une pensée particulière pour tous les lieux d’art fermés actuellement, à proximité de la place de la Daurade, Toulouse ()[15]
2020
  • Mademoiselle Kat + Ekiem + Merioone, Galerie 22 M2, rue des Polinaires, Toulouse ( - )[16]
  • Les Bras cassés, exposition collective pour financer un bras robotisé à Johann, la friche la Vannerie, Toulouse ( - )[17]
2019
  • Presque rien, exposition collective, CIAM (Centre d'Initiatives Artistiques du Mirail) La Fabrique, Le Cube & Le Tube, Toulouse (novembre - )[18]
  • Jungle Fever, fresque réalisée dans le cadre du festival urbain Rose Béton, rue Sainte-Ursule à Toulouse ()[19],[20],[5]
  • L'Oasis des tempêtes, réalisée dans le cadre du festival urbain Rose Béton, boulevard de la Méditerranée, sur le mur-pignon du gymnase Anatole-France, à Toulouse ()[21],[22]
  • Festival Rose Béton, Toulouse ( - )[23]
2018
  • CLAP!, Lieu Commun, Artists Run Space, sur invitation du Centre d'Art Nomade, Toulouse ( - )[24]
  • Réveil Créatif, intervention de Mademoiselle Kat, Studio Lucette, Toulouse ()[25]
2017
  • Cabaret Vulcano, carte blanche à Mademoiselle Kat, programmation musicale et scénographie, avec Lexodus, Kid Francescoli, Zombie Zombie, DJ Ci Riac, DJ No Breakfast, Betty Crispy, au Métronum de Toulouse ()[26]
  • M.Chat s’échappe dans la ville..., galerie à ciel ouvert, évènement en duo avec M. Chat, Muséum de Toulouse (Printemps )[27]
2016
2015
2014
2013
  • Salon du dessin contemporain, exposition collective avec Romain Ruiz Pacouret, Marianne Plo, Océane Moussé, Rémi Groussin et Jérôme Souillot, Carré Sainte-Anne à Montpellier ( - )
  • Centre de l'affiche, exposition solo, Toulouse ( - )[39]
2012
2011
2010
  • Street art, exposition collective, espace Croix-Baragnon, Toulouse ()[44]
2009
  • Le bureau des ouragans, exposition collective, le Lieu-Commun, Toulouse ( - )[45]
  • StringBreak, exposition collective et 100% filles (Anne Brunet, Miss Van, Mijn Schatje, Liz McGrath, Amandine Urruty, Darkimey, Cindy Gravelat, Caroline Sury et Mademoiselle Kat) à la galerie GHP (Galerie de la Halle aux Poissons) à Toulouse ()[46]
2007
2006
  • Exposition collective Retours de Chine, Les Abattoirs de Toulouse ( - )[49]
2005
  • Institut des beaux-arts du Sichuan, Chongqing, invitée en résidence avec Tilt, aka le fétichiste du graffiti, et Rezo, exposition collective, Chongqing University (fin )[50]
2000-2005
1999
  • Peintures murales des Hanky Panky Girls aux rencontres des cultures urbaines à la Villette, Paris ( - )[51]

Notes et références modifier

  1. ↑ a b et c « Mademoiselle Kat », sur qgdesartistes.fr
  2. ↑ http://www.cultures.toulouse.fr/-/mademoiselle-kat-en-performance « J'ai eu beaucoup de liberté dans la mise en scène. D'ailleurs, j'aime beaucoup ce lieu, son histoire. Je venais déjà ici quand j'étais étudiante en arts plastiques à l'université Toulouse-Le Mirail… »
  3. ↑ « Mademoiselle Kat tout en haut et en plein Centre de l'affiche de Toulouse », sur france3-regions.francetvinfo.fr
  4. ↑ a b et c « La Féline de Mademoiselle Kat – Galerie l’Oeil Ouvert », sur www.artistikrezo.com,
  5. ↑ a et b « Mademoiselle Kat », sur rose-beton.com,
  6. ↑ « HANKY PANKY GIRLS : FAFI, PLUME & KAT Deux morceaux », sur drouot.com
  7. ↑ « Les Elles du hip-hop (documentaire) », sur www.film-documentaire.fr
  8. ↑ inspirée de la résidence effectuée en automne 2005 à l'Institut des Beaux-Arts de Chongqing.http://www.lesabattoirs.org/expositions/retours-de-chine
  9. ↑ « Depuis son voyage en Chine, la féminité asiatique tient une place privilégiée. » Graffiti version filles, Nicholas Ganz, Pyramid.
  10. ↑ http://www.lesabattoirs.org/expositions/retours-de-chine / Enfin, « Les pékins de Toulouse » présentent Chongqing Graffiti, une installation mixte photo-graff de Mademoiselle Kat, Tilt, Reso et Jeff inspirée de la résidence effectuée en automne 2005 à l'Institut des Beaux-Arts de Chongqing.
  11. ↑ Graffiti filles, Nicholas Ganz, Pyramid, page 176 : « Ses personnages semblent sortis de dessins animés. Elle fait aussi appel à des stéréotypes et des icônes comme Marilyn Monroe, Betty Page ou bien la geisha dont elle s'inspire »
  12. ↑ http://www.centreaffiche.toulouse.fr/aLAffiche/accueilAlAffiche.php /L'exposition présentée se décline autour d'un projet global d'artiste : Un court métrage composé de 5 tableaux, écrits, joués et co-réalisés par Mademoiselle Kat est projeté pour l'occasion. Affiches de films fictifs offrent un support à des créatures féminines imaginaires. Titres et slogans caractéristiques des séries B voire Z complètent le travail pictural, dessins préparatoires et recherches confirment une exposition purement graphique.
  13. ↑ Manuel Pommard et Centre municipal de l'affiche, de la carte postale et de l'art graphique (Toulouse) 2014, p. 20-23.
  14. ↑ Lisa Parise, « Street Art : la nouvelle exposition temporaire dédiée à l'art urbain "Garage By LayUp" s'installe à Toulouse », sur www.toulouscope.fr,
  15. ↑ « Toulouse. Street-art : Mademoiselle Kat crée une œuvre éphémère en hommage aux lieux d'art, fermés », sur actu.fr,
  16. ↑ « Expo : « Mademoiselle Kat + Ekiem + Merioone » à la Galerie 22 M2 », sur urbanart-paris.fr
  17. ↑ « Occitanie : du street art pour financer un bras robotisé à Johann l’artiste », sur www.leparisien.fr,
  18. ↑ « Presque rien », sur inspe.univ-toulouse.fr
  19. ↑ « Mademoiselle Kat, graffeuse reconnue dans le milieu de l’art urbain (...) », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  20. ↑ « "Rose Béton" - Fever Jungle », sur www.street-heart.com,
  21. ↑ « Oasis des tempêtes », sur www.trompe-l-oeil.info
  22. ↑ « Toulouse. Une fresque pour les écoliers », sur www.ladepeche.fr
  23. ↑ Rédaction de Toulouse, « Toulouse : l'art urbain et les graffitis s'invitent dans les rues de la Ville rose », sur actu.fr,
  24. ↑ « La Chambre de Jenny Dorr - décor de film et Radio FURAX », sur www.camillelavaud.com
  25. ↑ OCCITANIE TRIBUNE - Florence DENESTEBE, « Toulouse - HAUTE GARONNE - TOULOUSE - Réveil Créatif Mademoiselle Kat Grapheuse Jeudi 22 février 2018 », sur www.occitanie-tribune.com,
  26. ↑ « Carte Blanche À Mademoiselle Kat : Cabaret Vulcano - Le Metronum », sur by-night.fr,
  27. ↑ « Un chat au muséum », sur www.citizenkid.com
  28. ↑ « Contes de banlieues », sur www.trompe-l-oeil.info
  29. ↑ « Exposition Mister Freeze : les plus belles fresques », sur www.lebonbon.fr,
  30. ↑ « mademoisellekat-p2 Retrospective of 2016 pasted street art », sur wall2wallmtl.com,
  31. ↑ « La toulousaine Mademoiselle Kat expose à Montréal », sur toulouse7.com,
  32. ↑ Olivier B, « Veines urbaines 2016 », sur paristonkar.net,
  33. ↑ « MADEMOISELLE KAT », sur www.lemur.fr
  34. ↑ « Le mur-10 Mlle KAT », sur www.trompe-l-oeil.info
  35. ↑ « Stéphane Arcas - Une autre planète ailleurs dans l’espace », sur www.theatregaronne.com,
  36. ↑ « Mademoiselle Kat @ Paris », sur www.maquis-art.com,
  37. ↑ « Mademoiselle Kat s’expose à la galerie L’oeil ouvert », sur etapes.com
  38. ↑ « Mlle Kat illumine l’automne toulousain », sur toulouse7.com,
  39. ↑ [vidéo] Mademoiselle Kat, france 3 - Mademoiselle kat expose au centre de l'Affiche de Toulouse. sur YouTube
  40. ↑ « Artists CAN !T 2012 », sur www.can-it.be/
  41. ↑ « GHP ART FAIR group exhibition / exposition collective », sur www.paperblog.fr
  42. ↑ lacinemathequedetoulouse.com
  43. ↑ mademoisellek.net
  44. ↑ « Street art rend hommage à Toulouse », sur www.cnap.fr
  45. ↑ « Le bureau des ouragans », sur www.guillaumelemoine.fr
  46. ↑ « StringBreak », sur www.galerie-ghp.com,
  47. ↑ « Mademoiselle Kat », sur www.galerie-ghp.com
  48. ↑ (es) Verónica Rodríguez, « BESTIAL: Miss Van y Protest, en la Galería Iguapop », sur www.dolcecity.com,
  49. ↑ « Retours de Chine », sur www.lesabattoirs.org
  50. ↑ « Retours de Chine », sur www.paris-art.com
  51. ↑ « Elles du hip-hop (Les) », sur imagesdelaculture.cnc.fr

Bibliographie modifier

  • (en) Diego López, Street Art by Women : 50+ Essential Contemporary Artists, Hoaki, , 240 p. (ISBN 9788417656973)
  • Quentin Gassiat (auteur), Chroniques de l'Art urbain : Entretiens réalisés par Quentin Gassiat - Volume 4 - Février 2021 - Mars 2022, Quentin Gassiat, , 230 p. (ISBN 978-2-9573135-5-6)
  • Nicolas Couturieux (contributeur) et Tilt (contributeur), Rose béton 2019, Skira, , 208 p. (ISBN 9782370741462)
  • Association Le Mur, LE MUR - THE WALL : 2010 - 2015, Hermann, , 264 p. (ISBN 9782705692902, présentation en ligne)
  • Manuel Pommard et Centre municipal de l'affiche, de la carte postale et de l'art graphique (Toulouse), Mademoiselle Kat : [exposition, 25 novembre 2013-14 mars 2014], Centre de l'affiche de Toulouse, Centre de l'Affiche de Toulouse, , 55 p. (ISBN 9782912329271)
  • (en) Sebastian Peiter, Goetz Werner, Guerilla art, Laurence King Pub., 2009, p. 74
  • (en) Kiriakos Losifidis, Mural Art, Publikat, 2008, p. 128
  • Nicholas Ganz, Planète graffiti version filles, Pyramyd, , 224 p. (ISBN 2350170314, présentation en ligne)

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mademoiselle_Kat&oldid=210450520 ».